Visitezle monastère de Palcho ou Pelkor Chode où se dresse le plus grand chorten du Tibet, également le plus ancien et le plus connu du pays. Ce chef-d’œuvre de l’architecture
Notre sélection de lieux à voir Temps de visite 7 jours minimum Friendship Highway Merveilles naturelles Montagne Architecture Le conseil de Sophie Vous pouvez atterrir à Katmandou et préparer votre voyage organisé au Tibet depuis le Népal. Arriver à Lhassa par la route a quelque chose d’unique ! De nombreux voyageurs décident de se rendre à Lhassa par la route, en empruntant la célèbre route de l’Amitié Friendship Highway depuis Katmandou ou en sens inverse. En une semaine, vous verrez plusieurs sites incontournables du Tibet en vous autorisant quelques détours vers les monastères les plus importants de la région. À vous de moduler votre trajet pour le ponctuer de visites et randonnées. Cette route mythique longue de 1 300 km vous permet de visiter Gyantse, Shigatse, et même le camp de base de l’Everest depuis le monastère de Rongbuk, situé à seulement quelques heures de la route principale. À l’écart de l’axe principal, le sentiment de partir à l’aventure hors des sentiers battus est bien réel ! Voir plus Temps de visite 1 à 2 jours Gyantse Art et Culture Architecture Beau village Monuments Patrimoine Le conseil de Sophie Chaque année au mois d’août se déroule le Horse Racing Festival, appelé aussi Gyantse Damar Festival, course de chevaux animée à ne pas manquer. Gyantse est un départ idéal pour différentes balades de quelques heures ou quelques jours pour découvrir les monastères méconnus des alentours comme Samding et Ralung. Possibilité depuis Gyantse de partir au lac Yamdrok-Tso. Au sud-ouest de Lhassa, Gyantse est sans aucun doute la plus jolie vieille ville du Tibet. La rue pavée située au pied du monastère accueille des scènes de vie locale pittoresques. Autrefois au carrefour de routes commerciales, Gyantse a gardé un caractère typiquement tibétain et plusieurs vestiges. Visitez le monastère de Palcho ou Pelkor Chode où se dresse le plus grand chorten du Tibet, également le plus ancien et le plus connu du pays. Ce chef-d’œuvre de l’architecture himalayenne date du XVe siècle et a été épargné au cours de l’histoire. Grimpez jusqu’à la forteresse offrant une belle vue sur la ville et sur le monastère. Temps de visite 3 jours minimum Le Mont Kailash Rando Fêtes et festivals Lac Merveilles naturelles Montagne Le conseil de Sophie Il faut y aller maintenant car la région s’ouvre au tourisme spirituel en développant de grandes infrastructures. Le voyage autrefois dantesque en 4x4 est devenu plus facile grâce à une nouvelle route asphaltée. Découvrez la force spirituelle et la beauté du haut plateau du Changtang. Dans un des territoires les plus isolés d’Asie se dresse le mont Kailash, montagne sacrée légendaire culminant à 6 714 m d’altitude. Le Kailash est élégant comme un diamant, avec le blanc de la neige qui vient illuminer le gris anthracite de la roche. Indissociable de son lac sacré, le lac Manasarovar est lui aussi d’une beauté éternelle. Lieu hautement sacré pour les bouddhistes et les hindouistes, ainsi que les Böns et les jaïns, le Kailash signifie en tibétain le précieux joyau des neiges». Des pèlerins tibétains et indiens ont souvent préparé toute leur vie leur pèlerinage jusqu’ici. Participez à la kora, le tour du mont Kailash avec les pèlerins pendant 3 jours. Essayez de vous rendre au Kailash lors du festival Saga Dawa pour assister à un pèlerinage exceptionnel ! Admirez les troupeaux d’ânes sauvages et d’antilopes galopant sur les grands espaces tibétains. Même si le Tibet change à vitesse grand V, les paysages et les montagnes seront toujours aussi vertigineux de beauté et constituent à eux seuls une expérience inoubliable. Voir plus Temps de visite 3 à 4 jours Lhassa Art et Culture Architecture Monuments Musées Patrimoine mondial de l'UNESCO Le conseil de Sophie Écartez-vous des larges avenues et perdez-vous dans les ruelles tortueuses du quartier tibétain. Lors d’une balade à pied, découvrez l’architecture, les maisons de thé et les ateliers d’artisans du vieux Lhassa. Prévoyez plusieurs jours à Lhassa 3656 m pour vous acclimater avant de partir à l’assaut des beautés naturelles du plateau tibétain. Capitale du royaume du Tibet depuis le 7e siècle, Lhassa fut pendant des siècles interdite aux étrangers. Aujourd’hui, la cité accessible depuis 2006 en train depuis Pékin s’est transformée en grande ville chinoise. Le contraste entre l’imaginaire et la réalité est brutal. Mais malgré la modernité et la présence chinoise, Lhassa reste une cité fascinante. L’émerveillement devant ses sites sacrés est intact. La ville regorge de monuments à visiter, dont l’emblématique Palais du Potala, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Perchée sur la colline rouge, cette forteresse d’altitude est le symbole de la richesse de la culture bouddhiste tibétaine. Rendez-vous au magnifique temple de Jokhang, temple le plus sacré du pays. Édifié en 650, il abrite la fameuse statue du Bouddha, le Jowo. Montez sur les terrasses du Jokhang pour jouir d’un panorama exceptionnel sur la ville et le Potala. Empruntez le chemin de pèlerinage autour du temple, la kora du Barkhor. N’oubliez pas de visiter le magnifique palais d’été Norbulingka, havre de paix au cœur de la ville. Voir plus Temps de visite 2 à 3 jours Environs de Lhassa Art et Culture Architecture Monuments Patrimoine Randonnée Le conseil de Sophie Ne manquez pas la randonnée de quelques jours entre les monastères de Ganden à Samye. La ville de Lhassa regorge de visites et ses environs aussi. Le voyage initiatique se poursuit par la découverte des grandes universités monastiques de Séra et de Drepung, à quelques kilomètres du centre-ville. Le monastère de Drepung, plus grand monastère du Tibet, fut fondé en 1416 et devint par la suite le centre du pouvoir politique du Tibet. Le monastère de Séra, construit également au début du XVe siècle fut un grand centre d’études, il abrita jusqu’à 5 000 moines, dix fois plus qu’aujourd’hui. Plus loin, le monastère de Ganden est posé dans un site spectaculaire, dominant la vallée de la rivière Kyi-chu. Grand monastère construit au XVe siècle, il est apprécié pour son chemin de pèlerinage kora. Enfin un quatrième magnifique monastère à ne pas manquer Samye. Le cadre unique sur les rives du fleuve Yarlung Tsangpo, le Brahmapoutre, est simplement magique. Samye est le tout premier monastère construit au Tibet vers 775. La légende raconte que c’est ici que le Guru Rinpoche, grand sage indien, dû affronter les démons pour imposer le bouddhisme au Tibet au VIIIe siècle. Voir plus Temps de visite 2 jours Nam-tso Randonnée Merveilles naturelles Lac Nature Montagne Le conseil de Sophie passez quelques jours pour bien vous acclimater à Lhassa 3656 m avant de vous rendre au lac Nam-tso. À toutes saisons, soyez bien équipés car les nuits peuvent être glaciales même en été. Le lac salé Nam-tso, littéralement lac céleste » en tibétain, est une merveille de la nature accessible à quelques heures de route au nord de Lhassa. Immense lac sacré, long de plus de 70 km et d’environ 30 km de large, il attire de nombreux touristes et pèlerins. Situé en haute altitude à environ 4700 m, il est cerné de cimes enneigées dépassant 7 000 m d’altitude. L’été, les nomades et leurs troupeaux de yak s’installent sur les pâturages au bord du lac. La kora du Nam Tso est une balade extraordinaire à réaliser avec les pèlerins. Tout autour du lac, il n’est pas rare d’observer des animaux sauvages, yaks, antilopes et oiseaux migrateurs, canards sauvages, cormorans ou grues. Temps de visite 1 à 2 jours Monastère de Rongbuk Merveilles naturelles Montagne Monuments Points de vue Le conseil de Sophie Pour rejoindre Rongbuk, vous quittez la Friendship Highway, route de l’Amitié, pour emprunter une piste spectaculaire menant au monastère de Rongbuk. Attention, de nouvelles restrictions pour la protection de l’environnement ont été instaurées par le gouvernement chinois et l’accès au camp de base de l’Everest un peu plus haut n’est plus autorisé aux voyageurs de passage. Chomolungma est le nom tibétain de l’Everest 8 848 m, la plus haute montagne du monde. Qui n’a pas rêvé de voir l’Everest devant ses yeux ? Il n’est pas bien vu de le dire quand vous êtes en voyage au Népal, mais la vue sur l’Everest est encore plus grandiose depuis le versant tibétain. Côté népalais, un trek soutenu de deux semaines vous mène au camp de base avec un aperçu sur le sommet mais depuis le monastère de Rongbuk à 4 980 m d’altitude, la vue dégagée sur la face nord est époustouflante ! Considéré comme le monastère le plus haut du monde, il est surtout connu pour son emplacement extraordinaire au pied de l’Everest. Possibilité de dormir sur place. Temps de visite 1 journée Monastère de Sakya Architecture Monuments Patrimoine Le conseil de Sophie Découvrez une tradition ancestrale spécifique au monastère de Sakya. Chaque année, les moines réalisent un immense mandala avec du sable de couleurs. Cette œuvre d’art éphémère est détruite lors du Nouvel An tibétain, pour rappeler l’impermanence du monde terrestre. Si vous voyagez sur la route de l’Amitié, ne manquez pas cet imposant monastère situé à environ 150 km de Shigatse. Posé à 4 300 mètres d’altitude, le monastère de Sakya a des allures de forteresse avec son enceinte fortifiée. Il fut l’un des plus grands du Tibet et n’abrite aujourd’hui qu’une centaine de moines. Toutefois, il renferme de splendides bouddhas dorés, des peintures murales remarquables, des manuscrits et des thangkas. La bibliothèque du monastère est sans doute la plus importante du Tibet. Son architecture originale diffère des autres temples du Tibet et est inspirée de la structure des imposants monastères mongols. Temps de visite 1 à 2 jours Shigatse Architecture Marché Monuments Patrimoine Le conseil de Sophie Dans les environs, d’autres monastères moins connus méritent le détour. Celui de Shalu, datant du XIIe siècle, ravira les amateurs d’art et histoire avec son style architectural unique au Tibet. Vous pouvez aussi partir depuis Shalu pour une marche de deux jours jusqu’au petit village de Ngor. Shigatse, deuxième ville du Tibet située à près de 3900 m d’altitude, a joué un rôle important dans l’histoire de la région. Aujourd’hui, la culture chinoise a pris le dessus mais la ville abrite encore quelques vestiges, dont l’impressionnante forteresse dzong et le monastère de Tashilunpo. Au pied de la montagne Nyima, Tashilumpo est une merveille, l’exemple d’une cité-monastère du XVe siècle comme il en existait plusieurs au Tibet. Immense, organisée comme un petit village, elle abrite une statue du bouddha du Futur, Maitreya de 27 mètres. Chaque matin, à Shigatse, se tient le marché, un lieu propice aux rencontres avec les tibétains. Juste derrière, baladez-vous dans les petites rues pour admirer les quelques maisons traditionnelles et retrouver l’âme tibétaine. Voir plus Temps de visite 1 à 2 jours Tsaparang Architecture Monuments Patrimoine Site archéologique Le conseil de Sophie Profitez-en pour découvrir le monastère de Toling, situé à une vingtaine de kilomètres de Tsaparang. Cap vers le Tibet occidental pour découvrir l’ancien Royaume de Gugé établi au IXe siècle. Dans un cadre époustouflant, l’ancienne capitale, Tsaparang, a gardé plus d’âme et d’authenticité que les autres cités à l’ère chinoise. Ces vestiges d’inspiration népalaise et cachemirienne sont perchés sur un éperon rocheux. Déambulant dans les tunnels, grottes et escaliers de cette forteresse du toit du monde, on admire les peintures murales tout en gardant un œil sur le panorama qui s’étend devant nos yeux. Si vous voyagez dans la région du Kailash, ne manquez pas ce site archéologique majeur dans le désert occidental tibétain. Sophie,Journaliste voyages L'avis de Sophie Destination facilement accessible aujourd’hui, j’ai toujours le sentiment qu’un voyage au Tibet est une grande aventure à vivre. La puissance des éléments, la force du climat et les infrastructures oscillantes entre rigueur chinoise et décontraction himalayenne font du Tibet un voyage pas comme les autres. Attention, il est impossible de voyager de manière indépendante au Tibet, vous devez organiser préalablement votre voyage avec une agence de voyages pour obtenir les permis nécessaires et partir avec un guide local.
Oùse trouve les montagnes du Haut Atlas ? Le Haut Atlas est une chaîne de montagnes qui forme une barrière d’environ 750 km et borde l’océan Atlantique et la Méditerranée. Son point culminant est le Djebel Toubkal (4 167 m). Où se situe Toubkal ? Couvrant près de 39 000 ha, le parc national du Toubkal est situé à 70 km au sud de
RUSSIE Le territoire et les hommes HistoireL'histoire de la Russie est celle de la formation d'un vaste empire qui, du xe au xxe siècle, s'est peu à peu étendu, à partir des plaines de l'Europe orientale aux rives du Pacifique et aux montagnes d'Asie centrale. Le mot Russie » désigne un domaine où se sont rassemblés des peuples divers, en grosse […] Lire la suiteADJARÉcrit par Charles URJEWICZ • 730 mots L'une des nombreuses ethnies constituant la nation géorgienne. Les Adjar ou Adjareli » habitent dans la république autonome d'Adjarie située dans le sud-est de la Géorgie et faisant partie de cette dernière. Recensés jusqu'en 1926 ils étaient alors 71 390, ils sont désormais considérés comme Géorgiens. La république autonome d'Adjarie comptait 376 000 habitants au recensement de 2002, les Géor […] Lire la suiteALEXANDRE IAROSLAVITCH NEVSKI 1220-1263Écrit par Wladimir VODOFF • 429 mots Fils de Iaroslav Vsevolodovitch, prince héréditaire de Pereïslav-Zalesski — au nord de Moscou —, le jeune Alexandre apparaît d'abord comme le brillant second de son père, devenu grand-prince de Vladimir. Il se voit confier notamment la fonction de prince de Novgorod au moment où les territoires russes occidentaux sont assaillis par leurs voisins Suédois, chevaliers Teutoniques, tribus lituanienn […] Lire la suiteALEXIS Ier MIKHAÏLOVITCH 1629-1676 tsar de Russie 1645-1676Écrit par Jean-Pierre ARRIGNON • 380 mots Fils unique du tsar Michel Romanov, Alexis, homme cultivé et réputé pour sa très grande douceur », était en réalité un conservateur dévot, qui laissa le pouvoir entre les mains de ses parents E. Miloslavski, V. I. Morozov, de ses favoris A. Matveïev ou du patriarche Nikon. Le long règne d'Alexis 1645-1676 est loin d'être paisible à l'intérieur, la corruption, la multiplication des taxes […] Lire la suiteANDRÉ BOGOLIOUBSKI 1111 grand-prince de Vladimir 1157-1174Écrit par Wladimir VODOFF • 423 mots Fils du prince Iouri Georges Dolgorouki et d'une princesse polovtsienne, André Bogolioubski est élevé dans la principauté de Rostov-Souzdal où règne son père. Contre son gré, il doit participer à des expéditions lointaines qui procurent à Iouri le titre de prince de Kiev. Mais, dès 1155, André quitte définitivement Kiev et le sud de la Russie pour s'installer dans le pays de Rostov », où l'ari […] Lire la suiteANNEAU D'ORÉcrit par Olga MEDVEDKOVA • 4 054 mots • 2 médias Dans le chapitre "Vladimir" … Vladimir, dont les monuments les plus prestigieux, après ceux de Kiev et de Novgorod datent du xii e siècle, est située à 190 kilomètres au nord-est de Moscou, sur les bords de la Kliazma. La ville est connue depuis 1108. Les premières églises y furent érigées par les princes kiéviens Vladimir Vsevolodovitch Monomaque 1053-1125 et Iouri Dolgorouki années 1090-1157. Mais c'est seulement sous […] Lire la suiteĀQĀ MOHAMMAD KHĀN ou AGHĀ MUḤAMMAD KHĀN 1742?-1797 shāh de Perse 1796-1797Écrit par Jean CALMARD • 1 094 mots Réunificateur de la Perse après la désagrégation de l'empire de Nāder Shāh 1736-1747 et la période troublée de luttes pour la succession de Karim Khān Zand 1750-1779, Āqā Mohammad Khān est le fondateur de la dynastie des Qādjār 1794-1925 sous laquelle la Perse subit des changements profonds ; d'une monarchie orientale médiévale, elle se transforma en une monarchie constitutionnelle ayant les […] Lire la suiteAVVAKUM PETROVITCH 1620/21-1682Écrit par Pierre PASCAL • 1 195 mots Après les guerres de religion, l'Église catholique éprouva un besoin de réforme qui entraîna plus tard une division entre modérés et rigoristes. De même, après le désordre moral et religieux du temps des troubles » 1584-1613, l'élite du clergé russe commença la réforme d'où sortit le schisme raskol des vieux-croyants staroviery . Le plus ardent des réformateurs, devenu docteur et marty […] Lire la suiteBASILE III IVANOVITCH 1479-1533 grand-prince de Moscou 1505-1533Écrit par Wladimir VODOFF • 299 mots Fils d'Ivan III et de Sophie Paléologue, Basile, devenu grand-prince de Moscou dès 1505, peu avant la mort de son père, achève l'unification de la Russie par l'annexion officielle de la cité de Pskov 1510 et de la grande-principauté de Riazan en 1517. Reprenant la guerre contre l'État polono-lituanien, il entre dans Smolensk en 1514, mais ses troupes sont incapables de poursuivre l'offensive. La […] Lire la suiteBOLOTNIKOV IVAN ISSAÏEVITCH mort en 1608Écrit par Jean-Pierre ARRIGNON • 594 mots Chef du soulèvement populaire qui éclate dans le sud-ouest de la Russie en 1606-1607 et qui menace un moment l'ordre social, après l'accession au trône du tsar Chouïski 1606-1610, représentant de la haute noblesse. Né serf du prince Teliatevski, Bolotnikov aspire tout jeune à la liberté, qu'il obtient en s'enfuyant chez les cosaques du Don. Capturé peu après par les Tatars, il est vendu comme es […] Lire la suiteBORIS GODOUNOV 1551 tsar de Russie 1598-1605Écrit par Wladimir VODOFF • 392 mots • 1 média Descendant d'une famille noble d'origine tatare mais russifiée depuis le xiv e siècle, Boris Godounov s'impose à la tête de l'État moscovite vers 1587, comme conseiller du tsar Théodore Fedor, fils et successeur d'Ivan le Terrible et marié à la sœur de Boris. Quand le tsar meurt sans laisser d'héritier son unique frère, le tsarevitch Dmitri, ayant péri en 1591 dans des circonstances troubles, […] Lire la suiteBOURIATESÉcrit par Françoise AUBIN • 2 387 mots Dans le chapitre "La colonisation russe" … Au xvii e siècle s'amorcent les premiers contacts avec les Russes, lorsque vers 1620-1630 apparaissent les Cosaques partis de leur propre initiative à la découverte de la Sibérie ; viennent ensuite les commerçants attirés par les fourrures, l'or, l'argent, les pierres précieuses, et les paysans en rupture de servage. En 1640 et 1660, pour tenir en main le pays bouriate, les autorités russes y é […] Lire la suiteBOYARDÉcrit par Wladimir VODOFF • 707 mots Terme attesté dans les langues slaves orientales russe sing. bojarin , plur. bojare et méridionales sous la forme boljarin , boyard » sert à désigner les membres de l'aristocratie. En Russie, le groupe des boyards a une double origine la truste princière droujina ; l'aristocratie terrienne locale. Toutefois, l'attribution de terres aux membres de la droujina entraîna une fusion des […] Lire la suiteCAPO D'ISTRIA JEAN comte de 1776-1831Écrit par Universalis • 533 mots Homme d'État grec qui joua un grand rôle dans la diplomatie russe sous le règne d'Alexandre I er et dans la lutte de la Grèce pour son indépendance. Peu après que la Russie et la Turquie eurent chassé les Français des îles Ioniennes et eurent regroupé celles-ci dans la république des îles Ioniennes ou Heptanèse 1799, Capo d'Istria participa à la rédaction de la seconde constitution du nouvel Ét […] Lire la suiteCASPIENNE, géopolitiqueÉcrit par Garik GALSTYAN • 7 458 mots Avec une superficie de près de 400 000 kilomètres carrés, la mer Caspienne est la plus grande étendue d'eau continentale du monde. Elle est entourée d'un premier cercle de pays, constitué par la Russie, l'Azerbaïdjan, le Turkménistan, le Kazakhstan et l'Iran. Cinq autres États, positionnés en une sorte de croissant méridional, sont directement liés à la région caspienne la Turquie, la Géorgie, […] Lire la suiteCATHERINE II DE RUSSIE 1729-1796Écrit par François-Xavier COQUIN • 5 135 mots • 2 médias Dans le chapitre "Le mariage de la petite princesse allemande" … Rien ne semblait prédestiner la princesse Sophie Augusta Frédérique d'Anhalt-Zerbst, née à Stettin le 2 mai 1729, au trône impérial de Russie. Fille du prince Chrétien-Auguste et de Jeanne de Holstein-Gottorp autre petite principauté prussienne, dont elle paraît avoir hérité l'intelligence et la vitalité, la future Catherine II n'avait connu à Stettin, dont son père était gouverneur, qu'une enf […] Lire la suiteCATHERINE II impératrice de RussieÉcrit par Sylvain VENAYRE • 224 mots • 1 média Épouse de Pierre III, qu'elle allait rapidement détrôner à la suite d'un coup d'État militaire, en juillet 1762, Catherine II laissa à sa mort, en 1796, le souvenir du plus glorieux règne en Russie depuis celui de Pierre I er le Grand, le grand-père de Pierre III. Elle a unifié l'Empire d'un point de vue législatif et administratif et codifié les privilèges. Elle a considérablement agrandi le ter […] Lire la suiteCATHERINE Ire 1684-1727 impératrice de Russie 1725-1727Écrit par Pierre KOVALEWSKY • 500 mots Quand les Russes mettent Marienbourg à sac en 1702, Marthe Skavronskaïa fait partie du butin. Les témoignages postérieurs auront beau jeu, connaissant l'origine modeste de l'impératrice, de dénigrer sa taille petite et ramassée », son teint fort basané », son maintien sans air ni grâce ». Il faut croire pourtant qu'elle ne manquait pas de charme, à en juger par sa biographie orpheline d'un […] Lire la suiteCHARLES XII 1682-1718 roi de Suède 1697-1718Écrit par Claude NORDMANN • 2 352 mots • 1 média Dans le chapitre "La coalition de 1700 et les succès suédois" … Les voisins de la Suède – l'électeur de Saxe et roi de Pologne, Auguste II, le roi de Danemark-Norvège, le tsar Pierre I er et le Brandebourg-Prusse – comptaient sur les difficultés de Charles XII, monarque de dix-sept ans, à peine sorti de la tutelle de la régence, pour évincer la Suède de la Baltique et la chasser de ses têtes de pont, en profitant du mécontentement qu'avait suscité dans la no […] Lire la suiteCHOUÏSKI LESÉcrit par Wladimir VODOFF • 358 mots Descendants de la dynastie de Souzdal Nijni Novgorod, dont l'indépendance politique prit fin sous le règne du grand-prince de Moscou Basile I er 1389-1425, les princes Chouïski doivent leur nom à la localité de Chouïa aujourd'hui dans l' oblast d'Ivanovo. Passés au service de la monarchie moscovite, les Chouïski jouent un rôle important dans l'histoire de l'État russe du xv e et du xvi e […] Lire la suiteCODES RUSSESÉcrit par Wladimir VODOFF • 966 mots Le plus ancien code judiciaire russe est la Russkaja Pravda Justice russe , conservée dans deux rédactions. La première, dite rédaction brève, est généralement attribuée au règne de Iaroslav Jaroslav le Sage 1016-1054 pour la première partie, à celui de ses fils av. 1073 pour la deuxième, à la fin du xi e siècle pour la dernière partie ; la compilation de l'ensemble se situerait à la li […] Lire la suiteCONQUÊTE DE KIEV PAR OLEGÉcrit par Vincent GOURDON • 215 mots En 882, le prince Varègue Oleg 882-912 ?, déjà maître de Novgorod depuis la mort de son parent Riourik, s'empare de Kiev. S'unifie alors, sous l'égide d'une dynastie scandinave, les Riourikides, l'espace occupé par les Slaves orientaux, qui commence à prendre au ix e siècle le nom de Rous, et est fondée autour de la nouvelle capitale, Kiev, la première véritable formation étatique russe. Celle- […] Lire la suiteCOSAQUESÉcrit par Jean-Pierre ARRIGNON • 763 mots • 1 média Nom donné aux populations semi-nomades formant des communautés militaires indépendantes dans les bassins du Don, du Terek et du Kouban. Le mot, d'origine turco-tatare, désigne tout homme libre, tout guerrier indépendant. Aux xiv e et xv e siècles, les services de ces Cosaques Tatars furent utilisés tant par les Italiens installés en Crimée que par les princes russes. À partir du xvi e siècle, o […] Lire la suiteDIMITRI IV DONSKOÏ 1350-1389 grand-prince de Moscou 1359-1389Écrit par Wladimir VODOFF • 559 mots Lorsqu'il succède à son père, Ivan II mort en 1359, comme prince de Moscou, le jeune Dimitri se trouve sous la tutelle politique du métropolite Alexis mort en 1378. Celui-ci lui obtient, par ses démarches à la Horde d'Or, le titre de grand-prince de Vladimir 1362, ravi depuis 1359 par le prince de Souzdal-Nijni-Novgorod. Devenu majeur, Dimitri, poursuivant la politique de ses prédécesseurs, […] Lire la suiteDISPARITION DE LA POLOGNEÉcrit par Sylvain VENAYRE • 215 mots En 1795, conséquence tout autant de la voracité de ses voisins que d'un siècle d'affaiblissement politique et économique, la Pologne disparaissait. Dès 1772, la Russie de Catherine II l'avait envahie et avait procédé à un premier partage du pays avec ses alliés autrichien et prussien. La Pologne était alors passée de 733 000 à 522 000 km 2 , perdant 4 500 000 habitants sur un total initial de 11 4 […] Lire la suiteDROUJINAÉcrit par Wladimir VODOFF • 100 mots Formé sur drug ami, le terme droujina družina est utilisé dans les sources russes les plus anciennes pour désigner la truste du prince x e -XII e s., dont les membres constituaient le noyau de l'armée princière. À l'intérieur de la droujina, on distingue un groupe d' anciens » staršaka družina qui forment l'embryon du futur conseil des boyards » Bojarskaja duma . Progressiveme […] Lire la suiteÉLISABETH PETROVNA 1709-1762 impératrice de Russie 1741-1762Écrit par Jean-Louis VAN REGEMORTER • 233 mots Souveraine qui doit son importance historique à sa valeur de symbole la révolution de palais 25 nov. 1741, qui place sur le trône la fille de Pierre le Grand, marque la revanche de la garde impériale sur les Allemands qui dominaient la Russie depuis 1730. Au cours du règne, une série de hasards heureux confirment cette revanche pendant la guerre de Sept Ans, l'armée russe met Frédéric II aux […] Lire la suiteESTONIEÉcrit par Céline BAYOU, Suzanne CHAMPONNOIS, Jean-Luc MOREAU • 9 150 mots • 4 médias Dans le chapitre "La Réforme Germaniques et Suédois" … Le ralliement d'une partie des propriétaires germaniques aux thèses de Luther en 1525 bouleversa le pays estonien en marquant la fin du pouvoir romain, sans la remplacer par une autorité reconnue par tous. Le tsar de Russie Ivan IV profita de cet affaiblissement de l'Ordre pour attaquer la Livonie et l'Estlandie. Le pays fut déchiré par la guerre 1558-1582. L'Ordre de Livonie s'y épuisa et disp […] Lire la suiteÉTATS GÉNÉRAUX, RussieÉcrit par Wladimir VODOFF • 409 mots Par analogie avec l'histoire de France, on désigne ainsi les assemblées convoquées par les tsars de Moscou, assemblées qui portèrent en russe le nom de Zemskij sobor , ou encore Soviet vseja zemli Conseil de tout le pays. 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L'instauration de la Réforme luthérienne, sous l'impulsion parfois modératrice des évêques Martinus Skytte 1528-1550 et Michael Agricola 1550-1557, n'en fut que l'un des aspects. Tout aussi décisifs furent la mise sur pied d'une administration plus eff […] Lire la suiteFRÉDÉRIC II DE PRUSSE 1712-1786Écrit par Michel EUDE • 3 140 mots • 2 médias Dans le chapitre "Les événements du règne" … Fils du prince héritier le futur Frédéric-Guillaume I er , qui devait régner de 1713 à 1740 et de Sophie-Dorothée de Hanovre, Frédéric naît à Berlin. C'est à sa gouvernante Mme de Rocoules et à son précepteur Duhan de Jandun, protestants émigrés après la révocation de l'édit de Nantes, que le futur roi de Prusse doit son goût pour la langue et la littérature françaises. Bien vite apparaît la més […] Lire la suiteGERMAINS ORIENTAUX, archéologie et artÉcrit par Michel KAZANSKI • 4 230 mots • 12 médias Dans le chapitre "L'époque romaine Ier-IVe s." … Pline et Tacite ont décrit la Germania , vaste territoire compris entre la Rhénanie à l'ouest et le bassin de la Vistule et les Carpates à l'est. Ils distinguaient trois principaux groupes de Germains en Rhénanie, ceux qu'ils appellent les fils du dieu Mannus », dans la région de l'Elbe, les Suèves et, enfin, à l'est, les Vandilii. Selon l' archéologue allemand Rolf Hachmann, ces trois groupes […] Lire la suiteGOUVERNEMENT, RussieÉcrit par Jean-Louis VAN REGEMORTER • 250 mots L'oukaze du 18 décembre 1708 partageait l'Empire russe en huit gouvernements » pour les besoins de l'armée, mais, comme circonscription administrative de base, le gouvernement » naît avec le Règlement du 7 novembre 1775 qui divisait le pays en cinquante provinces comprenant chacune une population de 300 000 à 400 000 habitants du sexe masculin. La réforme visait à parachever l'unité nationale, […] Lire la suiteGRAND-RUSSIENÉcrit par Wladimir VODOFF • 240 mots En russe velikorus ou velikoros . L'expression Grand-Russien » est apparue au xv e siècle pour désigner le rameau septentrional des Slaves orientaux, appelés tous jusque-là Russes », au moment où se dessinait la différence entre trois groupes linguistiques, russe, ukrainien et biélorussien. Ethniquement, le groupe russe procède du brassage des éléments slaves et finnois qui se produisit au […] Lire la suiteGUSTAVE III 1746-1792 roi de Suède 1771-1792Écrit par Universalis • 592 mots Roi de Suède 1771-1792, né le 24 janvier 1746 à Stockholm, mort le 29 mars 1792 à Stockholm. Fils aîné du roi Adolphe Frédéric 1710-1771, Gustave est un partisan intelligent et cultivé des Lumières. En 1766, il épouse la fille du roi Frédéric V de Danemark 1723-1766, Sofia Magdalena 1746-1813. Il accède au trône en 1771. Le pouvoir royal est alors affaibli par la souveraineté du Riksdag […] Lire la suiteHORDE D'ORÉcrit par Françoise AUBIN • 643 mots • 2 médias Nom sous lequel est connu le khānat fondé dans les plaines russes, au nord de la mer Noire et de la Caspienne, par la branche gengiskhanide aînée au xiii e siècle . La région, occupée au sud par des nomades de race turque, les Kiptchak ou Coman ou Polovtsy, au nord par les Bulgares de la Volga et les principautés russes, est conquise en 1222/23 par les Mongols que commandent Jebe et Sübötei. […] Lire la suiteIAKOUTES ou YAKOUTESÉcrit par Anca STAHL • 599 mots Au nombre de 432 000 lors du recensement de 2002, contre 241 000 en 1926, les Iakoutes habitent la Iakoutie, ou Sakha, où ils représentent 45,5 p. 100 de la population. Leur langue fait partie du groupe linguistique turco-tatar. D'après la tradition, ils seraient venus de la région du lac Baïkal au cours du xiii e siècle sous la pression des tribus bouriates, introduisant le cheval dont le lait c […] Lire la suiteIAROSLAVLÉcrit par Pierre CARRIÈRE • 306 mots Capitale de la région homonyme de la fédération de Russie, Iaroslavl est une cité de la haute Volga au passé prestigieux. Fondée par Iaroslav le Sage au début du xi e siècle sur la rive droite de la Volga, dans un site rappelant celui de Moscou, la ville a été longtemps une étape cardinale sur la route reliant la capitale au port d'Arkhangelsk. Elle connut son âge d'or au xvii e siècle lorsque s […] Lire la suiteIAROSLAV VLADIMIROVITCH LE SAGE 978-1054 prince de Kiev 1019-1054Écrit par Wladimir VODOFF • 282 mots Prince de Novgorod en 1010, Iaroslav montre des velléités d'indépendance à l'égard de son père, Vladimir le Grand. Sorti vainqueur des luttes fratricides qui suivirent la mort de celui-ci 1015-1019, il s'installe à Kiev, mais doit, de 1024 à 1034, reconnaître la souveraineté de son frère Mstislav sur la rive gauche du Dniepr. La politique extérieure de Iaroslav continue celle de son père au no […] Lire la suiteIVAN Ier DANILOVITCH KALITA 1304-1341 grand-prince de Moscou 1325-1341Écrit par Wladimir VODOFF • 223 mots Après avoir secondé son frère Iouri, Ivan lui succède en 1325 à la tête de la principauté de Moscou, fondée à la fin du xiii e siècle par leur père, Daniel. Le nouveau prince continue la lutte menée par son aîné contre la principauté de Tver pour l'obtention du titre de grand-prince de Vladimir, c'est-à-dire pour l'hégémonie de la Russie du Nord-Est. En 1337, il s'offre pour réprimer une révolte […] Lire la suiteIVAN III LE GRAND 1440-1505 grand-prince de Moscou 1462-1505Écrit par Wladimir VODOFF • 478 mots • 1 média Grand-prince en 1462, Ivan hérite de son père, Basile II, non seulement son titre mais aussi un domaine princier oudel , suffisamment important pour lui assurer la suprématie sur ses frères, dont les territoires seront presque tous annexés durant le règne. L'unification de la Russie du Nord-Est sous l'égide de Moscou progresse rapidement la fin de l'indépendance de Novgorod 1478 quadruple l […] Lire la suiteIVAN IV COURONNÉ TSARÉcrit par Vincent GOURDON • 203 mots • 1 média Ivan IV, dit le Terrible 1533-1584, n'a que trois ans lorsqu'il succède à son père Basile III comme grand-prince de Russie. Maintenu sous la tutelle de sa mère Hélène Glinskaïa, puis sous l'influence des Grands, il n'accède au pouvoir qu'en 1547, lorsqu'il se fait couronner tsar par le métropolite Macaire. Ce dernier, qui l'a formé, est convaincu du rôle providentiel désormais offert à Moscou, d […] Lire la suiteIVAN IV LE TERRIBLE 1530-1584Écrit par Constantin de GRUNWALD • 1 812 mots • 3 médias Dans l'histoire de l'ancienne Russie, il est difficile de trouver une figure plus controversée que celle d'Ivan IV . Tyran sanguinaire pour les uns, il est considéré par d'autres comme un des hommes qui a le plus contribué à la grandeur de son pays. Son caractère comportait un élément pathologique qui finit par dégénérer en cruauté démentielle. Les circonstances dans lesquelles s'est déroulée son […] Lire la suiteJEAN II CASIMIR 1609-1672 roi de Pologne 1648-1668Écrit par Universalis • 477 mots Roi de Pologne 1648-1668 né le 22 mars 1609 à Cracovie Pologne, mort le 16 décembre 1672 à Nevers France. Deuxième fils de Sigismond III Vasa – qui règne sur la Pologne et, de 1593 à 1599, sur la Suède –, Jean Casimir se bat à partir de 1635 aux côtés des Habsbourg, durant la guerre de Trente Ans. Fait prisonnier par les Français sur la route d'Espagne où il se rendait pour prendre ses fon […] Lire la suiteKALMOUKSÉcrit par Françoise AUBIN • 1 488 mots Dans le chapitre "Les Kalmouks dans l'Empire russe" … Des Kalmouks étaient restés en Russie, retenus sur la rive droite par une débâcle de la Volga. Certains – des Torgūt en majorité – participent à la révolte de Pugačëv en 1773. La Grande Catherine, en châtiment, retire aux Torgūt le gouvernement des Kalmouks, qu'ils avaient conservé depuis l'arrivée en Russie. Le titre de khān ayant disparu en même temps que son titulaire Ubaši, il ne restait qu'u […] Lire la suiteKAZAKHSTANÉcrit par Isabelle OHAYON, Arnaud RUFFIER, Denis SINOR, Julien THOREZ, Universalis • 8 861 mots • 5 médias Dans le chapitre "Souverainetés russe et soviétique" … Les revers essuyés par les Kazakhs aux prises avec les Oirats retardèrent sans aucun doute l'émergence d'un État kazakh unifié et firent même décliner le niveau général de la vie culturelle. Ils rendirent également les Kazakhs moins capables encore de résister aux empiètements de la Russie depuis le nord. La progression vers la steppe kazakhe débuta par la construction d'une ligne de forts – Omsk […] Lire la suiteKAZAN PRISE DE 1552Écrit par Vincent GOURDON • 193 mots En s'emparant définitivement du khanat mongol de Kazan, que son grand-père Ivan III n'avait que temporairement annexé en 1487, Ivan le Terrible, premier des grands-princes moscovites à s'être fait couronner tsar, affirme dès les débuts de son règne 1547-1584 la nouvelle dimension prise par son État, alors en pleine restructuration autocratique. Longtemps vassale de la Horde d'or et devant payer […] Lire la suiteKHAZARSÉcrit par Gérard NAHON • 514 mots • 1 média Peuple apparenté aux Turcs, qui établit un empire entre la mer Noire et la mer Caspienne du vii e au x e siècle, les Khazars nous sont connus par des sources arabes, hébraïques et chinoises principalement . Ils s'opposèrent à plusieurs reprises à l'Empire byzantin et aux Arabes. Ils eurent, selon le géographe arabe al-Istakhrī, un régime de double royauté, avec un khāqān et un roi. Leurs relati […] Lire la suiteKHMELNITSKI BOGDAN MIKHAÏLOVITCH 1595 par Jean-Pierre ARRIGNON • 486 mots Cosaque né à Pereïaslavl dans une famille de petite noblesse ukrainienne, Bogdan Khmelnitski reçut une solide instruction à Kiev puis à Lvov ; outre l'ukrainien, sa langue natale, il connaissait le latin, le polonais et le russe. Il acquit une solide formation militaire en participant aux campagnes des Cosaques Zaporogues contre les Turcs ; fait prisonnier, il ne fut libéré que deux ans plus tard. […] Lire la suiteKIEVÉcrit par Richard Antony FRENCH, Yann RICHARD, Universalis • 2 562 mots • 3 médias Dans le chapitre "La première capitale de la Russie kiévienne" … Les Varègues s'emparent de Kiev au milieu du ix e siècle, puis forment une élite dirigeante avec les Slaves. Kiev connaît un essor rapide grâce à son emplacement favorable un site défensif sur les hautes rives du Dniepr , au cœur d'une riche région agricole, entouré de villes slaves plus anciennes. Vers 882, le prince Oleg, déjà maître de Novgorod, s'empare de Kiev pour en faire la capitale du […] Lire la suiteKOMI & KOMI PERMIAKÉcrit par Charles URJEWICZ • 977 mots Les Komi habitent principalement la région nord-est de la partie européenne de la Russie et se concentrent dans la république des Komi. Connus sous le nom de Zyriane, à l'époque tsariste, les Komi s'appellent eux-mêmes Komi-Morte, morte signifiant homme, ou Komi-Voïtir, voïtir voulant dire peuple. Un groupe komi, les Izva-Tas les gens de la rivière Ijma, vit le long des cours moyens des rivièr […] Lire la suiteKOŚCIUSZKO TADEUSZ ANDRZEJ 1746-1817Écrit par Zofia BOBOWICZ-POTOCKA • 1 349 mots Général polonais, célèbre à la fois pour avoir joué un rôle important dans la guerre d'Indépendance des États-Unis et pour avoir dirigé le soulèvement du peuple polonais en 1794. Né en Lituanie, dans une famille de moyenne noblesse, Tadeusz Kościuszko fut élève à l'école des cadets de Varsovie 1765-1769 ; il s'y distingua par ses dons exceptionnels et fut envoyé comme boursier du roi en France, […] Lire la suiteKOSTIENKIÉcrit par Marie-Thérèse BOINAIS • 813 mots Le complexe de gisements découverts, dès 1879, à Kostienki, sur la rive droite du Don, à une trentaine de kilomètres de Voronej, en Russie, et fouillés depuis à diverses reprises notamment par P. P. Efimenko, P. I. Boriskovski et N. D. Praslov, apporte des données capitales pour la connaissance du Paléolithique supérieur en Europe centrale et orientale. Ces sites d'habitat sont représentatifs du […] Lire la suiteKOTOCHIKHINE GRIGORI KARPOVITCH 1630 par Wladimir VODOFF • 138 mots Sous-secrétaire podiatchi au Bureau des ambassadeurs Posolski prikaz, Grigori Karpovitch Kotochikhine participe aux pourparlers avec la Suède en 1658 et en 1661, mais, stipendié par le roi de Pologne, il doit s'enfuir de Moscou pour éviter une accusation d'espionnage 1664 ; réfugié à Stockholm, il y est condamné à mort pour meurtre. Pendant son exil, il rédige, à la demande du gouvernement […] Lire la suiteKOURBSKI ANDREÏ MIKHAÏLOVITCH 1528-1583Écrit par Wladimir VODOFF • 448 mots De vieille souche nobiliaire, descendant des princes de Iaroslavl, le prince Andreï Mikhaïlovitch Kourbski apparaît déjà parmi les conseillers du jeune tsar Ivan IV, ce groupe qu'il appellera plus tard lui-même Izbrannaja Rada le Conseil choisi ». On le trouve aux côtés du monarque lors de la prise de Kazan' en 1552. Jusqu'au début des années 1560, il jouit d'une faveur particulière. Mais la […] Lire la suiteKOUTOUZOV MIKHAÏL ILLARIONOVITCH GOLENICHTCHEV 1745-1813 prince de SmolenskÉcrit par Daria OLIVIER • 578 mots Sauveur de la patrie et l'un des plus éminents chefs d'armée de toute l'histoire de Russie, Mikhaïl Koutouzov est allié à d'illustres familles. Instruit, polyglotte, il semble destiné à une carrière de courtisan ; mais il choisit l'armée et entre à l'école d'artillerie. Il voue un culte à Pierre le Grand, dont il reçoit un enseignement posthume par l'intermédiaire des grands capitaines qui furent […] Lire la suiteLADISLAS IV VASA 1595-1648 roi de Pologne 1632-1648Écrit par Universalis • 526 mots Roi de Pologne 1632-1648, né le 9 juin 1595 à Cracovie, mort le 20 mai 1648 à Merecz. Ladislas a quinze ans lorsque son père, Sigismond III Vasa, profite de l'occupation de Moscou par les troupes polonaises pendant les troubles qui suivent la mort de Boris Godounov 1605 pour le faire élire tsar de Russie en 1610. Par cette élection, qui ne sera jamais concrétisée par l'accession au trône mos […] Lire la suiteLA VIE DE L'ARCHIPRÊTRE AVVAKUM, Petrovitch Avvakum - Fiche de lectureÉcrit par Georges NIVAT • 1 044 mots La Vie de l'archiprêtre Avvakum écrite par lui-même et sa dernière épître au tsar Alexis 1672 sont un extraordinaire document qui fait face d'un côté au Moyen Âge russe, dont ce texte est peut-être le dernier reflet, d'autre part au xx e siècle russe, dont il annonce les formes d'écriture les plus audacieuses. Avvakum env. 1620-1682, le vaillant archiprêtre, ancêtre de tous les exilés russe […] Lire la suiteLE PRINCE JEAN-BAPTISTE 1734-1781Écrit par Olga MEDVEDKOVA • 998 mots Jean-Baptiste Le Prince naquit le 17 septembre 1734 à Metz dans la famille d'un maître sculpteur doreur. Vers dix-sept ans, il obtint une pension du maréchal de Belle-Isle, gouverneur de Metz, et fit partie de sa suite quand ce dernier se rendit à Paris, où il devint bientôt l'élève de François Boucher. En 1752, il épousa Marie Guiton, qui avait deux fois son âge et une certaine fortune. Il s'en s […] Lire la suiteLETTONIEÉcrit par J. A. ANDRUPS, Céline BAYOU, Suzanne CHAMPONNOIS • 8 218 mots • 4 médias Dans le chapitre "Le duché de Courlande 1561-1795" … Le grand-duc Gotthard Kettler révéla dans ses nouvelles fonctions des capacités commerciales remarquables que prolongèrent ses successeurs. Ils firent construire une flotte marchande qui bientôt sillonna toutes les mers du globe. Ils acquirent plusieurs comptoirs, Tobago aux Antilles et Saint-André aux portes de l'Afrique. Pendant près de deux cent cinquante ans, le duché de Courlande eut une exi […] Lire la suiteLITUANIEÉcrit par Céline BAYOU, Suzanne CHAMPONNOIS, SEALEY, Universalis • 8 126 mots • 4 médias Dans le chapitre "Du joug russe à l'éveil national" … Au terme des trois partages entre l'Autriche, la Prusse et la Russie, la Lituanie cessa d'exister. Elle fut annexée en 1795 à l'empire tsariste et devint pour près de cent vingt ans une simple province russe. Le troisième partage sépara définitivement le destin de la Lituanie de celui de la Pologne même si, lors des soulèvements anti-russes de 1831 et de 1863, des Lituaniens participèrent à la l […] Lire la suiteMARÉCHAL DE LA NOBLESSEÉcrit par Jean-Louis VAN REGEMORTER • 342 mots Avec la table des rangs čin en 1722, Pierre le Grand avait achevé de soumettre la noblesse à l'État en calquant la hiérarchie nobiliaire sur la pyramide des grades. Mais tout en refusant d'accorder à la classe dirigeante une organisation corporative à l'échelon national, il ne méconnaissait pas la nécessité de développer son esprit civique en lui confiant localement des responsabilités propres […] Lire la suiteMARI, ethnieÉcrit par Charles URJEWICZ • 879 mots Connus dans le passé sous le nom de Tchérémisse ce nom apparaît dans les manuscrits du x e siècle, les Mari se nomment eux-mêmes mar , mari , marii , mar signifiant homme. Ils vivent essentiellement dans les régions centrales de la Volga. Environ 345 000 d'entre eux habitaient la république des Mari ou Marii El. La région autonome des Mari a été créée en 1920, avant de devenir en 1936 républ […] Lire la suiteMAZEPPA IVAN STEPANOVITCH 1644-1709Écrit par Jean BÉRENGER • 206 mots Hetman des Cosaques, Mazeppa est issu d'une famille noble de l'Ukraine. Élevé à la cour du roi de Pologne Jean Casimir, une histoire de cœur l'oblige à s'enfuir chez les Cosaques du Dniepr, dont il devient l'un des chefs. En 1687, lors d'une visite à Moscou, il gagne la faveur du tsar Pierre le Grand, achète au tout-puissant Basile Golitsyne la charge d'hetman des Cosaques et souhaite assurer l'in […] Lire la suiteMÉDITERRANÉE HISTOIRE DE LAÉcrit par André BOURDE, Georges DUBY, Claude LEPELLEY, Jean-Louis MIÈGE, Universalis • 18 454 mots • 12 médias Dans le chapitre "L'écroulement de la puissance ottomane" … De fait, le dynamisme de la puissance ottomane s'est émoussé au cours du siècle. Malgré la prospérité de certains emporiums orientaux comme Bagdad ou Alep, malgré l'opulence démesurée des sultans de Constantinople, la léthargie économique gagne les régions continentales de l'Empire, soumises à une administration corrompue et incapable, dominées par les oligarchies militaires graduellement devenues […] Lire la suiteMENCHIKOV ALEXANDRE DANILOVITCH prince 1673-1729Écrit par Pierre KOVALEWSKY • 316 mots D'origine très modeste et d'une instruction élémentaire, Alexandre Menchikov devient dès l'enfance un compagnon de jeu puis de travail de Pierre le Grand, auquel il est dévoué cœur et âme. C'est cette confiance que l'empereur a en son collaborateur qui explique son élévation extraordinaire et conforme ni à ses talents ni à ses possibilités intellectuelles. C'est un homme orgueilleux et qui ne conn […] Lire la suiteMICHEL FEODOROVITCH ROMANOV 1596-1645 tsar de Russie 1613-1645Écrit par Universalis • 442 mots Tsar de Russie 1613-1645, né le 22 12 selon le calendrier grégorien juillet 1596, mort le 23 13 juillet 1645 à Moscou. Petit-fils de Nikita Romanovitch Romanov et fils de Fedor Nikititch Romanov, Michel Feodorovitch Romanov est, par sa mère, le neveu du dernier tsar de la maison de Riourik, Fedor I er r. 1584-1598. Lorsque le Zemskij Sobor états généraux se réunit en février 1613 pour é […] Lire la suiteMIGRATIONSÉcrit par Paul-André ROSENTAL • 9 594 mots • 1 média Dans le chapitre "La fabrication politique des flux de mobilité" … Le rôle important de toutes ces institutions intermédiaires ne saurait faire oublier le rôle des pouvoirs dans l'orientation, voire la fabrication, des flux de mobilité. Au début du II e millénaire, en Europe, ce sont au premier chef les seigneurs féodaux et l'Église qui se disputent la main-d'œuvre. Les ordres ecclésiastiques – notamment les Cisterciens – multiplient les fondations d'abbayes a […] Lire la suiteMISSIONSÉcrit par Jean BAUBÉROT, Henry DUMÉRY, Antonin-Marcel HENRY, Anastasios YANNOULATOS • 17 262 mots • 6 médias Dans le chapitre "La Russie" … La première période d'évangélisation de la Russie s'étend du baptême des habitants de Kiev 981 à la conquête mongole 1240. Au xi e siècle, grâce à des princes vigoureux comme Vladimir, à des évêques inspirés comme saint Léonce † 1077, l'apôtre de Rostov, à des moines comme saint Théodose † 1074, le fondateur de la Lavra Petcherskaya, les tribus slaves de l'est, entre Novgorod et Kiev, se […] Lire la suiteMONGOLIE, histoireÉcrit par Françoise AUBIN, Vadime ELISSEEFF • 17 572 mots • 20 médias Dans le chapitre "La reprise de la conquête du monde" … Jusqu'à la mort de Möngke 1259, cependant, l'unité de l'Empire va être à peu près maintenue, malgré de graves dissensions internes, et la conquête du monde se poursuivra inexorablement, menée par l'ensemble des représentants des diverses branches rivales. La première campagne du règne d'Ögödei fut conduite en Chine du Nord et marqua la fin des Jin, délogés de leurs dernières possessions dans la […] Lire la suiteMOSCOUÉcrit par Galia BURGEL, Catherine GOUSSEFF, Roger PORTAL • 8 389 mots • 13 médias Dans le chapitre "Une capitale vassale des Tatars" … Création du prince de Suzdal', Juri Dolgoruki, Moscou, dont le nom apparaît pour la première fois dans les documents en 1147, ne fut jusqu'au xiii e siècle, dans la Russie féodale, qu'un petit bourg, pourvu d'une fortification ou kremlin de bois, dépendant de la principauté de Vladimir-Suzdal'. Devenue au début du xiii e siècle le centre d'une principauté autonome, Moscou fut, avec l'ensemble de […] Lire la suiteNIJNI-NOVGORODÉcrit par Wladimir VODOFF • 362 mots Cinquième ville de Russie et capitale de l'oblast région homonyme, Nijni-Novgorod est la ville principale de la région de la Volga. Fondée en 1221 au confluent de la Volga et de l'Oka dans le dessein de défendre le pays russe face aux Bulgares de la Kama, Nijni-Novgorod fut ainsi dénommée du fait de sa situation dans le bas pays nijni basse », c'est-à-dire la vallée de la Volga moyenne, […] Lire la suiteNIKON 1605-1681Écrit par Richard E. PIPES, Universalis • 923 mots Patriarche célèbre de l'Église russe, Nikon est né le 7 mai 1605 à Valmanovo, près de Nijni-Novgorod. Issu d'une famille de moujiks finnois, Nikon, de son vrai nom Nikita Minine, se forme dans un monastère avant de se marier. Devenu prêtre, il s'installe à Moscou, jusqu'à ce que le décès de ses enfants lui fasse rechercher la solitude. De 1634 à 1646, il vit ainsi en ermite, puis devient higoumèn […] Lire la suiteNIVKHEÉcrit par Emmanuel ZAKHOS-PAPAZAKHARIOU • 844 mots Les Nivkhe peuplent le cours inférieur de l'Amour et l'île Sakhaline. Ils font partie du groupe des peuples paléoasiatiques, et les fouilles nous donnent la certitude qu'ils sont des descendants directs de la population néolithique de ce territoire. Leur nom, nivkh , signifie hommes ». Avant la révolution de 1917, ils étaient connus sous le nom de Guiliak. Ce terme vient visiblement des noms Gui […] Lire la suiteNOBLESSE RUSSEÉcrit par Wladimir VODOFF • 582 mots La noblesse russe connaît deux origines la truste princière družina et l'aristocratie terrienne dont les représentants sont appelés les boyards bojare . Ces deux catégories se confondront vers la fin du xii e siècle. Plus tard, dans les nouvelles principautés de la Russie du Nord-Est, c'est l'aristocratie locale qui fournira les premiers cadres administratifs. Toutefois, l'indépendance d […] Lire la suiteNOVGORODÉcrit par Jean BLANKOFF, Wladimir VODOFF • 1 041 mots Les premières mentions de Novgorod, dont le nom signifie ville neuve », remontent au ix e siècle ; située sur le Volkhov, près du lac Ilmen, au nord de la voie commerciale reliant les Varègues aux Grecs », la cité de Novgorod est l'un des deux centres de la Russie kiévienne. Très tôt, des tendances séparatistes à l'égard de Kiev s'y font jour ; un début d'autonomie aurait été accordé par Iaro […] Lire la suiteNYSTAD TRAITÉ DE 1721Écrit par Vincent GOURDON • 205 mots Conclu par Frédéric I er de Suède et Pierre le Grand, tsar de Russie, le traité de Nystad est le quatrième accord bilatéral qui, de 1719 à 1721, règle les conséquences de la guerre du Nord 1700-1721 et de l'effondrement suédois, symbolisé par la mort, en pleine campagne norvégienne, de l'épique roi Charles XII 1697-1718. Héritier d'un empire hégémonique en Baltique, surtout après les traités […] Lire la suiteOÏRATÉcrit par Françoise AUBIN • 2 087 mots • 1 média Dans le chapitre "Les grandes migrations" … À compter des dernières décennies du xv e siècle, les Mongols orientaux reprenant force sous le long règne de Dayan-khan cf. mongolie -Histoire, les Mongols occidentaux sont peu à peu rejetés vers l'ouest, où ils accentuent leur pression sur leurs voisins turcs – nomades des steppes Kirghiz-Qazaq et sédentaires des oasis Uigur ou Ouigours du Tarim –, et ils vont bientôt entamer, à partir […] Lire la suiteOLEG, prince de Kiev 882-912 ou 922Écrit par Wladimir VODOFF • 118 mots Sous ce nom, la Chronique des temps passés compilation des xi e - xii e s. a conservé le souvenir du chef varègue, parent de Rurik, qui a imposé son pouvoir d'après la Chronique , en qualité de tuteur du jeune prince Igor à Kiev et sur tout le bassin du Dniepr dernier quart du ix e s.. Soucieux d'assurer un débouché économique à cette région, il mena une campagne contre Byzance en 907 se […] Lire la suiteOPRITCHNIKIÉcrit par Wladimir VODOFF • 167 mots • 1 média En 1565, le tsar Ivan IV le Terrible , en conflit avec les boyards, se tailla dans l'empire moscovite un territoire particulier, l' opritchnina opričnina , qu'il plaça sous son administration directe. Le centre de l'opritchnina fut le bourg Alexandrov Aleksandrova sloboda , à une centaine de kilomètres au nord-est de Moscou. Là fut créée une cour constituée de serviteurs choisis pour leur f […] Lire la suiteORDIN-NACHTCHOKINE AFANASSI LAVRENTIEVITCH 1605 par Denise EECKAUTE • 658 mots Des administrateurs russes du xvii e siècle, Ordin-Nachtchokine on écrit quelquefois Ordyn-Nachtchokine est le seul sans doute à avoir atteint la stature d'un homme d'État. À la fois chef militaire, diplomate, économiste, il a su comprendre toute la portée du défi européen avant Pierre le Grand, dont il est, à bien des égards, le précurseur. Fils d'un nobliau de la région de Pskov, il bénéficie […] Lire la suiteORIENT ÉGLISES CHRÉTIENNES D'Écrit par Irénée-Henri DALMAIS, Hervé LEGRAND • 6 560 mots • 2 médias Dans le chapitre "Le clivage chalcédonien" … Ainsi, à partir du milieu du vi e siècle, les Églises orientales se répartissent en deux grands ensembles complexes d'une part, les Églises dites préchalcédoniennes ou non-chalcédoniennes, ou encore, et de préférence, orientales anciennes ; d'autre part, les Églises chalcédoniennes. Les premières sont elles-mêmes divisées en deux groupes l'Église nestorienne et les Églises monophysites. L'Ég […] Lire la suiteORIENT QUESTION D'Écrit par Robert MANTRAN • 6 470 mots • 11 médias La succession d'événements historiques connus sous le nom de Question d'Orient », auxquels on donne comme point de départ la signature du traité de Kutchuk-Kaïnardji en 1774 et comme point terminal le traité de Lausanne de 1923, gravite essentiellement autour du démembrement de l'Empire ottoman et de la lutte des grandes puissances pour établir leur contrôle ou leur influence sur l'Europe balk […] Lire la suiteORTHODOXE ÉGLISEÉcrit par Olivier CLÉMENT, Bernard DUPUY, Jean GOUILLARD • 23 362 mots • 1 média Dans le chapitre "Le problème de l'autocéphalie" … Cet élargissement des attributions du patriarche se fit sans heurt dans la première période, mais il devait soulever des problèmes sérieux au xix e siècle quand les États des Balkans accédèrent à l'indépendance politique. La tendance à l'indépendance se fit jour alors dans toute l'orthodoxie, comme elle s'était manifestée au xv e siècle en Russie, du fait que l'Église de Moscou, la première, s' […] Lire la suiteOTTOMAN EMPIREÉcrit par François GEORGEON, Robert MANTRAN • 9 905 mots • 18 médias Dans le chapitre "Révoltes et anarchie XVIIe siècle" … La fin du xvi e siècle est pourtant marquée par quelques succès conquête de Chypre 1570-1571, prise de Tunis 1574, occupation de la Géorgie et de l'Azerbaïdjan 1590 ; mais des défaites ont été subies à Lépante 7 oct. 1571, en Moldavie, en Hongrie ; les traités conclus durant cette période n'apportent que peu de modifications aux frontières, sinon quelques améliorations à l'est. Ahmed I […] Lire la suiteOUKAZEÉcrit par Jean-Louis VAN REGEMORTER • 309 mots Terme désignant à l'origine un ordre du souverain, sans distinction entre les mesures générales et les cas individuels. Avant Pierre le Grand, la formule rituelle Le tsar a ordonné et les boyards ont joint leur avis » reconnaissait à l'aristocratie un rôle consultatif en matière législative ; mais, sous le règne du réformateur, les théoriciens de l'absolutisme, comme Théophane Prokopovitch, af […] Lire la suitePASCAL PIERRE 1890-1983Écrit par Georges NIVAT • 2 114 mots Pierre Pascal est issu d'une souche auvergnate sans fortune, mais forte de santé et de jugement ». Son grand-père était ouvrier aux chemins de fer, son père devint professeur de lettres et monta » à Paris. L'accession de Pierre Pascal à l'École normale supérieure, en 1910, couronnait cette sage et sûre ascension sociale, typique de la III e République. La méticulosité, un goût invétéré pour l […] Lire la suitePAUL Ier 1754-1801 empereur de Russie 1796-1801Écrit par Pierre KOVALEWSKY • 458 mots Le grand-duc héritier du trône de Russie Paul reçoit une très bonne éducation, et dans la première partie de sa vie c'est un homme d'apparence équilibrée qui produit lors de son voyage en Europe, et en particulier à la cour de France, une excellente impression. La mort de sa première femme l'affecte beaucoup, mais sa seconde épouse, une femme remarquable, Sophie-Thérèse de Wurtemberg, qui prendra […] Lire la suitePERMÉcrit par Pierre CARRIÈRE • 406 mots De toutes les villes de l'Oural, Perm est celle qui a connu le passé le plus brillant dès la célèbre expédition guerrière entreprise par Ermak Timofeïevitch en 1580 à destination de l'Est, un petit poste fut créé dans la vallée moyenne de la Kama, avantageusement situé sur la terrasse fluviale de la rive gauche, non loin de la confluence de la Tchoussovaïa. Bien que les gisements de sel et de fe […] Lire la suitePETERHOF, RussieÉcrit par Olga MEDVEDKOVA • 878 mots • 1 média L'ensemble des palais et des jardins de Peterhof se trouve sur la côte sud du golfe de Finlande, à mi-chemin entre Saint-Pétersbourg et Cronstadt. La première mention de Peterhof date de 1705. En 1710, Pierre I er y fit construire un petit palais de bois ; pour entreprendre ensuite, quatre ans plus tard, la création d'une grande résidence impériale. Lors de son voyage en France, en 1716, Pierre I […] Lire la suitePHILARÈTE, FEDOR NIKITITCH ROMANOV 1554 patriarche de Moscou 1619-1633Écrit par Jean GOUILLARD • 420 mots Fils aîné de Nikita Romanovitch Romanov, neveu par alliance d'Ivan le Terrible et cousin de Fedor I er , dernier tsar de la maison de Riourik. En haine des Romanov, Boris Godounov l'enlève à sa femme et à son jeune fils Michel pour le faire moine. Fedor Romanov prend alors le nom de Philarète 1598. Il subit le contrecoup du temps des Troubles. Le premier faux Dmitri 1605-1606 le nomme métropol […] Lire la suitePIERRE Ier LE GRAND 1672-1725Écrit par Roger PORTAL • 4 127 mots • 3 médias De son vivant déjà, Pierre le Grand a soulevé à la fois admiration et critique. Antéchrist » pour les uns, héros créateur pour les autres, il a été, après sa mort, au centre de toutes les discussions relatives à l'histoire de la Russie. Catherine II s'est constamment référée à son glorieux prédécesseur. Au xix e siècle les conservateurs lui ont reproché d'avoir déterminé dans le monde russe un […] Lire la suitePIERRE Ier LE GRAND tsar de RussieÉcrit par Sylvain VENAYRE • 202 mots • 1 média Pierre, le petit-fils de Michel Romanov, est couronné tsar, en 1682, en même temps que son demi-frère Ivan V. Après avoir éliminé, en 1689, la régente et Ivan, il dirige seul la Russie de façon autocratique, s'appuyant sur la police et l'armée, sur une stricte application du principe du servage des paysans et sur une réorganisation en profondeur de l'administration et de la noblesse. À la mort de […] Lire la suitePIERRE III FEDOROVITCH 1728-1762 empereur de Russie 1762Écrit par Universalis • 436 mots Empereur de Russie 1762, né le 21 février 10 février dans le calendrier grégorien 1728 à Kiel, dans le Holstein-Gottorp, mort assassiné à l'instigation de sa femme le 17 juillet 1762 au château de Ropcha, près de Saint-Pétersbourg. Fils d'Anna Petrovna, l'une des filles de Pierre I er le Grand, et de Charles Frédéric, duc de Holstein-Gottorp, le jeune Karl Peter Ulrich, Herzog de Holstein- […] Lire la suitePOLOGNEÉcrit par Jean BOURRILLY, Georges LANGROD, Michel LARAN, Marie-Claude MAUREL, Georges MOND, Jean-Yves POTEL, Hélène WLODARCZYK, Universalis • 44 235 mots • 27 médias Dans le chapitre "Les étapes du dépècement 1764-1815" … Pour le malheur de la Pologne, son affaiblissement coïncide avec la montée de ses voisins et avec les inquiétudes causées en Europe par la France. Le dernier roi, Stanislas Auguste Poniatowski 1764-1795, Européen » fin et cultivé, patriote sincère mais élu sous la pression des Russes, sera victime de la conjoncture européenne autant que de la situation intérieure et de sa propre faiblesse de […] Lire la suitePOLTAVA BATAILLE DE 8 juill. 1709Écrit par Universalis • 321 mots • 1 média Victoire décisive de Pierre le Grand de Russie sur Charles XII de Suède dans la Grande Guerre du Nord. La bataille mit fin au statut de grande puissance de la Suède et marqua le début de l'hégémonie russe en Europe orientale. La bataille eut lieu au nord et à l'ouest de Poltava, ville située à l'ouest de la Vorskla en Ukraine, et opposa une armée russe de quatre-vingt mille hommes commandée par P […] Lire la suitePOSSOCHKOV IVAN TIKHONOVITCH 1652-1726Écrit par Jean-Louis VAN REGEMORTER • 300 mots Fils d'un orfèvre sur argent de la banlieue moscovite et non point paysan, comme le voulait la légende romantique, employé à l'Hôtel des monnaies, puis chargé de construire des fontaines à Novgorod, patron d'une distillerie et propriétaire illégal de 300 hectares et d'une centaine de serfs, Possochkov est un bel exemple d'ascension sociale à l'époque où la Russie se modernise. Mais il ne prend p […] Lire la suitePOTEMKINE GRIGORI ALEXANDROVITCH prince 1739-1791Écrit par Pierre KOVALEWSKY • 435 mots Militaire, Grigori Potemkine est remarqué par l'impératrice Catherine II, dont il devient le favori, et fait une carrière exceptionnellement rapide. Il s'illustre pendant la guerre contre la Turquie en 1774, puis, après la signature du traité de paix, est nommé gouverneur général des provinces nouvellement annexées qui vont de la mer Noire à l'Ukraine. Il y révèle tout son génie d'organisateur. Il […] Lire la suitePRIKAZEÉcrit par Wladimir VODOFF • 516 mots Le mot russe prikaz pluriel prikazy signifie étymologiquement un ordre », une mission ». C'est à partir de ce sens que le terme a été appliqué à des unités administratives chargées, dans le cadre de la monarchie moscovite, de fonctions précises. Si le terme n'apparaît avec cette valeur que relativement tard dans le xvi e siècle, la réalité institutionnelle qu'il recouvre tire ses origines […] Lire la suitePSKOVÉcrit par Jean BLANKOFF • 573 mots • 1 média Située à la limite du domaine russe, non loin du lac de Tchoud Čudskoe ozero, la ville de Pskov était originellement un bourg » prigorod de Novgorod. Elle s'en détacha en 1348, restant cependant soumise à la juridiction de l'archevêque de Novgorod. Semblable en bien des points par sa structure socio-politique à Novgorod, Pskov en diffère cependant par l'absence de très grandes propriétés f […] Lire la suiteRASKOLÉcrit par Olivier CLÉMENT • 465 mots Mot russe qui signifie schisme ». On désigne ainsi la cassure qui a divisé la chrétienté russe au xvii e siècle, mais d'une manière qui en fait comme l'opposé de la Réforme en Occident le Raskol est une antiréforme caractérisée par un attachement presque magique aux traditions. Au cours du xvi e siècle, la Russie s'était isolée et comme figée dans la conscience d'être la troisième Rome » e […] Lire la suiteRAZINE STEPAN TIMOFEÏEVITCH dit STENKA 1630 par Jean-Pierre ARRIGNON • 661 mots Cosaque du Don qui dirigea le soulèvement des paysans et des populations de la Volga, notamment les Mordves, contre le gouvernement tsariste. Né dans le village de Zimoveïski sur le Don, d'une famille aisée, Stenka Razine, homme pieux il fit deux pèlerinages, en 1652 et 1661, au monastère Solovetski et à Moscou en mémoire de son père, se destinait à une carrière diplomatique et militaire chez le […] Lire la suiteRIAZANÉcrit par Wladimir VODOFF • 307 mots La région située entre le cours inférieur de l'Oka et le cours supérieur du Don se sépara, progressivement, au xii e siècle, de la principauté de Tchernigov et échut à une branche cadette de cette dynastie. Menacée dans son existence même par les princes de Vladimir fin du xii e et début du xiii e s., la principauté de Riazan fut dévastée par les troupes mongoles ; sa capitale aujourd'hui St […] Lire la suiteROMANOV LESÉcrit par Wladimir VODOFF • 417 mots • 1 média Ce patronyme, qui était celui d'un boyard de la première moitié du xvi e siècle, Roman mort en 1543, appartient à une importante lignée de la noblesse moscovite médiévale. Le plus ancien de ses représentants, André Kobyla, était déjà au service du grand prince Siméon le Fier mort en 1359 ; les descendants d'André apparaissent comme témoins dans les testaments des grands princes Dmitri Donskoï […] Lire la suiteROME TROISIÈMEÉcrit par Universalis • 509 mots De même que Byzance, la deuxième Rome, avait supplanté la première lors des invasions barbares, certains écrivains russes du xvi e siècle, qui considéraient que l'une et l'autre avaient successivement failli à leur mission de diriger la chrétienté, revendiquèrent pour Moscou, avec le titre de Troisième Rome, le droit de relayer Constantinople dans sa suprématie politique et religieuse. Cette idée […] Lire la suiteROUBLEÉcrit par Georges BLUMBERG, Wladimir VODOFF • 813 mots À la limite du xiii e et du xiv e siècle, le rouble apparaît en Russie, à Novgorod. À une époque où le pays ignorait la frappe de la monnaie, ce terme semble avoir désigné les lingots d'argent, appelés aussi grivny , qui servaient aux paiements importants. À Moscou et en Russie centrale, au moment où reprend la frappe de la monnaie d'argent dans toutes les principautés à Moscou, sous le règne d […] Lire la suiteROUMIANTSEV PIOTR ALEXANDROVITCH 1725-1796Écrit par Pierre KOVALEWSKY • 289 mots Le père de Piotr Alexandrovitch Roumiantsev commença sa carrière militaire comme simple soldat ; remarqué par Pierre le Grand, il devint maréchal et collaborateur du tsar. Officier de talent et tacticien de premier ordre, Piotr Roumiantsev fait preuve de ses capacités de chef pendant la guerre de Sept Ans 1756-1763, et devient ensuite gouverneur de l'Ukraine. Dans la guerre de 1769 contre l'Empi […] Lire la suiteRUSSES PRINCIPAUTÉSÉcrit par Wladimir VODOFF • 826 mots Le mot kniaz knjaz' , apparenté au haut-allemand kuning , désigne le chef varègue que l'on trouve à la tête de l'État kiévien à partir de la fin du ix e siècle descendants, selon la légende, du chef plus ou moins mythique Riourik, les princes russes sont parfois appelés Riourikides. Le caractère souverain des princes russes est souligné par l'usage, en latin, du mot rex pour les désigner. […] Lire la suiteSAINT-PÉTERSBOURGÉcrit par Elena Matveïevna DOROCHINSKAÏA, Richard Antony FRENCH, Grigory IOFFE, Mary McAULEY, Universalis • 5 502 mots • 8 médias Dans le chapitre "La fondation et les premiers développements" … Le peuplement par les Russes de la zone qui entoure le fond du golfe de Finlande alors appelée Ingrie a commencé au viii e ou ix e siècle de notre ère, mais la région est restée longtemps peu peuplée. Au xv e siècle, elle passa, avec Novgorod, aux mains des grands princes de Moscou. La Suède annexa l'Ingrie en 1617, et établit des forteresses le long de la Neva. Pendant la seconde guerre du N […] Lire la suiteSCYTHESÉcrit par Vadime ELISSEEFF • 3 568 mots • 7 médias Dans le chapitre "Guerres et conquêtes" … Suivant les données assyriennes, Cimmériens et Scythes ravageaient dès le viii e siècle les royaumes de l'Orient ancien et prenaient une part active aux guerres qui opposaient Assyriens, Mèdes et Néo-Babyloniens. Poursuivant les Cimmériens par des jeux d'alliances subtiles, les Scythes conquirent la Médie, la Syrie, la Palestine, ne s'arrêtant qu'en 611 avant désarmés par les dons judicieu […] Lire la suiteSEPT ANS GUERRE DE 1756-1763Écrit par Louis TRENARD • 1 052 mots La guerre de Succession d'Autriche avait abouti en 1748 à une déception générale. Seul Frédéric II de Prusse en avait tiré profit et il désirait préserver la conquête de la Silésie contre une revanche que l'Autriche préparait presque ouvertement. La Grande-Bretagne cherchait une alliée continentale capable de protéger le Hanovre contre toute menace pendant qu'elle lutterait contre la France dont l […] Lire la suiteSERVAGE, RussieÉcrit par Jean-Louis VAN REGEMORTER, Wladimir VODOFF • 1 248 mots Au début de l'histoire russe, la masse rurale, désignée le plus souvent par le substantif smerd , était composée d'hommes libres. Avec l'extension des grandes propriétés appartenant aux princes, aux boyards ou à l'Église, une partie des paysans se trouva placée dans la dépendance économique des grands propriétaires ; en échange d'une parcelle de terre, de l'habitat et de l'outillage, le paysan dev […] Lire la suiteSIBÉRIEÉcrit par Vadime ELISSEEFF, Pascal MARCHAND, Guy MENNESSIER • 14 170 mots • 6 médias Dans le chapitre "L'avance russe" … Dès le xi e siècle, des contacts fréquents avaient lieu entre Russes et Sibériens cf. russie - Histoire. Au xii e siècle, des marchands de Novgorod cherchaient au-delà de l'Oural fourrures, couteaux et haches, et des tribus ougriennes semblent leur avoir été soumises. Durant tout le xiii e siècle étaient régulièrement lancées des expéditions armées, chargées de ramener marchandises, achats o […] Lire la suiteSLAVESÉcrit par Denise EECKAUTE, Paul GARDE, Michel KAZANSKI • 22 323 mots • 24 médias Dans le chapitre "Les Slaves du haut Moyen Âge VIIIe-Xe s." … Du viii e au x e siècle, les Slaves sont maîtres d'un territoire plus vaste encore qu'à l'époque des Grandes Migrations, qui s'étend du Péloponnèse au sud jusqu'au lac Ladoga au nord et de l'Elbe à l'ouest jusqu'au Don à l'est. Ils sont représentés alors par trois grands groupes, les Slaves méridionaux, occidentaux et orientaux, chez lesquels on distingue de nombreuses cultures archéologiques. M […] Lire la suiteSMOLENSKÉcrit par Pierre CARRIÈRE • 732 mots Capitale de la région administrative oblast russe homonyme, Smolensk, qui comptait 317 900 habitants en 2006, étend ses différents quartiers sur les deux rives du haut Dniepr. Placée au cœur d'une région agricole couverte encore en grande partie de forêts, la ville est née au voisinage de hauteurs dessinant la ligne de partage des eaux entre les trois bassins fluviaux du Dniepr, de la Dvina occi […] Lire la suiteSOPHIE ALEXEÏEVNA 1657-1704 régente de Russie 1682-1689Écrit par Jean-Pierre ARRIGNON • 224 mots Grâce à l'appui de la famille Miloslavski et des régiments de la garde, les streltsy , Sophie Alexeïevna exerça la régence au nom des deux tsars, ses frères, Ivan V et Pierre I er , de 1682 à 1689, mais abandonna le gouvernement à son favori le prince V. V. Golitsyne, homme cultivé et libéral, mais piètre général. L'événement majeur de cette période est la paix éternelle » qui est conclue entre […] Lire la suiteSOUVOROV ALEXANDRE VASSILIEVITCH 1729-1800Écrit par Jean KOVALEVSKY • 387 mots Entré dans la carrière militaire comme simple soldat, Alexandre Souvorov s'élève graduellement dans la hiérarchie grâce à ses qualités de chef et à un travail assidu. Il s'illustre déjà lors de la guerre de Sept Ans 1756-1763. Durant la guerre de Pologne, en 1768, il prend Cracovie et obtient le grade de général. Bras droit du maréchal Roumiantsev pendant la première guerre contre les Turcs, il […] Lire la suiteSTANISLAS Ier LESZCZINSKI 1677-1766 roi de Pologne 1704-1709 et 1733-1736Écrit par Universalis • 491 mots Roi de Pologne 1704-1709 et 1733-1736, né le 20 octobre 1677 à Lwów, en Pologne auj. Lviv, en Ukraine, mort le 23 février 1766 à Lunéville France. Fils unique d'un noble polonais, Stanislas Leszczynski voyage à travers l'Europe occidentale pendant sa jeunesse. En 1702, le roi Charles XII de Suède envahit la Pologne durant l'une des multiples guerres qui ne cessent d'opposer les puissances […] Lire la suiteSTANISLAS II AUGUSTE PONIATOWSKI 1732-1798 roi de Pologne 1764-1795Écrit par Zofia BOBOWICZ-POTOCKA • 841 mots Dernier roi de Pologne, fils de Stanislas Poniatowski. Sous son règne, des événements décisifs et dramatiques se produisirent en Pologne le redressement de la nation et la chute de l'État ». Stanislas-Auguste, d'une intelligence remarquable et d'une instruction solide, fit dans sa jeunesse de longs voyages en Occident, qui le familiarisèrent avec tous les courants de la civilisation européenne […] Lire la suiteSTROGANOV LESÉcrit par Jean-Pierre ARRIGNON • 298 mots Le nom de la famille Stroganov, dont la cohésion a triomphé des différends les plus graves, est attaché à la colonisation de l'Oural et de la Sibérie. Les ancêtres de la famille Anika Stroganov, mort en 1570 appartenaient à la paysannerie libre et étaient membres d'une communauté de petits sauniers paysans. Leur fortune a été édifiée, avec l'appui du gouvernement, sur le commerce du sel. En 1574 […] Lire la suiteSUCCESSION DE POLOGNE GUERRE DE LA 1733-1738Écrit par Jean BÉRENGER • 434 mots À la mort du roi de Pologne Auguste II en 1733, Stanislas Leszczyński tente de remonter sur le trône de Pologne avec l'aide d'un corps d'armée français de deux mille hommes. Devenu beau-père de Louis XV en 1725, il a l'appui de la France, mais aussi celui d'une partie de la noblesse polonaise et des Czartorisky. Il est élu roi de Pologne une seconde fois. Mais il se heurte à des mécontents en par […] Lire la suiteTCHÉTCHÈNESÉcrit par Charles URJEWICZ • 871 mots Les Tchétchènes forment, après les Russes, le groupe ethnique le plus important du Caucase du Nord. Lors du recensement russe de 2010, ils étaient au nombre de 1 431 000 dans la Fédération de Russie, dont 1 200 000 dans la république de Tchétchénie et 93 000 au Daghestan. Les Nakhtcho » Tchétchènes, d'où le nom de la branche dite nokh » des langues caucasiennes qui, en dehors du tchétchène, c […] Lire la suiteTEMPS DES TROUBLES 1598-1613Écrit par Jean-Pierre ARRIGNON • 588 mots On désigne ainsi la période particulièrement agitée de l'histoire russe qui commence à la mort du dernier descendant des Riourikides en 1598, le tsar Fiodor, et s'achève par l'établissement d'une nouvelle dynastie, celle des Romanov. Cette crise revêt trois aspects fondamentaux tout d'abord, il s'agit d'une crise dynastique. Il n'existait pas de loi de succession au trône. En dépit des décisions […] Lire la suiteTOUNGOUSES ou TOUNGOUZESÉcrit par Françoise AUBIN • 672 mots Groupe de peuples, de type mongoloïde, les Toungouses, ou Toungouzes Tungus occupaient au xvii e siècle la plus grande partie de la Sibérie orientale, de l'Extrême-Orient russe et de la Mandchourie. En Russie, les Toungouses sont éparpillés sur un territoire allant de l'Ienisseï au début à la mer d'Okhotsk et au détroit de Béring, en groupuscules ayant chacun leurs caractéristiques propres et d […] Lire la suiteTRIBUT, RussieÉcrit par Wladimir VODOFF • 167 mots Dès l'établissement du joug mongol 1240, la Russie doit acquitter un tribut à la Horde d'or. À l'origine, il est perçu directement par des fonctionnaires mongols, après le recensement de la population. Mais, au début du xiv e siècle, le tribut, appelé couramment vychod le terme général dan était plutôt réservé à l'impôt payé au prince par la population rurale libre, était collecté par les p […] Lire la suiteTSARÉcrit par Wladimir VODOFF • 428 mots • 2 médias Forme slave tardive la forme ancienne est cěsarǐ , du latin cæsar , tsar sert au Moyen Âge à désigner l'empereur romain, byzantin ou germanique. Voulant affirmer son indépendance et cherchant à rivaliser avec Byzance, Syméon de Bulgarie prit, en 919, le titre de tsar car' des Bulgares et des Grecs. Après l'échec de cette tentative 1018, le terme sera repris par les monarques du second roya […] Lire la suiteTSARSKOÏE SELO, RussieÉcrit par Olga MEDVEDKOVA • 917 mots • 4 médias Tsarskoïe Selo est situé au sud de Saint-Pétersbourg 24 km sur les terres d'un ancien domaine suédois qui portait le nom de Saari mojs, lieu élevé » en finnois. Russifié, ce nom fut transformé d'abord en Sarskaïa myza puis en Sarskoïe Selo. Le domaine fut offert, en 1703, par Pierre le Grand au premier gouverneur de Saint-Pétersbourg, Alexandre Menchikov, et, en 1710, à la femme de Pierre, Cat […] Lire la suiteTURKESTAN RUSSEÉcrit par Françoise AUBIN • 647 mots La région d'Asie centrale, qui est limitée au nord par la Sibérie, au sud par l'Iran, l'Afghanistan, l'Inde et le Tibet, à l'ouest par la mer Caspienne, à l'est par la Mongolie et le désert de Gobi, et qui est peuplée en majorité de musulmans turcs, est appelée Turkestan, une dénomination conventionnelle. Sa partie orientale est le Xinjiang, ou Turkestan chinois. Sa partie occidentale forme le Tur […] Lire la suiteTVER, anc. KALININEÉcrit par Wladimir VODOFF • 477 mots Située au confluent de la Tvertsa et de la Volga, entre Novgorod et le bassin de la Volga moyenne, la ville de Tver devient en 1247 la capitale d'une principauté autonome, échue à Iaroslav Iaroslavitch, frère d'Alexandre Nevski. Grâce à sa position économique et stratégique, cette principauté devient l'une des plus puissantes de la Russie centrale, et son prince obtient fréquemment jusqu'en 1327 […] Lire la suiteUKRAINEÉcrit par Annie DAUBENTON, Iryna DMYTRYCHYN, Lubomyr A. HAJDA, Georges LUCIANI, Yann RICHARD, Universalis • 37 259 mots • 14 médias Dans le chapitre "L'insurrection de Khmelnitski" … Le mécontentement social, les querelles religieuses et le ressentiment contre l'autorité polonaise finirent par se cumuler et connurent leur paroxysme en 1648. À partir de ce qui ressemblait à un soulèvement cosaque ordinaire, sous la conduite de Bogdan Khmelnitski, l'Ukraine se retrouva rapidement emportée dans une révolution et une guerre sans précédent. Khmelnitski était un membre de la petite […] Lire la suiteVIEUX-CROYANTSÉcrit par Olivier CLÉMENT • 751 mots On appelle vieux-croyants » en russe starovery ou staroobrjadcy les membres des communautés issues du Raskol, le schisme qui divisa l'Église russe au xvii e siècle. Après le concile de 1666-1667, le monastère des Solovki, construit dans une île de la mer Blanche, se révolte et soutient un siège de neuf ans, à la suite duquel les moines sont passés au fil de l'épée. En 1682, l'archiprêtre […] Lire la suiteVLADIMIR Ier SVIATOSLAVITCH saint 956 par Wladimir VODOFF • 332 mots Obligé de se réfugier en Scandinavie en 972, à la mort de son père, Sviatoslav, Vladimir réussit à s'imposer comme prince de Kiev, grâce à l'appui d'une troupe varègue 978-980. Là, il étend son autorité sur l'ensemble des tribus slaves de l'Europe orientale, élargissant la frontière de l'État kiévien vers l'est et le sud-ouest. La sécurité de cet État est assurée par d'incessantes actions milita […] Lire la suiteVLADIMIR-SOUZDALÉcrit par Jean BLANKOFF • 582 mots • 2 médias La région de Vladimir-Souzdal, située au nord-est du premier État russe unifié, la Russie de Kiev, au-delà d'épaisses forêts, fut appelée à devenir le second centre géopolitique du pays. Vladimir du nom du prince de Kiev, Vladimir Monomaque fut fondée sur la rive gauche escarpée de la Kliazma, dans une région peuplée de tribus finno-ougriennes auxquelles vinrent se mêler les Slaves aux x e et […] Lire la suiteVLADIMIR VSEVOLODOVITCH MONOMAQUE 1053-1125 grand-prince de Kiev 1113-1125Écrit par Wladimir VODOFF • 315 mots Petit-fils de Iaroslav le Sage par son père Vsevolod et de Constantin IX Monomaque d'où le surnom du prince par sa mère, Vladimir reçoit, en 1078, de son père, devenu grand-prince de Kiev, la principauté de Tchernigov, mais doit, après la mort de Vsevolod et plusieurs années de luttes dynastiques, céder cette principauté à son cousin Oleg de 1093 à 1097 et se contenter de la principauté de P […] Lire la suiteVOÏVODE ou VOÏEVODEÉcrit par Jean BÉRENGER, Wladimir VODOFF • 427 mots Ce terme slave voevoda , plur. voevody , qui signifie littéralement chef de guerre », était connu depuis les temps les plus reculés ; il est attesté au x e siècle par Constantin Porphyrogénète. En Russie, selon les sources plus anciennes, il désigne n'importe quel dignitaire chargé d'un commandement militaire. À la fin du xv e siècle à Moscou, le terme est utilisé de façon plus précise pour […] Lire la suiteVORONEJÉcrit par Pierre CARRIÈRE • 303 mots Chef-lieu de l'oblast homonyme de la fédération de Russie, Voronej 1 058 000 hab. en 2020, située sur la rivière du même nom à 25 kilomètres en amont de sa confluence avec le Don, est une ville-carrefour mettant en relation la région industrielle centrale avec l'Ukraine, les pays du Caucase et ceux de la Volga. Fondée en 1586, peu après l'annexion à la Moscovie des royaumes de Kazan et d'Astrakh […] Lire la suitePréciser avec l'index1 articleÀ L'AMI QUI NE M'A PAS SAUVÉ LA VIE, Hervé Guibert12 articlesA PRIORI CONNAISSANCE5 articlesA CAPPELLA, musique8 articlesVITAMINE A4 articlesSAGITTARIUS A*2 articlesHÉPATITE A1 articleCONCANAVALINE A1 articleMOTEURS PAS À PAS1 articleBISPHÉNOL A3 articlesÀ REBOURS, Joris-Karl Huysmans23 articlesPRÊT-À-PORTER2 articlesPOINTE-À-PITRE1 articleHERBE-À-ROBERT1 articleBOUCHE-À-BOUCHE2 articlesCARTE À PUCE ou CARTE À MÉMOIRE1 articleCHAMBRE À STREAMERS ou CHAMBRE À DARDS3 articlesCOENZYME A CoA1 articleLINÉAIRE A, écriture1 articleDOMINIQUE A 1968- 1 articleA TRIBE CALLED QUEST1 articlePORTE-À-FAUX, architecture44 articlesMALADIES À VECTEURS36 articlesQUATUOR À CORDES28 articlesMACHINE À VAPEUR24 articlesCANNE À SUCRE22 articlesÉTOILES À NEUTRONS13 articlesCHASSE À LA BALEINE12 articlesMOULIN À EAU12 articlesMOTEURS À EXPLOSION12 articlesRÉSISTANCE À LA 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XVIe s.2 articlesLE DERNIER TANGO À PARIS, Bernardo Bertolucci2 articlesCUBIQUE À FACES CENTRÉES RÉSEAU1 articleMON CŒUR MIS À NU, Charles Baudelaire1 articleSCENES FROM A MARRIAGE, série télévisée4 articlesDÉGÉNÉRESCENCE MACULAIRE LIÉE À L'ÂGE articleBONS À MOYEN TERME NÉGOCIABLES articleEULER-POINSOT MOUVEMENT ou MOUVEMENT À LA POINSOT5 articlesITINÉRAIRE DE PARIS À JÉRUSALEM, François René de Chateaubriand3 articlesPROLÉGOMÈNES À UNE THÉORIE DU LANGAGE, Louis Trolle Hjelmslev1 articleLA MACHINE À EXPLORER LE TEMPS, Herbert-George Wells1 articlePOÈTE À NEW YORK, Federico García Lorca1 articleINTRODUCTION À L'ŒUVRE SUR LE KAVI, Wilhelm von Humboldt1 articleLETTRE À D'ALEMBERT SUR LES SPECTACLES, Jean-Jacques Rousseau62 articlesVENT INSTRUMENTS À10 articlesHUILE PEINTURE À L'3 articlesTHOMAS A KEMPIS THOMAS HEMERKEN dit 1379 articlesCALCULER MACHINES À4 articlesENCAUSTIQUE PEINTURE À L'4 articlesCROÛTES SOLS À3 articlesTIMOTHÉE ÉPÎTRES À3 articlesVITRE VERRE À2 articlesCHENILLES MATÉRIEL À2 articlesINERTIE CENTRALE À2 articlesPHILÉMON ÉPÎTRE À2 articlesTITE ÉPÎTRE À2 articlesINFINI RÉGRESSION À L'2 articlesAVALANCHE DIODE À1 articleSOBOLEVA P. articleÉCHO BOÎTE À1 articleMERCURE ÉLECTRODE À1 articleARC PROCÉDÉ À L'1 articleIMMERSION OBJECTIF À1 articleHYDROGÈNE CHALUMEAU À1 articlePSEUDOGLEY SOLS À1 articlePOINSOT MOUVEMENT À LA7 articlesRADIO-INTERFÉROMÉTRIE À LONGUE BASE ou articlesMUTATIONS DYNAMIQUES ou MALADIES À EXPANSION DE TRIPLETS1 articleAUTOMOBILE ou VOITURE À QUATRE ROUES MOTRICES1 articleCHROMATOGRAPHIE DE PARTAGE À POLARITÉ DE PHASES INVERSÉE1 articleCOMMISSION À L'ÉNERGIE ATOMIQUE DES NATIONS UNIES1 articleAUTOMOBILE ou VOITURE À QUATRE ROUES DIRECTRICES6 Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale214 articlesPHILOSOPHIE, de 1950 à nos jours210 articlesROME, des origines à la République1 Synthetic Aperture Radar RADAR À SYNTHÈSE D'OUVERTURE132 articlesPHILOSOPHIE, de 1900 à 19506 articlesAKERLOF GEORGE A. 1940- 4 articlesVARENNES FUITE À 17912 articlesURANIUM APPAUVRI ARMES À2 articlesCORNELL ERIC A. 1961- 2 articlesDOUDNA JENNIFER A. 1964- 1 articleCONTRE-COURANT SYSTÈME À1 articleZADEH LOTFI A. 1921- 1 articleCREUX PERDU MOULE À1 articleBON CREUX MOULE À1 articleREPLATS-GOLETZ VERSANT À1 articleFACES CENTRÉES RÉSEAUX À1 articleDOUBLE FOYER VERRES À1 articleSHELDON ROGER A. 1942- 1 articleCIEL OUVERT MINES À1 articleTIBERGHIEN GILLES A. 1953- 1 articleLYNN JOHN A. 1943- 4 articlesSCÉNOGRAPHIE, de Palladio à Appia3 articlesPPNA Prepottery Neolithic A1 articleAPL A Programming Language1 articleSaaS Software as a Service1 articleDaaS Data as a Service1 articlePaaS Platform as a Service1 articleIaaS Infrastructure as a Service2 articlesABRAHAM A SANCTA CLARA JOHANN ULRICH MEGERLE dit 1644-170919 articlesMYSTÈRES RELIGIONS DITES À2 articlesWARTBURG GUERRE DES CHANTEURS À LA2 articlesGARGAMELLE CHAMBRE À BULLES2 articlesOSEBERG TOMBE À NAVIRE D'1 articleMERCURE CELLULES À CATHODE DE1 articleLEWY DÉMENCE À CORPS DE3 articlesL'ŒUVRE D'ART À L'ÉPOQUE DE SA REPRODUCTION MÉCANISÉE, Walter Benjamin11 articlesRÉACTEUR À EAU PRESSURISÉE ou pressurised water reactor2 articlesRÉACTEUR À EAU BOUILLANTE ou boiling water reactor1 articleEUROPEAN XFEL laser européen à électrons libres et à rayons X1 articleMICROSCOPIE À DÉPLÉTION PAR ÉMISSION STIMULÉE ou STED stimulated emission depletion1 articleTRAITÉ DE L'HARMONIE RÉDUITE À SES PRINCIPES NATURELS, Jean-Philippe Rameau248 articlesFRANCE, histoire, de 1974 à nos jours244 articlesFRANCE, histoire, de 1789 à 1815244 articlesFRANCE, histoire, de 1939 à 1958204 articlesALLEMAGNE, histoire, de 1806 à 194510 articlesAFRIQUE-ÉQUATORIALE FRANÇAISE articleLIBRES ENFANTS DE SUMMERHILL, A. S. Neill170 articlesFRANCE, histoire, de 1871 à 19397 articlesMUNDELL ROBERT A. 1932-20214 articlesEFFET DE CHAMP TRANSISTOR À articlesEULER MÉTHODE DU PAS À PAS D', analyse numérique3 articlesWAKSMAN SELMAN A. 1888-19733 articlesDIAGNE BLAISE A. 1872-19342 articlesHĀLĪ A. H. 1837-19142 articlesNAISMITH JAMES A. 1861-19391 articlePENCK A. R. 1939-20171 articleWEIKARD MELCHIOR A. 1742-1803144 articlesFRANCE, histoire, de 1958 à 1974141 articlesRUSSIE, histoire, de 1801 à 1917137 articlesRUSSIE, histoire, des origines à 1801110 articlesCHINE, histoire, de 1949 à nos jours110 articlesFRANCE, histoire, de 1815 à 1871104 articlesITALIE, histoire, de 476 à 14942 articlesADMINISTRATIVE BEHAVIOR, Herbert A. Simon2 articlesSOCIODYNAMIQUE DE LA CULTURE, Abraham A. Moles1 articleJETABLE ou PàP prêt à photographier174 articlesFRANCE, histoire, du XVIe s. à 171591 articlesFRANCE, histoire, de 1715 à 178973 articlesITALIE, histoire, de 1870 à 194557 articlesINDE, histoire de 1947 à nos jours51 articlesESPAGNE, histoire, de 1900 à nos jours50 articlesITALIE, histoire, de 1945 à nos jours48 articlesGRÈCE, histoire, de 1830 à nos jours47 articlesITALIE, histoire, de 1494 à 178944 articlesPERSE, histoire de 651 à 150141 articlesÉGYPTE, histoire, de 1952 à nos jours40 articlesJAPON, histoire, des origines à 119239 articlesITALIE, histoire, de 1789 à 187038 articlesÉGYPTE, histoire de 1805 à 195237 articlesPOLOGNE, histoire, de 1914 à 194537 articlesPOLOGNE, histoire, de 1945 à nos jours36 articlesBELGIQUE, histoire, de 1945 à nos jours36 articlesPERSE, histoire de 1501 à 192535 articlesJAPON, histoire, de 1946 à nos jours34 articlesPOLOGNE, histoire, de 1500 à 176334 articlesSYRIE, histoire, de 1941 à nos jours33 articlesBELGIQUE, histoire, de 1830 à 194533 articlesMEXIQUE, histoire, de 1910 à nos jours33 articlesPOLOGNE, histoire, de 1764 à 19146 taxe à la valeur ajoutée17 articlesASSISTANCE MÉDICALE À LA PROCRÉATION AMP ou PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE PMA4 ligne à grande vitesse29 articlesÉGYPTE, histoire de 639 à 180529 articlesHONGRIE, histoire, de 1945 à nos jours3 société à responsabilité limitée3 articlesSECAM séquentiel couleur à mémoire28 articlesBRÉSIL, histoire, de 1950 à nos jours2 zone à urbaniser en priorité26 articlesMEXIQUE, histoire, de la conquête à la révolution24 articlesBELGIQUE, histoire, des origines à 183024 articlesIRAN, histoire de 1925 à 197924 articlesJAPON, histoire, de 1192 à 160323 articlesITALIE, histoire, des origines à 47622 articlesMAROC, histoire, de 1956 à nos jours3 articlesAVIONS À DÉCOLLAGE & ATTERRISSAGE VERTICAUX ou vertical take off and landing2 articlesÉLECTRONS BIDIMENSIONNELS TRANSISTORS À GAZ D'18 articlesCANADA, histoire, de 1968 à nos jours2 articlesLE MERVEILLEUX VOYAGE DE NILS HOLGERSSON À TRAVERS LA SUÈDE, Selma Lagerlöf2 articlesART ET HUMANISME À FLORENCE AU TEMPS DE LAURENT LE MAGNIFIQUE, André Chastel13 articlesGRÈCE, histoire, jusqu'à l'indépendance 183012 articlesAUTRICHE, histoire, de 1945 à nos jours15 articlesVILLA, architecture du XVIIIe s. à nos jours3 articlesMATIF Marché à terme d'instruments financiers, puis Marché à terme international de France206 articlesPEINTURE DU XXe SIÈCLE, de 1900 à 19393 articlesHISTOIRE MONDIALE DE LA SPÉCULATION FINANCIÈRE, DE 1700 À NOS JOURS, Charles P. Kindleberger1 articleLETTRES À MIRANDA SUR LE DÉPLACEMENT DES MONUMENTS DE L'ART DE L'ITALIE, Antoine Quatremère de Quincy171 articlesÉGLISE HISTOIRE DE L', du concile de Trente à nos jours3 articlesLA NUIT DES MORTS-VIVANTS, George A. Romero101 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1945 à nos jours95 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1914 à 194595 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1801 à 191494 articlesAFRIQUE NOIRE, histoire, des indépendances à nos jours93 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1914 à 194591 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1801 à 191489 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1945 à nos jours57 articlesPAROLE POUVOIRS DE LA, de l'Antiquité à l'âge classique48 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1579 à 18302 articlesLOMBARD STREET A DESCRIPTION OF THE MONEY MARKET, Walter Bagehot32 articlesPAYS-BAS, histoire, des origines à 15792 articlesBORGOÑA JUAN DE actif de 1494 à 15362 articlesJEAN DE ROUEN actif de 1510 à 15721 articleAFONSO JORGE actif de 1508 à 15401 articleFROMENT NICOLAS connu de 1461 à 14861 articleMEMMI LIPPO connu de 1317 à 13471 articleWYDITZ HANS actif de 1497 à 15161 articleYSELIN HEINRICH actif de 1478 à 15131 articleBENNET JOHN actif de 1599 à 16141 articleJONES ROBERT actif de 1597 à 16151 articleARRUDA DIOGO actif de 1508 à 153127 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1945 à nos jours24 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1830 à nos jours23 articlesPAYS-BAS PEINTURE DES, du XVIIIe s. à nos jours20 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1880 à 19451 articleRUNCIE ROBERT A. K. 1921-20001 articleLOUIS PIERRE CHARLES A. 1787-1872103 articlesALLEMAGNE, histoire, du Moyen Âge à 1806103 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe s. de 1900 à 193917 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1440 à 188088 articlesJAPON, histoire, de l'ère Meiji à 19463 réseau numérique à intégration de services1 articleSICAV Société d'investissement à capital variable1 autorisations d'usage à des fins thérapeutiques1 articlePRADO Programme d'accompagnement du retour à domicile1 articleANTARES, télescope sous-marin à neutrinos285 articlesPEINTURE DU XXe ET DU DÉBUT DU XXIeSIÈCLE, de 1939 à nos jours271 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1945 à nos jours4 articlesSVEN ou SVEND À LA BARBE FOURCHUE 960 roi de Danemark 986-1014 et d'Angleterre 1013-1014137 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1865 à 19452 articlesLA NOUVELLE JUSTINE, OU LES MALHEURS DE LA VERTU, D. A. F. de Sade107 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, des origines à 18654 articlesARNAUD ou ARNAUT DANIEL actif de 1180 à 12001 articleELY REGINALD ou REYNOLD actif de 1438 à 14712 articlesCHANTEREINE NICOLAS activité connue de 1517 à 15371 articleKHĀZINĪ AL- actif de 1115 à 1121 env.9 articlesCEA Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives71 articlesCHINE, histoire l'Empire, des Yuan à la Révolution de 191167 articlesCHINE, histoire de la Révolution de 1911 à la République populaire39 articlesINDE, histoire du XIIIe s. à la conquête britannique 175777 articlesALLEMAGNE RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE D' RFA, histoire, de 1945 à 19893 articlesPATENIER ou PATINIR JOACHIM 1475 à 1480 Système d'imagerie gamma à masque aléatoire, télescope1 articleMARSYAS PEINTRE DE milieu à 3e quart IVe s. av. articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, le Moyen Âge de 1066 à 1485149 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe et début du XXIe s. de 1939 à nos jours2 articlesCEPMMT Centre européen de prévision météorologique à moyen terme27 articlesCHINE, histoire des origines à la fondation de l'Empire 221 av. articlesHENNEQUIN, JEAN DE BRUGES ou JEAN DE BONDOL actif de 1368 à 13811 articleMICROSCOPE MICRO-Satellite à traînée Compensée pour l'Observation du Principe d'Équivalence1 articleCREDIT RATIONING IN MARKETS WITH IMPERFECT INFORMATION, J. Stiglitz et A. Weiss3 articlesTHE MARKET FOR LEMONS QUALITY UNCERTAINTY AND THE MARKET MECHANISM, George A. Akerlof4 articlesIgA5 União nacional para a independência total de Angola ou Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola LeTibet (en tibétain classique: Bod; (བོད་), en dialecte de Lhassa: Pö; en mandarin chinois: 西藏, Xīzàng) est parfois décrit comme le «toit du monde»; la totalité de la région se trouve sur un haut plateau et il y a beaucoup de montagnes imposantes.La région a une culture qui lui est propre, et la plupart des voyageurs trouveront également des plantes et des animaux
Tibet sur l'itinéraire Beaucoup de visiteurs en Chine veulent voir le Tibet. Ils imaginent les monastères imposants et les moines vêtus de bourgogne, les drapeaux de prières colorés qui claquent en beauté, les yaks et les nomades. Et ils pensent qu'ils doivent aller à Lhassa pour tout voir. Alors, ils commencent à chercher comment s'y rendre et ils se rendent compte qu'il est assez difficile d'ajouter le Tibet à un voyage de 10 jours en Chine. La Chine est un endroit énorme. Vous ne pouvez pas voler à Lhassa de Pékin. Vous devez ajouter un autre jour de voyage, plus des permis de voyage spéciaux et selon l'agence, la période de l'année et quelles que soient les restrictions de voyage arbitraires, vous pouvez ou non être en mesure d'y voyager. Moi-même, j'ai toujours voulu visiter le Tibet. C'est sur la liste. Mais la liste est longue, et j'ai entendu de nombreux voyageurs dire que Lhassa a perdu son charme d'origine, qu'il y a maintenant tellement de tourisme que vous finissez par avoir l'impression d'être dans une version Disney du Tibet. Lhassa compte maintenant tant d'hôtels de luxe et d'énormes groupes touristiques que mon idée de voir une frontière a disparu avec le désir d'y aller. Et puis je suis allé accidentellement au Tibet. Où est le Tibet? Comment pouvez-vous accidentellement aller au Tibet? Je vais vous dire quand vous ne réalisez pas que le Tibet est plus que juste le TAR. Le Tibet est plus que Lhassa ou une frontière délimitée par le gouvernement chinois. Le Tibet, historiquement, est une région énorme qui a eu une relation avec la Chine beaucoup plus longtemps que depuis les années 1950 turbulentes. Nous avons fait un voyage à Xining, dans la province du Qinghai, en octobre 2012 et dans mes recherches, c'était la première fois que je tombais sur la référence à Amdo, la région nord-est du Tibet. Nous allions en Chine occidentale mais en entrant dans le territoire tibétain historique et c'était certainement évident une fois que nous sommes arrivés là. Histoire en bref Au plus fort de l'Empire tibétain, sous les rois Yarlung, le territoire tibétain s'étend de la frontière indienne jusqu'au territoire chinois de la dynastie Tang. Historiquement, la province du Qinghai et certaines parties des provinces du Gansu, du Sichuan et du Yunnan faisaient partie du Tibet. L'influence allait et venait au fur et à mesure que l'Empire tibétain déclinait et s'épaississait, mais aujourd'hui ce territoire abrite encore une importante population de Tibétains. Régions tibétaines Pour aider le visiteur à mieux comprendre le territoire, voici une description de la région, les noms des régions en tibétain et chinois ainsi que les principales attractions. Traditionnellement, quand on considère le Tibet, il y a quatre régions principales Ngari dans l'extrême ouest où le mont. Kailash est situé. Cette région est aujourd'hui dans la région autonome tibétaine ou TAR. La région d' Ustang se trouve au Tibet central et abrite Lhassa, Shigatse et d'autres lieux célèbres. Cette région est également dans le TAR. La région tibétaine du nord-est d' Amdo est maintenant principalement dans les limites des provinces du Qinghai et du Gansu. Et enfin, Kham est la région du sud-est qui est maintenant à l'intérieur des frontières des provinces du Sichuan et du Yunnan. Pour deux excellentes cartes montrant les zones, voir ici. Dans les provinces chinoises, les préfectures et les comtés autonomes tibétains sont également délimités et les visiteurs verront parfois ces noms géographiques utilisés. La province du Qinghai connue sous le nom de région de l'Amdo en tibétain , qui abrite le lac Qinghai et le monastère de Kumbum Préfecture autonome mongole et tibétaine de Haixi TAP, siège de la ville de Golmud où commence et se termine le chemin de fer Qinghai-Tibet Golmud à Lhassa, bien qu'une extension à Xining et à Pékin soit actuellement en construction Yushu TAP, site d'un grand séisme en 2010 TAP Haibei, région frontalière du lac Kokonor lac Qinghai TAP de Hainan, région frontalière du lac Kokonor lac Qinghai Huangnan TAP, la maison de Repkong Golog TAP Province du Gansu connue en tibétain sous le nom de région de l'Amdo Gannan TAP, la maison du monastère de Labrang, Langmusi et les Prairies de Ganjia Province du Sichuan qui abrite des régions connues sous le nom de Amdo et Kham Aba / Ngawa Tibétain & Qiang AP note certaines sources situent cette région à Kham, d'autres à Amdo, qui abritent les célèbres parcs nationaux Jiuzhaigou et Huanglong. Garze TAP, la maison de Kangding et de nombreux autres monastères tibétains Muli TAC Province du Yunnan connue en tibétain sous le nom de région de Kham Deqen TAP, la maison de Zhongdian Shangri La Visite des régions tibétaines Les visiteurs n'ont pas besoin d'aller jusqu'au Tibet pour voir le Tibet. Bien qu'il y ait de grands débats et discussions sur l'état de la culture tibétaine sous la domination chinoise, ce que je peux dire avec certitude est que vous pouvez encore expérimenter la vie, la religion, la nourriture et la culture tibétaines en visitant les régions tibétaines. Voici quelques idées pour vous aider à démarrer Monastères bouddhistes tibétains Amdo province du Qinghai Articles historiques avec beaucoup plus de détails A propos du Tibet publié par les Amis du Tibet, Nouvelle-Zélande Une enquête sur l'histoire tibétaine publiée par les Archives Benzin. Sources géographiques Manuel du Tibet p. 886 Snowlion Tours
Cartedu Tibet. 2735. Bordé par le Népal, la carte du Tibet montre également que le royaume est encerclé par les provinces Chinoise. Beaucoup de voyageurs seront attirés vers le Tibet En examinant une simple photographie, on pressent qu’il s’agit d’un lieu hors du commun. Sur certaines images, il apparaît tel un diamant gigantesque émergeant de la roche fracturée. Le mont Kailash, situé dans l'ouest du Tibet, serait-il en voie de remplacer Saint-Jacques de Compostelle comme destination privilégiée des touristes spirituels et des amateurs de randonnée occidentaux ? Sans doute pas. L’isolement des lieux, les exigences en terme de santé et de forme physique qu’impose le parcours, font qu’il restera sans doute l’apanage d’une minorité de personnes. Mais ce haut lieu des religions de l’Himalaya fascine même ceux qui n’en sont pas les adeptes, comme en témoigne le grand nombre de blogues sur internet à son sujet et les innombrables forfaits de trekking proposés par une multitude d’agences de voyage. Ces dernières années, plusieurs livres ont été publiés sur cette montagne si particulière. Quelques films documentaires ont aussi été consacrés au pèlerinage qui s’y déroule, parmi lesquels La montagne magique. Sur les chemins du Kailash », des Français Florence Tran et Simon Allix, dans lequel les deux réalisateurs décrivent leur quête personnelle, qui n’a rien de religieux, en ces lieux hautement symboliques. Ou encore Tibet. Le pèlerinage du mont Kailash » Arte, 2005, qui met en scène un photographe allemand, Dieter Globofsky, rapportant une statuette sacrée, un Bouddha de la compassion, préservée des destruction des envahisseurs chinois, dans le monastère tibétain, situé près du mont Kailash, où elle se trouvait originellement. Face nord du mont Kailash, au Tibet. Crédit Ondřej Žváček, 31 mai 2006. Source en ligne Wikimedia Commons. Disponible selon les termes de la licence Creative Commons paternité – partage à l’identique non transposée. Le Kailash, dont la base est à 4 500 m d'altitude mais qui culmine à 6 714 mètres, est l’objet d’une immense vénération, on s’en doute, de la part des milliers de croyants de diverses religions qui le visitent annuellement, mais aussi, étrangement, d’un respect bien réel des sportifs occidentaux, alpinistes ou escaladeurs, qui jusqu’ici n’ont jamais violé l’interdiction de le gravir. En vérité, il faut le dire, ce n’est pas faute d’avoir essayé à quelques reprises. Ainsi, en 2001, une expédition espagnole, qui avait obtenu des autorités chinoises l’autorisation de tenter l'ascension de la montagne, a dû faire marche arrière devant la protestation des autorités tibétaines en exil et de nombreuses voix de l’étranger - associations de soutien et même alpinistes. Il semble donc, pour l’instant du moins, que notre modernité si souvent profanatrice n’ait pas encore souillé les parois de cette montagne unique. Une montagne et une région immergées dans le sacré Le mont Kailas est un des lieux les plus sacrés du bouddhisme tibétain, de l’hindouisme, du jaïnisme et de l’ancienne tradition païenne du Tibet, la religion Bön. Le sikhisme accorde également une grande valeur spirituelle à la montagne. Il correspond au mont Mérou, qui est ni plus ni moins que l’axe du monde. Pour les hindous, le Kailash est la demeure du dieu Shiva, le danseur cosmique qui dissout le monde pour le faire renaître. C’est la montagne privilégiée par Shiva pour y pratiquer son ascétisme. Selon la mythologie hindoue, Shiva y pratiquait une ardente ascèse. … Pour les hindous, un pèlerinage à Kailash n'est donc pas seulement un voyage au centre du monde, au cœur de la représentation géographique traditionnelle mandalique de l'Inde Bharata, mais également une visite en la demeure même de Shiva et Parvâti.» 1 Pour les bouddhistes tibétains, il est le Gang Rinpoché Précieux joyau des neiges ». C'est le lieu où réside une divinité importante de leur panthéon, bDe mchong 'khor lo. Mais la dimension religieuse et symbolique de la montagne est, pour les tibétains, infiniment plus riche. En effet, un ensemble de figures religieuses et mythologiques y demeureraient, comme en fait foi ce passage, écrit par Chos dbying rdo rje, résident de Darchen, au pied du Kailash, et auteur d’un guide de pèlerinage Le mont Kailash qui est décrit … dans les écritures bouddhiques, les sutra et les tantra, est le véritable palais des Bouddha, le site où se rassemblent les mères, les dakini et les protecteurs du territoire, le lieu où résident les sages divins. … Autrefois, le Bouddha, dans ses prophéties, l'a désigné [sous le] nom de "Montagne Enneigée". Cette montagne neigeuse semblable à un stupa de cristal est le palais de bDe mchong 'khor lo. Il est entouré, aux confins, par des montagnes enneigées où résident de nombreux arhat. D'une manière générale, les Bouddha des Trois Temps s'y assemblent tels des nuages [dans le ciel]. Les mères, les dakini, et les Protecteurs s'y regroupent tels leurs serviteurs et, de même que des turquoises sont serties dans un anneau d'or, dans chaque grotte de ce lieu saint réside un ermite. Il y a toute sortes de choses merveilleuses à voir images corporelles de divinités, empreintes de pied du Bouddha et marques de réalisations extraordinaires de Mi la ras pa et de Na ro bon chung toutes sortes de signes miraculeux apparaissent [...] 2. Sur un plan plus humain, le mont Kailash est associé tout particulièrement à Milarépa ou Mi la ras pa, un grand sage bouddhiste qui serait demeuré une dizaine d’années dans des grottes des alentours au XIIe siècle. Par l'exemple de ses vertus et une série de miracles, nous dit l'histoire, il a acquis la région au bouddhisme et en a écarté les böns, les pratiquants de cette religion tibétaine parallèle au bouddhisme mais plus empreintes de chamanisme et à l'origine probablement de religion mazdéisme persan. » 3 Pour le jaïnisme, le Kailash serait l’endroit où le premier grand maître de cette religion ancienne, ou Tirthankara », aurait reçu l'illumination. Pour les adeptes de la religion Bön, proche du chamanisme, dont la présence au Tibet est antérieure au bouddhisme, le Kailash est l'âme du Tibet, le lieu où le fondateur, Tönpa Shenrab, a touché le sol en descendant du ciel » 4 Quant à la religion sikh, on raconte que son fondateur, Guru Nanak, se serait rendu au mont Kailash lors de son expérience mystique » 5. Plus qu'une simple montagne qu’on vénère, c’est toute la région du Kailash qui constitue une zone immergée dans le sacré. S’y trouvent une multitude de sites hautement symboliques. Fait à noter quatre grandes cours d'ean d'Asie Karnali, Sutluj, Indus et Brahmaputra prennent leur source dans la région. Vue du lac Mansarovar Auteur Prateek Greatestprateek, 30 juillet 2006. Source en ligne Wikimedia Commons. Disponible selon les termes de la licence Creative Commons Paternité – Partage des conditions initiales à l’identique Inde On ne peut parler du mont Kailash sans évoquer la vaste étendue d’eau, également sacrée, située à proximité, et qui accueille bien souvent les pèlerins arrivant dans la région. Il s’agit du lac Mansarovar, aux magnifiques eaux turquoises, d’où ils peuvent avoir une vue à couper le souffle sur la montagne tant désirée. Selon les hindous, ce lac accomplit les vœux de l'esprit ». Boire de son eau nettoierait les péchés de centaines de vies passées. Hindous et bouddhistes voient le lac comme le principe féminin de cette région sacrée, le principe masculin étant le Kailash. Faire un seul pas autour du lac a plus de valeur que tout l’or du monde. Tourner autour du lac purifie les karmas et permet d’accumuler des mérites. Si tu regardes le lac et bois de son eau, tu es libéré des enfers en une seule vie. Ce sont les paroles de tous nos maîtres. », dit un pèlerin tibétain, de religion bouddhiste, dans le film de Tran et Allix. Avant la Révolution culturelle chinoise, huit monastères étaient établis sur les rives du lac. Tous ont été détruits par les occupants chinois, les moines étant emprisonnés ou chassés. Cinq de ces monastères ont toutefois été reconstruits ces dernières années grâce à des dons. Le pèlerinage Le pèlerinage, en plus d’être une épreuve sur les plans spirituel et religieux, l’est aussi sur les plans psychologique et physique. En effet, nous sommes en altitude, l’oxygène est raréfié. Le temps, même en saison favorable, est souvent glacial, surtout la nuit. Le soleil peut être ardent le jour, sans qu’il n’y ait d’arbre pour se protéger. En cette altitude, la neige est souvent présente tardivement. Les montées sont escarpées, les sentiers rudimentaires et parsemés de roches. Les organisateurs de séjour dans la région précisent aux voyageurs qu’une bonne santé cardio-vasculaire est nécessaire pour entreprendre le périple. On s’en doute, les visiteurs de l’étranger, occidentaux et même indiens, semblent subir plus difficilement que les Tibétains les effets de l’altitude. Au cours de la saison du pèlerinage, de fin mai à début novembre, ce sont souvent des villages entiers qui se déplacent depuis les quatre coins du Tibet. Des milliers de pèlerins défilent ainsi au pied de la montagne. Pour accomplir ce voyage, ils ont parfois dû vendre leurs biens les plus précieux bijoux, bétail, voire leur maison. Certains ont même tout quitté, renonçant à tout, sans penser à un éventuel retour... » 6 Si la plupart des pèlerins et des voyageurs étrangers accèdent à la région du Kailash grâce au moyen de transports modernes jeep, camions, ce n’est pas le cas de tous les dévots bouddhistes et hindouistes, qui s’y rendent souvent à pied, comme l’on fait depuis des temps immémoriaux. Celui qui marche est pauvre d'entre les pauvres. Le pauvre pour toute richesse a son seul corps. Le marcheur est un fils de la terre. Chaque pas est un aveu de gravité, chaque pas témoigne de l'attachement et martèle la terre comme un tombeau définitif, promis » 7 Certains pèlerins particulièrement fervents vont jusqu’à effectuer le trajet en une succession de prosternations; leur voyage peut ainsi durer des mois, voire des années. Depuis l’annexion du Tibet par la Chine, les voies d’entrée vers le Kailash par l’Inde sont sévèrement contrôlées. Un nombre très limité de pèlerins hindous quelques centaines par an sont autorisés à entreprendre le périple à partir de leur pays d’origine. Pour ce qui est du pèlerinage au mont Kailash lui-même, sa forme officielle en lien avec des accords entre le gouvernement chinois et indien limite à quelques groupes d'une trentaine de personnes l'accès des pèlerins indiens par la frontière indienne au-dessus d'Almora et au sud-ouest du Mansarovar. » 8 C’est une sérieuse entrave à la libre circulation des croyants, même si les dévots hindous peuvent toujours accéder au Tibet par le Népal, à fort prix toutefois, en requérant les services d’agences de voyage spécialisées. Les fidèles hindous rêvent de faire ce voyage au moins une fois dans leur vie. Dans l’hindouisme, le pèlerinage au Kailash remonte à des temps immémoriaux On n'en parle déjà dans le Mahābhārata et le Rāmāyaṇa – c'est dire qu'il s'agit d'un pèlerinage ancien. Les difficultés à l'époque étaient non seulement physiques, avec des sentiers par endroit peu entretenus et dangereux, des ressources hôtelières quasi nulles, mais aussi il y avait les brigands qui taxaient les pèlerins quand ils ne leur prenaient pas directement tous leurs avoirs. » 9 Le point d’entrée le plus commun est d’ailleurs le Népal. Il faut compter, avant d’arriver au Kailash, plus de 2000 kilomètres à partir de Katmandou. Un groupe d’universitaires québécois, qui s’est rendu dans la région au début des années 2000, avait mis quatre journées complètes de dix à quinze heures par jour de jeep » 10 avant d’atteindre la montagne. C’est sans doute une durée assez représentative du temps moyen du parcours. La kora Les bouddhistes tibétains font traditionnement le tour des lieux ou des objets qu’ils considèrent comme sacrés. Ils désignent cette action par le terme kora ». Les spécialistes des religions emploient plutôt le terme de circumambulation ». On l’a vu plus haut, pour bon nombre de croyants, le pèlerinage au Kailash comprend aussi une kora autour du lac Mansarovar, un parcours totalisant 83 kilomètres, qui est accompli habituellement, en prenant son temps, en trois ou quatre jours. Les dévots ramassent à cette occasion roches et coquillages, et remplissent des bouteilles d’eau sacrée qu’ils rapporteront chez eux. Le cœur du pèlerinage dans la région est toutefois la kora du Kailash. On peut voir ici une carte qui donne une bonne idée du parcours de celle-ci Le point de départ traditionnel de la kora est le village de Darchen. À partir de là, le trajet à parcourir est d’environ une cinquantaine de kilomètres, avec un dénivelé de 1000 mètres. L’altitude maximale est de 5650 mètres, au col de Drölma-la. Effectuer le tour de la montagne sacrée doit permettre au dévot d’effacer ses péchés mauvais karma et de se rapprocher du nirvana. Pour les hindous, la kora du Kailash fait en sorte de développer le tapas, cette énergie ascétique requise pour brûler les karmas. Lorsque suffisamment de tapas est accumulé, que tous les karmas sont dissous, la libération nirvana, moksa est atteinte. Ainsi nous retrouvons dans l'hindouisme, tout comme dans le bouddhisme, un lien direct entre l'atteinte de la libération et la circumambulation parikrama du mont Kailash. Le Bouddhavatamsakasutra, à titre d'exemple, affirme qu'un parikrama de ce grand palais purifie les karmas d'une vie; dix parikrama successifs purifient les karmas d'un eon, alors qu'une centaine assurent la libération dès cette vie. Pour le dévot, le pèlerinage à Kailash est avant tout sotériologique, il est un moyen d'atteindre l'émancipation de la chaîne des renaissances. » 11 On prend habituellement trois jours pour effectuer un tour complet de la montagne. Les croyants les plus fervents vont choisir de faire la kora en se prosternant, tout au long du parcours; là où les bouts de leurs doigts touchent le sol, ils posent les pieds au prochain pas. De leur point de vue, ils pensent ainsi acquérir davantage de mérites pour les prochaines vies. Une kora pratiquée de cette façon équivaudrait à cent tours du Kailash faits à pied, et elle peut prendre jusqu’à dix-huit jours. D’autres, pressés d’atteindre la félicité, font au contraire le tour en une seule journée Si le kora s'effectue traditionnellement en trois jours, nombreux sont ceux qui, partis de Darchen avant l'aube, accomplissent le tour sacré dans la journée. Un gain de temps considérable pour tout bouddhiste qui voudrait accomplir les cent huit kora permettant d'atteindre le nirvana, fin du cycle des renaissances et des morts. » 12 Le climat particulier qui entoure le pèlerinage favorise le développement de ces pratiques ascétiques. Certains dévots dorment à la belle étoile, malgré la froidure. D’autres, âgés, imposent à leur corps de rudes épreuves, avec l’espoir secret, inavoué, de mourir au pied du sommet vénéré. A contrario, on juge parfois avec une certaine sévérité les pèlerins qui entreprennent leur périple en s’attachant un peu trop au confort moderne Pendant que les jeeps déchargent leur flot de pèlerins hindous, de nombreux Tibétains s’affairent à charger les yaks qui prennent le relais. D’autres proposent leurs services de porteurs ou muletiers. Les Hindous sont en effet chacun accompagnés d’un Tibétain qui porte leur petit sac de la journée et tend une main salvatrice dans les passages délicats !. Beaucoup d’autres arrivent sans aucune préparation physique et louent un cheval pour faire le tour. Je reste quand même un peu dubitatif devant ce déploiement de moyens, et j’avoue que j’ai du mal à comprendre où est le mérite lorsque l’on est porté par un cheval et que l’on fait un quart du parcours en jeep car ils la prennent aussi sur 4km pour le retour sur Darchen. » 13 Pour les bouddhistes et les hindous, la marche autour du Kailash doit s’effectuer dans le sens des aiguilles d'une montre. Ce n’est pas le cas des adeptes de la religion Bön, qui font le pèlerinage dans le sens contraire. Mathieu Boisvert explique l’origine religieuse de cette différence, qui remonte au premier millénaire de l’ère chrétienne C'est pendant cette période qu'une grande compétition aurait pris place entre Mi la ras pa et Naro Bönchung, grand maître de la tradition bönpo .... Lequel de ces deux héros allait atteindre le premier le sommet enneigé de Kailash ? Nous pouvions nous douter que la tradition bouddhique allait déclarer Mi la ras pa vainqueur. Cependant, celui-ci aurait permis aux adeptes bönpo de maintenir leur tradition de circumambulation kora en tibétain de Kailash, mais dans le sens opposé à celui des bouddhistes. Ainsi, à l'heure actuelle, alors que les bouddhistes et les hindous circumambulent dans le sens des aiguilles d'une montre, les bönpos le font dans le sens inverse. » 14 Tout au long de la kora, le pèlerin est sollicité par le caractère sacré du paysage. Chaque lieu de la montée est imprégné de symboles, et les pèlerins s’adonnent à toutes sortes de rituels, qui cherche des cailloux sacrés, qui racle un rocher avec une pierre pour en goûter la précieuse poudre, alors que plus loin on teste son karma en se faufilant dans une faille rester coincé n’est pas de bon augure. » 15 Pour les Tibétains bouddhistes, la circumambulation est l’occasion de se remémorer les hauts faits de l'hagiographie de Mi la ras pa, et [ils] visitent les endroits associés à celui-ci. » 16 Le dévot a la possibilité de s’arrêter en quatre endroits précis, au pied de chacune des faces du Kailash, pour s’y prosterner. Sur la face nord de la montagne, au pied du glacier, les grands maîtres tibétains placent une porte secrète reliant ce monde à l’univers. À cet endroit, chaque vœu émis par le pèlerin résonnera au-delà de l’espace et du temps. Des monastères, situés autour du sommet, accueillent les fidèles au cours de leur ascension. Lorsqu’on arrive le col de Drölma, le but du pèlerinage est atteint. C’est le grand jour! Celui de la résurrection spirituelle, de la renaissance à une nouvelle vie. » 17 Des Occidentaux en quête spirituelle En plus des pèlerins asiatiques qui se rendent au Kailash afin de vivre les exigences de leur foi, un nombre croissant de touristes et randonneurs trekkers occidentaux font aussi le parcours. On les voit d’ailleurs, en nombre significatif, dans les documentaires consacrés au pèlerinage. Ces Ocidentaux sont parfois des dévots appartenant à l’une ou l’autre des grandes religions asiatiques, ou à certaines sectes qui leur sont associées, pour qui le pèlerinage au Kailash est au cœur de leur expérience religieuse. On trouve également parmi eux bien des gens, sans attache religieuse particulière, qui vivent une quête de nature spirituelle. Aller à la rencontre du Kailash est une expérience qui les met, peut-être, davantage en contact avec eux-même qu’avec cette nature sacrée qu’il représente. Florence Tran rêve, au contact de ces lieux transcendants, de changer de peau », d’échapper à ses démons intérieurs ». Dans le cas de ces voyageurs, le lieu a-t-il véritablement de l’importance? Ils viennent au Kailash comme ils iront peut-être demain à Compostelle. Fait à noter la kora du mont Kailash fait maintenant partie des forfaits que proposent certaines agences de voyage ou de trekking. L’une d’entre elle, dans le cadre d’un séjour de 28 jours au Tibet et en Chine coûtant 5490 euros, propose trois jours de marche au Kailash, avec guide accompagnateur francophone. Et cet exemple est loin d’être unique. Nous avons donc maintenant un itinéraire touristique qui se superpose exactement à un pèlerinage d’abord et avant tout religieux, qui le phagocyte, en quelque sorte. C’est ce que les anglo-saxons appelleraient sans doute la commodification du pèlerinage du mont Kailash, sa marchandisation ». La touristophère aura donc fini par étendre ses limites jusqu’au contreforts de l’Himalaya… Notes 1 Mathieu Boisvert, Kailasatirthayatra - En route vers Kailash. Présentation de Pérégrinations au Tibet », Religiologiques, no 23, printemps 2001 - Un numéro très riche, à découvrir sur le site de la revue 2 Cité par Boisvert, ibid. 3 Jacque Vigne, Kailash - Un groupe de Français se lance vers le plus haut pèlerinage du monde ». Écrit en juillet 2011 – 4 Pèlerinage du Mont Kailash » - 5 Boisvert, op. cit. 6 Nicolas Jaques, La ronde des pas sacrés. Pèlerinage au Mont-Kailash », Animam, octobre 2005 - 7 Frédéric Gros, Marcher, une philosophie, Paris, Flammarion, coll. Champs Essais, 2011, p. 158. 8 Vigne, op. cit. 9 Ibid. 10 Boisvert, op. cit. 11 Ibid. 12 Idalina Pereira, Pèlerinage au mont Kailash – le sommet le plus sacré du monde ». Article publié dans le magasine Samsara – 13 Angélique, Kora du mont Kailash », Altitude Rando – 14 Boisvert, op. cit. 15 Jaques, op. cit. 16 Boisvert, op. cit. 17 Jaques, op. cit.
\n ou se situe le tibet sur la carte du monde
Quellemontagne sépare la France et la Suisse ? Vue Mont Dolent (face nord). Le Mont Dolent est le point culminant du Mont-Blanc qui culmine à 3 819 m sur la carte de la Suisse et de l’Italie, et 3 823 m sur la carte de France. Pour la France, son sommet est une grande région avec la Suisse et l’Italie. Retrouvez ci-dessous le détail du programme de notre circuit Chine et Tibet – Train sur le Toit du monde 20 jours » .12 Septembre Départ de ParisDécollage à destination de Beijing sur vol régulier de la compagnie Air China à 20h20. Prestations et nuit à à destination de Beijing sur vol régulier de la compagnie Air China à 20h20. Prestations et nuit à bord. 13 septembre PékinArrivée à Beijingà 12h25. Accueil par votre guide et chauffeur. Coup d’œil sur la place Tian An Men, la Porte de la Paix Céleste » puis, découverte de la Cité Interdite, jadis lieu de résidence des empereurs chinois et centre du pouvoir politique. Déjeuner libre, dîner inclus. Nuit à l’hôtel Guyunfang*** 14 Septembre PékinRendez-vous avec votre guide et chauffeur, départ pour la Grande Muraille à Mutianyu construite sur 6700 km de long pour protéger l’Empire du Milieu des invasions des Barbares du Nord, inscrite au Patrimoine Mondial de l’Humanité. Visite du palais d’été, et balade dans le grand parc en longeant le grand lac Kunming. Au retour, promenade sur lacolline du charbon108m de haut, d’où vous pourrez bénéficier d’une vue à 360 degrés sur Pékin. Puis si le temps permet, balade à pied dans un quartier typique des hutongs le long du lac Houhai. Repas inclus. Nuit à l’hôtel Guyunfang*** 15 Septembre Pékin – PingyaoTransfert à la gare et train à destination de Pingyao08h05/12h07 ou similaire en 2èmeclasse. A l’arrivée, accueil par votre guide francophone et votre chauffeur. Visite de la vielle ville de Pingyao en passant par la rue des Ming et des Qing. Découverte du Musée Rishengchang, ancien bureau de change de la Maison des Finances, et des anciens remparts de la ville. Repas inclus. Nuit à la maison d’hôtes au style traditionnel Xinglongyi. 16 Septembre Pingyao – Xi’anLe matin, visite du château de Zhangbi, composé des trésors architecturaux qui intriguent encore les archéologues ayant découvert le château que très récemment. Dans chaque endroit ou presque, il y a des corrélations astronomiques. Il existe dans ces sous-sols, sur plusieurs niveaux, des tunnels souterrains de plus de 5 km. Le château reste un site encore peu visité, aussi il constitue une visite tout à fait originale des environs de Pingyao. L’après-midi, transfert à la gare. En chemin, arrêt au temple Shuanglin. Situé dans le village de Qiaotou à 6-7 km de Pingyao, le Temple Shuanglin est connu comme le musée des sculptures peintes anciennes. On peut y découvrir plus de 2000 sculptures colorés reflétant l’habileté des artisans des dynasties Song, Yuan, Ming et Qing. Il est inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 1997. Train vers Xi’an16h29/19h07 ou similaire en 2ème classe. A l’arrivée, transfert à l’hôtel. Repas inclus. Nuit à l’hôtel Gudu Impression Zuoyouke***. 17 Septembre Xi’anRendez-vous avec votre guide et votre chauffeur. Départ pour le célèbre site historique de l’armée en terre cuite, protectrice du tombeau du premier empereur de Chine, Qin Shi Huangdi. Découverte émouvante des 6 000 guerriers et chevaux d’argile, grandeur nature, alignés en formation de bataille. Déjeuner de Luxe à l’hôtel Aegean. Promenade à pied sur les plus anciens remparts de Chine mesurant 14km. Le plus amusant est d’en faire le tour à vélo, on peut en louer à chaque entrée. Si le temps permet, visite du parc de la petite Pagode de l’Oie Sauvagefermé le mardi, construite pour abriter les sutras rapportés de l’Inde par le moine Yijing. Promenade dans le quartier musulman. Dîner inclus. Nuit à l’hôtel Gudu Impression Zuoyouke***. 18-19 Septembre Xi’an - Lhassa~ 1h30 de transfert. Altitude 3500mTransfert à la gare, train pour Lhassavia Xining 07h35-13h14 en TGV 2èmeclasse puis 14h01-11h20+1 ou similaire en couchette molle. La ligne emprunte le col des Tangula Shankou à 5 068 mètres d’altitude, ce qui en fait la ligne la plus haute du monde. Plus de 960 km 80 % de la longueur de la ligne se trouvent à une altitude supérieure ou égale à 4 000 mètres, et plus de 50 % de la ligne est construit en terrain gelé en permanence. Nuit à bord. Accueil par votre chauffeur et votre guide, démarche administratif, puis transfert à votre hôtel. Temps libre pour vos acclimater. Repas libres. Nuit à l’hôtel Dekhang***. 20 Septembre Lhassa - Tsétang ~ 1h30 de transfert. Altitude 3500mRoute vers Tsétang. A l’arrivée, visite de Yongbulakhang, sanctuaire fortifié perché sur un piton rocheux. Hotel Tsetang 4*. Repas inclus. 21 Septembre Tsétang – Samyé - Tsétang ~ 3h de route. Altitude 3500mAprès le petit déjeuner, route pour Samyé, fondé en 779, construit en forme de mandala, et première fondation bouddhique du Tibet. Le monastère de Samyé a été construit sur une oasis, sur un plan représentant un mandala de près de 9 hectares. Le site fut créé au VIIIème siècle par le roi Trisong Détsen. Ayant subi l’influence de nombreuses sectes, le monastère est désormais de caractéristique éclectique. En effet, ces édifices sont connus pour ces mélanges de style Tibétain, Han et Indien. L’après-midi, visite du monastère de Traduk. Hotel Tsetang 4*. Repas inclus. 22 Septembre Tsétang - Gyantsé ~ 5h00 de route. Altitude 3950mDépart le matin pour Gyantsé, par le superbe lac Yamdrok, un des lacs saints du Tibet. En route, visite du monastère de Mindroling. Ce grand monastère était très reconnu pour la qualité de son enseignement. Dans son enceinte, vous découvrirez la salle d’assemblée où se dresse un magnifique thangka. A l’étage supérieur, plusieurs salles exposent de superbes statues, reliques, mandalas ou encore des textes sacrés. Vue sur un joli glacier en route. Arrivée en fin d’après-midi à Gyantsé. Montée au Dzong. C’est ici qu’eu lieu la bataille décisive lors de l’invasion des Britanniques en 1904. Le fort de Gyantsé offre une très belle vue sur la vallée et toute la ville de Gyantsé. Nuit à l’hôtel Gyantse3* Repas inclus. 23 Septembre Gyantsé – Shigatsé ~ 2h de route. Altitude 3800mVisite le matin du monastère de Pelkor, et de la vieille ville de Gyantsé. Route ensuite pour Shigatsé. Halte pour découvrir une fabrique de Tsampa. Visite du joli village de Shalu et de son monastère en chemin. Nuit à l’Hotel Manasarovar3* Repas inclus. 24 Septembre Shigatsé ~ 2h de route. Altitude 3800mVisite du marché de Shigatsé, ainsi que du monastère de Tashilunbo résidence des Panchen Lama successifs et construit par le 1er Dalai Lama au XVème siècle, il abrite la plus grande statue en bronze du monde, qui a été construite en 1904 pour le Bouddha du futur Maitreya. Après le déjeuner, kora du monastère, 1h de marche environ, puis petit tour au marché. Nuit à l’Hotel Manasarovar 3* Repas inclus. 25 Septembre Shigatsé – Rongbuk / Camp de Base de l’Everest ~ 6h de route. Altitude 5200mDépart pour le monastère Rongbuk par une route splendide réputée comme l’une des plus hautes du monde avec une moyenne de 5000 mètres d’altitude et des passages à plus de 5200 mètres. Arrivée à Rongbuk, installation à la guesthouse confort très simple, pas de sanitaires. Visite du monastère de Rongphu et passage à Dza Rongphu. Visite du temple le plus haut du monde » et qui offre une vue imprenable sur l’Everest plus précisément la face nord, seulement visible depuis le Tibet. La structure est modeste et dénote avec les cités monastiques visitées auparavant mais compense largement par son charme et son authenticité. Selon disponibilité du moine, visite de la grotte du Guru Rimpoche. Nuit en guesthouse – confort très simple. Repas inclus. 26 Septembre Camp de Base de l’Everest – Sakya – Shigatse ~ 6h de route. Altitude 3800mRéveil matinal pour admirer le lever du soleil sur l’Everest. Puis, route pour Sakya. Son monastère, fondé en 1073 est le siège de l’une des quatre grandes écoles du bouddhisme tibétain, l’école Sakyapa. L’architecture médiévale mongole du monastère diffère de celle des temples de Lhassa. Route retour pour Shigatse. Nuit à l’Hotel Manasarovar3* Repas inclus. 27 Septembre Shigatsé - Lhassa ~ 4h de route. Altitude 3700mDirection Lhassa en longeant le fleuve Brahmapoutre. Pendant les 6 heures de trajet, vous pourrez observer ce long fleuve qui parcourt le Tibet mais aussi l’Inde et le Bangladesh. En route, visite d’une fabrique d’encens artisanal. L’après-midi, visite de l’Université monastique de Sera. Bien que très endommagée lors de l’invasion chinoise du Tibet, puis sous la Révolution Culturelle, elle a été restaurée et n’a pas perdu sa fonction d’université monastique. Elle accueille encore aujourd’hui un grand nombre de moines et de pèlerins. Nuit à l’Hotel Dekhang4*. Repas inclus. 28 Septembre Lhassa ~ Altitude 3700mJournée de visites à Lhassa. Dans la matinée, visite du palais du Potala, et marche kora autour du palais avec les pèlerins tibétains venant ici tous les jours en nombre, puis, continuez avec la visite Norbulingka, qui fut le palais d’été du Dalai Lama. Après le déjeuner, visite du monastère de Jokhang, et marche autour du monastère avec d’autres pèlerins sur le chemin du Barkhor. Nuit à l’Hotel Dekhang 4*. Repas inclus. 29 Septembre Lhassa - Ganden – Drak Yerpa – Lhassa ~ 3h de route. Altitude 4800mLa région de Lhassa regorge de vallées secrètes baignées par l’air pur des sommets himalayens, abritant monastères et villages d’éleveurs. Vous serez transférés à Ganden et découvrirez son monastère pyramidal aux délicates fresques. L’après-midi visite des grottes de Drak Yerpa. A une altitude de 4885 mètres, le monastère de Drak Yerpa a été construit comme l’un des temples de méditation par Songtsen Gampo pour sa princesse népalaise, Bhrikuti. Le monastère a été nommé d’après la vallée où il se trouvait. Plus tard, de nombreux maîtres bouddhistes sont venus ici pour la méditation. Maintenant le Drak Yerpa est devenu l’un des quatre domaines de méditation dans le Tibet. Nuit à l’Hotel Dekhang 4*. Repas inclus. 30 Septembre Lhassa – Chengdu ~ 1h de route. Altitude 3700mMatinée libre. Transfert à l’aéroport de Lhassa pour le vol vers Chengdu à 16h10. Escale à Chengdu. Envol à 01h40. Nuit à bord. Repas libres. 1er Octobre Chengdu – ParisArrivée le matin, à 07h20, à Paris. Unvoyage au Tibet, c'est la rencontre avec un univers mystérieux, fascinant, éblouissant, mais aussi rude, souvent désertique.A une altitude de 4000 mètres, le "toit du monde" ne s’est ouvert aux visiteurs étrangers que depuis peu. Vous y découvrirez une civilisation originale, imprégnée de sacré, et un patrimoine unique.
Le Tibet aussi baptisé “Toit du Monde”, depuis des siècles, intrigue par la beauté exceptionnelle de ses paysages. Cette région longtemps restée mystérieuse offre des étendues incomparables où se mêlent traditions et ferveur religieuse. Une aventure unique et authentique qui vous marquera d’un souvenir impérissable. Programme Jour 1 SHANGHAI / LHASSA3700m d’altitude Vol à partir de Shanghai pour Lhassa via Xi’an. Accueil par votre guide à l’aéroport, puis transfert à votre hôtel. Déjeuner et dîner inclus, nuit à Lhassa. Jour 2 LHASSA La matinée, découverte du Temple de Jokhang, premier temple bouddhiste au Tibet. Puis, promenade sur le chemin de pèlerinage du Barkhor, bordé d’échoppes et visite de la nonnerie Tsamkhung. L’après-midi sera consacrée au Potala, palais le plus haut du monde et à l’architecture symbolique du Tibet La visite du Potala est désormais limitée à une heure. Déjeuner inclus, dîner libre à votre charge, nuit à Lhassa. Jour 3 LHASSA Départ vers le Monastère Ganden, premier monastère Gelugpa, fondé par Tsongkhapa en 1417. La balade qui fait le tour de ce magnifique monastère dévoile de sublimes paysages. Déjeuner pique-nique. Retour à Lhassa pour une visite du Monastère de Sera fondé au XVème siècle et comptant aujourd’hui 600 moines. Déjeuner inclus, dîner libre à votre charge, nuit à Lhassa. Jour 4 LHASSA /TSEDANG 3550m d’altitude Route vers Tsédang 220 KM, 3H, berceau de la civilisation tibétaine. Transfert à l’embarcadère et traversée en barque du fleuve Yarlong ZangpoBrahmapoutre jusqu’au monastère de Samyê, dont les plans correspondent à la cosmogonie tibétaine, plaçant le mont Meru au centre de l’univers. Ensuite, visite, du Yongbulakhang, sanctuaire fortifié dont l’histoire est associée au premier roi mythique Nyatri Tsenpo. Déjeuner inclus, dîner libre à votre charge, nuit à Tsédang. Jour 5 TSEDANG/ GYANTSE4100m d’altitude Départ pour Gyantsé par la route sud 400KM, 6H30, l’une des plus belles et des plus variées du Tibet. Passage du col de Kamba-la 4800m, puis de Karo-la 5000m. Déjeuner pique-nique au bord du lac sacré Yamdrok. Arrivée à Gyantsé, ancienne étape sur les routes commerçantes du Népal et de l’Inde. Elle est la troisième ville du Tibet et est dominée par son dzong. Visite du monastère de Palkhorchode et du stupa aux cent mille figures. Son style architectural est marqué par les influences népalaises, chinoises et fin de la journée, balade dans la vieille ville de Gyantsé. Déjeuner inclus et dîner libre à votre charge, nuit à Gyantsé. Jour 6 GYANTSE / SHIGATSE3900m d’altitude Départ vers Shigatsé 85KM, 1H30, 2ème plus grande ville du Tibet. En chemin, visite du monastère Shalu, à l’atmosphère très médiévale et connu pour ses fresques peintes aux XIème et XIVème siècles, représentant notamment la cour des grands Mongols. Arrivée à Shigatsé, découverte du monastère de Tashilhumpo, ancienne résidence du Penchen-lama. Puis, balade dans le marché où vous assisterez à de savoureuses scènes de la vie quotidienne. Déjeuner au restaurant Songtsen. Déjeuner inclus et dîner libre à votre charge, nuit àShigatsé. Jour 7 SHIGATSE / SHANGHAI Transfert à l’aéroport de Lhassa par la route 268KM, 5H longeant le fleuve Brahmapoutre 4H30. Vol pour Shanghai via Xi’an. Déjeuner inclus. HôtelsUn hôtel aux chambres propres, donnant sur une cours offrant calme et tranquillité. Il se trouve dans un quartier animé et à seulement 15 min du Palace Potala. Vous apprécierez son petit-déjeuner servit sur le toit de l’hôtel, disposant d’une jolie vue sur la ville et le palace ainsi que son personnel très hôtel de charme, vous plongera dans l’ambiance tibétaine avec ses chambres chaleureuses et confortables. Niché dans le dédale des ruelles est de Barkhor, sa situation sera idéale pour vos visites. En fin de journée, détendez-vous dans le centre de spa de l’ hôtel de luxe proposant des chambres spacieuses, aux lignes épurées dans les tons de beige et blanc, qui vous apporterons confort et sérénité. Très bien situé à Chengguan, il est le point de départ idéal pour vos promenades dans Lhassa. Apres une longue journée de visite, relaxez-vous dans la magnifique piscine intérieure chauffée de l hôtel décoré un style tibétain et chinois, offre des chambres chaleureuses et confortables. Il jouit d’une bonne localisation qui vous permettra d’accéder aux sites touristiques environnants. Pour vous restaurez, vous aurez le choix entre cuisine du Guangdong, Sichuan, Tibet ou encore hôtel disposant de chambres propres et d’un joli jardin offrant une vue sur le dzong. Enfin, il jouit d’une bonne localisation qui vous permettra de découvrir le hôtel aux chambres propres, confortables et spacieuses décoré dans le style tibétain. Il se situe à proximité du monastère, à l’écart de la principale rue de la ville. Enfin, l’hôtel dispose d’un accès internet comme l’un des meilleurs hôtels par les visiteurs étrangers, il dispose de chambres impeccables et calmes. Il se situe dans le centre-ville. L’hôtel sert un petit-déjeuner convenable à la fois chinois et Bene Ce voyage a lieu en haute altitude. Les personnes souffrant de problèmes cardiaques, respiratoires et/ou circulatoires devront consulter un médecin avant de s’inscrire. Climat Les mois les plus agréables pour se rendre au Tibet sont mai, juin, septembre et octobre. Les nuits restent cependant très fraîches et un vent parfois très violent souffle régulièrement sur la province. Pour faire de la randonnée en montagne, évitez l’hiver où les températures peuvent atteindre les -50°C. Le Sud de la province n’est pas non plus conseillé en été où il pleut énormément lors de la mousson. 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01Une situation particulière. Le monastère de Taktshang est un monastère bouddhiste situé au Bhoutan. Sa situation très originale en fait un lieu de culte très célèbre et très visité par les touristes du monde entier. Il se trouve en effet sur le flanc d’une falaise, à 3120 mètres d’altitude et surplombe la vallée de Paro de
Quel pays Alpes ? C’est une région montagneuse qui domine l’Europe, dominant le nord de l’Italie, le sud-est de la France, Monaco, la Suisse, le Liechtenstein, l’Autriche, le sud de l’Allemagne et la Slovénie. Lire aussi Où se situent les principales chaînes de montagnes ?. Où sont les Alpes ? Les Alpes sont les plus hautes montagnes d’Europe centrale elles mesurent 1 200 kilomètres de haut entre Nice au sud-ouest et Vienne Autriche au nord-est, et larges entre 150 et 250 kilomètres. Où s arretent les Alpes ? On pense que les montagnes en forme de croissant ont pris naissance dans la partie sud-ouest de l’Italie, au croisement d’Altare qui la séparait des Apennins, et se sont terminées dans la partie nord-est de l’Autriche, dans le lac de Vienne qui borde . divisé par les Carpates. A voir aussi Quelle est la plus vieille montagne de France ?. Quelle est la plus vieille montagne de France ? GéographieÂgeMésozoïque pierre Néogène-Quaternaire orogenèserochersRochersréparer Quels sont les pays qui traversent les Alpes ? C’est une région montagneuse qui domine l’Europe, dominant le nord de l’Italie, le sud-est de la France, Monaco, la Suisse, le Liechtenstein, l’Autriche, le sud de l’Allemagne et la Slovénie. Les Alpes se terminent à 4 808 mètres au Mont Blanc. Pourquoi Alpes ? Propriété des collines des Grandes Alpes; différents lieux; changements significatifs significatifs ; conditions d’enneigement particulières en fait dans les Alpes nous avons les parcs les plus hauts donc ceux qui sont plus susceptibles d’avoir de la neige profonde tout le temps. Ceci pourrez vous intéresser Quel sommet pour débutant ?. Quels sont les pays alpins ? Le terme États alpins ou pays montagneux définit le territoire de huit pays associés à la région montagneuse, tels que définis par les accords de montagne de 1991 Autriche, Allemagne, France, Italie, Liechtenstein, Monaco, Slovénie et Suisse. Quel est l’âge des Alpes ? Quel âge ont les Alpes ? D’un point de vue géologique », les Alpes sont jeunes. La dégradation des couches qui ont formé les Alpes n’a commencé qu’il y a 100 millions d’années la Terre est presque 50 fois plus grosse !. Quelle est la capitale des Hautes-alpes ? Sa capitale est Gap. Les habitants des Hautes-Alpes sont les Haut-Alpins ou Hauts-Alpins. Les Hautes-Alpes font partie d’une région montagneuse, comprenant la plus grande province de France Gap et le plus grand département d’Europe Saint-Véran. Pourquoi Hautes-Alpes 05 ? Création. Il comprend la région sud-est du Dauphiné et le nord de la Provence. Elle porte le nom de Hautes-Alpes car, en 1790, s’y trouvaient les plus hauts sommets de France, dans le massif des masscrins. Comment Appelle-t-on Les gens des Alpes-de-Haute-Provence ? Ses habitants sont appelés Bas-Alpins Bas-Alpines chez les femelles, d’après le nom Basses-Alpes » qui est né jusqu’au 13 avril 1970. Où commence les Alpes du Sud ? Le massif des Cerces côté sud se situe au nord de la Durance, entre le col du Galibier et le col de Montgenèvre, qui se termine à 3 228 m au Grand Galibier. Le fond de la Vallée de la Guisane touche même les Arves au-dessus du Col du Lautaret, jusqu’au Pic des Trois Évêchés 3116 m. Où aller Alpes du Sud ? Émerveillez-vous devant les eaux denses des Alpes du Sud Lac de Saut du Laïre – de l’Oule – Serre d’Allos – Val d’ Sainte Marguerite – Les structure naturelle des gorges du Daluis – Valberg. Quel pays est traversé par les Alpes ? Couvrant une superficie d’environ 300 000 kilomètres carrés, les Alpes sont réparties entre la France, l’Italie, la Suisse, l’Allemagne, le Liechtenstein, l’Autriche et la Slovénie. Pourquoi Alpes ? Propriété des collines des Grandes Alpes; différents lieux; changements significatifs significatifs ; conditions d’enneigement particulières en fait dans les Alpes nous avons les parcs les plus hauts donc ceux qui sont plus susceptibles d’avoir de la neige profonde tout le temps. Où s’arrêtent les Alpes ? On pense que les montagnes en forme de croissant ont pris naissance dans la partie sud-ouest de l’Italie, au croisement d’Altare qui la séparait des Apennins, et se sont terminées dans la partie nord-est de l’Autriche, dans le lac de Vienne qui borde . divisé par les Carpates. Où débute les Alpes ? On pense que les montagnes en forme de croissant ont pris naissance dans la partie sud-ouest de l’Italie, au croisement d’Altare qui la séparait des Apennins, et se sont terminées dans la partie nord-est de l’Autriche, dans le lac de Vienne qui borde . divisé par les Carpates. Où commence les Alpes en France ? Cette zone entre Jura et chaînes subalpines, également appelée sillon mélasseur ou sillon périalpin, s’élève du lac Léman au nord au lac du Bourget et à la ville de Chambéry au sud, en suivant la route du Rhône. Pourquoi les Alpes s’effondrent ? Les précipitations s’intensifient, remplaçant la neige, l’eau s’infiltrant dans les montagnes, augmentant la pression en terrain montagneux. Ce dernier est devenu lâche, agité… et a commencé à s’effondrer. Pourquoi les Alpes ? Propriété des collines des Grandes Alpes; différents lieux; changements significatifs significatifs ; conditions d’enneigement particulières en fait dans les Alpes nous avons les parcs les plus hauts donc ceux qui sont plus susceptibles d’avoir de la neige profonde tout le temps. Quand les montagnes s’effondrent ce que provoque le dégel du permafrost le ciment des Alpes ? Lorsque les montagnes s’effondrent entraînant la fonte du pergélisol, le réchauffement climatique Alps Cement » a de nombreux effets secondaires. L’un d’eux est les glaciers en fusion. Moins connue, mais tout aussi surprenante pour le sommet, est la destruction du soi-disant pergélisol. Quand les montagnes s’effondrent ? Le rocher est tombé. La fonte des neiges est la cause la plus fréquente du réchauffement climatique en montagne. On sait peu de choses mais tout aussi surprenantes sont les dommages causés au soi-disant pergélisol. Le pergélisol pergélisol en français est un sol gelé en permanence. Pourquoi les Alpes s’effondrent ? Les précipitations s’intensifient, remplaçant la neige, l’eau s’infiltrant dans les montagnes, augmentant la pression en terrain montagneux. Ce dernier est devenu lâche, agitéâ € et a commencé à s’effriter. Quand les montagnes s’effondrent ? Le rocher est tombé. La fonte des neiges est la cause la plus fréquente du réchauffement climatique en montagne. On sait peu de choses mais tout aussi surprenantes sont les dommages causés au soi-disant pergélisol. Le pergélisol pergélisol en français est un sol gelé en permanence. Pourquoi les montagnes s’effondrent elles ? La neige recouvrant les parties hautes des hautes montagnes aplatit les parois. Ce sol gelé fond pendant les étés chauds, brisant ainsi les roches. Avec le réchauffement climatique, le volume augmente. Où s arretent les Alpes ? On pense que les montagnes en forme de croissant ont pris naissance dans la partie sud-ouest de l’Italie, au croisement d’Altare qui la séparait des Apennins, et se sont terminées dans la partie nord-est de l’Autriche, dans le lac de Vienne qui borde . divisé par les Carpates. Quelle montagne sépare la France et la Suisse ? Vue Mont Dolent face nord. Le Mont Dolent est le point culminant du Mont-Blanc qui culmine à 3 819 m sur la carte de la Suisse et de l’Italie, et 3 823 m sur la carte de France. Pour la France, son sommet est une grande région avec la Suisse et l’Italie. Quelle est la plus vieille montagne de France ? GéographieÂgeMésozoïque pierre Néogène-Quaternaire orogenèserochersRochersréparer Quelle est la plus vieille montagne du monde ? Le plus ancien rocher d’Uluru au monde apparaît dans le désert australien. Aussi appelé Ayers Rock », il se dresse seul au milieu d’une grande plaine, l’une des plus anciennes régions du monde. Ses origines remontent à 300 millions d’années. Quelle est la différence entre les Alpes et les Vosges ? Le massif des Vosges est situé dans le nord-est de la France et comprend la frontière historique entre l’Alsace et la Lorraine. Contrairement aux Alpes et aux Pyrénées, les Vosges sont la moyenne montagne dont l’altitude ne dépasse pas 1 424 mètres d’altitude au Grand-Ballon. Quelle est la plus belle vallée des Alpes ? Vallée du Beaufortain Fourmillant de sentiers qui se parcourent à pied, à vélo ou sur neige et où bergers et randonneurs se croisent rarement, ces territoires montagneux regorgent de faune et de flore. Quelle est la plus belle partie des Alpes ? Autant dire que le Mont-Blanc est l’une des choses les plus importantes des Alpes, à voir au moins une fois dans sa vie ! Au pied du Mont-Blanc, vous pourrez séjourner dans la magnifique ville de Chamonix-Mont-Blanc et profiter des nombreux icebergs de la vallée. Quels sont les pays qui traversent les Alpes ? C’est une région montagneuse qui domine l’Europe, dominant le nord de l’Italie, le sud-est de la France, Monaco, la Suisse, le Liechtenstein, l’Autriche, le sud de l’Allemagne et la Slovénie. Les Alpes se terminent à 4 808 mètres au Mont Blanc. Quel est l’âge des Alpes ? Quel âge ont les Alpes ? D’un point de vue géologique », les Alpes sont jeunes. La dégradation des couches qui ont formé les Alpes n’a commencé qu’il y a 100 millions d’années la Terre est presque 50 fois plus grosse !. Où commence les Alpes en France ? Cette zone entre Jura et chaînes subalpines, également appelée sillon mélasseur ou sillon périalpin, s’élève du lac Léman au nord au lac du Bourget et à la ville de Chambéry au sud, en suivant la route du Rhône. Quel est le sommet le plus élevé des Alpes ? Quels sont les plus hauts sommets ? L’Everest est le plus haut sommet du monde, culminant à 8848 mètres d’altitude. Il borde Sagarmatha, le Népal et le Tibet en Chine et fait partie des montagnes de l’Himalaya. Quelle est la montagne la plus élevée en France ? La Conférence du Mont Blanc est la plus grande salle de France. Mais son équitation est réservée aux très bons cavaliers. Alors pour profiter des paysages des Alpes, choisissez l’Aiguille du Midi à 3842 mètres d’altitude. Quel sont les 5 principales montagnes françaises ? Il y a six collines dans la capitale française Alpes Nord et Sud, Pyrénées, Jura, Massif Central, Vosges, Corse. Les Alpes du Nord représentent la haute montagne avec le plus haut sommet du Mont Blanc 4 810 m. Quelle altitude pour la haute montagne ? Les hautes montagnes s’élèvent au-dessus de la lisière de la forêt, de 2 000 à 2 400 mètres du nord au sud dans les Alpes françaises. Quel sommet dépasse les 4000m dans le massif des Écrins ? Dans le massif des Écrins, deux sommets culminent à plus de 4000 m le Dôme des Écrins et la Barre des Écrins, respectivement à 4015 et 4102 m. A l’avant, le Snow Dome des Ecrins et la Barre des Ecrins sont séparés par Lory 3 974 m. Quel est le sommet le plus haut du monde ? L’Everest, la plus haute montagne du monde, a pris de l’importance mardi après que la Chine et le Népal se soient mis d’accord sur les mesures appropriées après des décennies de débat. Quel est le plus haut sommet du Jura ? A 1720 mètres, le Crêt de la Neige est le point culminant des Montagnes du Jura. Au départ du village de Lélex pour une randonnée pédestre ou en gondole. L’accès depuis le Pays de Gex se fait également par le Col de la Faucille. Quel est le deuxième plus haut sommet des Alpes ? montagne de pierre14 808 mMont blanc24 748 mMont Blanc depuis Courmayeur34 634 mPointe Dufour point culminant du Mont Rose44 612 m I – 4 609 m CHNordend Dutsen Rosa Quel est le 2e plus haut sommet du monde ? L’équipe népalaise a remporté, samedi 16 janvier, la première ascension hivernale du K2, le deuxième plus grand sommet du monde 8 611 mètres avec seulement 8 000 » jamais escaladés en hiver, elle a donc démoli l’un des derniers. belles histoires d’alpinisme. Sources Comment naissent les montagnes ? Les plis de la croûte terrestre Lorsqu’une plaque océanique constituée de matériau dense entre en collision avec une plaque continentale constituée de matériau moins dense, elle s’enfonce sous la plaque continentale en la soulevant zone de subduction. Ce phénomène est également à l’origine d’une chaîne de montagnes. Comment les montagnes se sont-elles formées ? Par collision Les deux plaques s’entrechoquent et s’enroulent. La croûte terrestre s’élève et s’épaissit pour former de très hautes montagnes. Il est important de noter que les chaînes de collision ne conduisent jamais à la formation de volcans. Quand sont apparus les montagnes ? La formation d’une chaîne de montagnes prend des millions d’années, les premières montagnes alpines sont apparues à partir de -30 mA, lorsqu’une grande partie de la croûte européenne a été poussée en profondeur. Quel est le rôle de la montagne ? La diversité des espèces naturelles de montagne en tant que telles est, pour l’humanité, une source précieuse de produits sauvages » comme le gibier, les oiseaux, les champignons et bien d’autres produits forestiers non ligneux. Mais les montagnes sont aussi des lieux importants pour la diversité des plantes cultivées. Qu’est-ce qu’une montagne en géographie ? Dans le premier sens, la montagne est la forme du relief caractérisé par une élévation importante, une pente des pentes et une zone étendue. Avec les plaines, les plateaux, les collines, etc., c’est l’une des formes de modelage de la croûte terrestre. Comment se forment les montagnes ce2 ? Lors de la collision sous le sol, des plaques géantes se touchent et s’emboîtent. Ces plaques sont en mouvement constant. Lorsque deux plaques se rencontrent, elles se poussent l’une contre l’autre. Leurs bords se plissent, le sol s’élève et forme des montagnes. Comment les montagnes se grandissent ? Les montagnes poussent d’en bas ! Les montagnes sont des plis et des fissures dans la croûte terrestre qui entourent la surface terrestre. Cette couche de roche solide n’est pas fixe. Il flotte sur une roche en fusion plus ou moins liquide appelée manteau. Comment se forme les montagnes pour les enfants ? La croûte terrestre est composée de plaques et lorsqu’elles entrent en collision, elles peuvent provoquer la formation de montagnes. Ce processus peut prendre plusieurs millions d’années. Le relief ainsi créé est à l’origine de la plupart des sources d’eau qui coulent vers la mer. Comment se forment les montagnes 4eme ? Des chaînes de montagnes peuvent se former par subduction et donc collision, phénomènes dont on trouve des indices tectoniques et pétrographiques. Les massifs montagneux sont voués à disparaître, comme le massif armoricain issu de l’antique massif hercynien. Comment se sont formés les montagnes ? Lorsque deux plaques se rencontrent, elles se chevauchent et forment une zone de subduction. La plaque qui coule entraîne le bord de l’autre avec elle, formant une fosse océanique. Le chevauchement provoque le flétrissement et l’élévation de la plaque supérieure, créant des montagnes. Qui a donné naissance à une chaîne de montagne ? Les chaînes de montagnes sont donc la conséquence de l’ouverture des océans. Les chaînes de montagnes résultent de la dérive des continents à la surface du globe selon un scénario représenté ici de manière simplifiée. L’épaisseur de la lithosphère et de la croûte continentale ou océanique est volontairement exagérée. Où se termine les Alpes ? Il est communément admis que le massif en forme de croissant des Alpes commence sur le flanc sud-ouest en Italie, au col d’Altare qui le sépare des Apennins, et se termine sur le flanc nord-est en Autriche, dans le bassin viennois qui le sépare des Apennins, le sépare des Carpates. Quel pays a atteint les Alpes ? Les Alpes sont une chaîne de montagnes qui s’étend à travers l’Europe, couvrant la frontière nord de l’Italie, le sud-est de la France, Monaco, la Suisse, le Liechtenstein, l’Autriche, le sud de l’Allemagne et la Slovénie. Quels sont les départements des Alpes ? Les Alpes du Nord françaises s’étendent sur une partie de la région Rhône-Alpes, dans les départements de la Haute-Savoie, de la Savoie, de l’Isère et du nord de la Drôme. Où se trouve le département 4 ? administrative03CombinerAuvergne04Alpes de Haute ProvenceProvence-Alpes-Côte d’Azur05Hautes montagnesProvence-Alpes-Côte d’Azur06Alpes MaritimesProvence-Alpes-Côte d’Azur Quel département dans les Alpes ? Les Alpes françaises sont présentes dans neuf départements Savoie et Haute-Savoie, Isère, Hautes-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, Drôme, Vaucluse, Var et Alpes-Maritimes. Pourquoi les Alpes sont vulnérables ? Le réchauffement climatique a un impact sur la durée du manteau neigeux, en particulier dans les localités situées à basse et moyenne altitude. Les canons à neige deviennent un outil d’aménagement incontournable dans les stations ici en début de saison touristique, dans le Tyrol italien, en 2017. Pourquoi les milieux alpins sont particulièrement vulnérables ? Mais les milieux montagnards sont fragiles », ils peuvent être détruits par de nombreux facteurs tels que la déforestation, le surpâturage, la mise en culture de terres marginales, la progression de l’urbanisation, autant de facteurs qui peuvent conduire 1 à la dégradation rapide de la biodiversité et des ressources en eau. .. Quels sont les risques dans les Alpes ? En montagne, les risques sont spécifiques et souvent exacerbés par des facteurs physico-environnementaux avec la présence d’avalanches, d’éboulements, de glissements de terrain, d’inondations et de laves torrentielles… Certains d’entre eux dépendent directement ou indirectement de la météorologie et du climat. Pourquoi Dit-on les Alpes ? Alpi, est un nom celtique, composé de al, qui signifie grand, grand ; et stylo, qui dans cette langue signifie le sommet d’une montagne. Quand a commencé la formation des Alpes ? Quel âge ont les Alpes ? D’un point de vue géologique », les Alpes sont jeunes. La déformation des couches qui forment les Alpes a commencé il y a seulement 100 millions d’années la Terre est environ 50 fois plus âgée !. Quel pays touchent les Alpes ? C’est la plus grande des trois zones géographiques de la Suisse. Il s’étend d’ouest en est, du lac Léman à la frontière autrichienne. La Suisse partage les Alpes avec sept autres pays Allemagne, Autriche, France, Italie, Liechtenstein, Monaco, Slovénie. Qui donne le nom des montagnes ? Les premiers noms de la montagne ont été donnés il y a 8000 ans par les Ligures, un peuple qui parlait une langue pré-celtique. Ils appelaient avant tout les montagnes qui avaient un but faire paître les troupeaux ou aller à la chasse. Comment nommer une montagne ? C’est le cas de l’application Peakfinder. Cette application de réalité augmentée vous permet de regarder le paysage à travers l’écran de votre smartphone. L’application créera le dessin de votre paysage en indiquant les noms des sommets et leur altitude. Qui nomme les montagnes ? La Commission nationale de toponymie CNT, rattachée au Conseil national de l’information géographique CNIG, est chargée de la conservation et de la participation au développement cohérent du patrimoine toponymique en France. Quand Peut-on parler de montagne ? En France, législateurs et administrateurs sont très clairs sur le sujet pour être qualifié de montagne, le lieu doit atteindre entre 600 m et 800 m d’altitude moyenne et avoir une pente de plus de 20 %. Pourquoi il y a des montagnes ? Les plaques des continents s’éloignent alors les unes des autres en glissant sur le magma. Certains plats sont entrés en collision! Bien que ce processus prenne plusieurs milliers d’années, lorsque deux plaques se rencontrent, elles se montent l’une sur l’autre. Créez les montagnes. Comment s’appelle la succession des montagnes ? chaîne, lorsqu’il s’agit d’une succession de massifs ; il est donc aisé de reconnaître l’ensemble montagneux à sa forme allongée. Cet ensemble constitue souvent une limite climatique, géographique ou parfois même géopolitique. Quels sont les trois chaînes de montagnes ? Selon les modalités de leur formation, on distinguera alors les chaînes de subduction une plaque glissant sous l’autre, les chaînes de collision une plaque heurtant une autre, les chaînes d’obduction une plaque sur l’autre et les chaînes glissantes une chaîne à côté de L’autre. . Quel est le nom de deux massifs montagneux ? Il existe six massifs montagneux en France métropolitaine Alpes nord et sud, Pyrénées, Jura, Massif Central, Vosges, Corse. Les Alpes du Nord symbolisent la haute montagne avec le sommet emblématique du Mont Blanc 4 810 m. Quel est le nom des montagnes ? SommetAltitude mChaîneEverest8 849HimalayaAconcagua6 959Cordillère des AndesDenali6 190chaîne de montagnes de l’AlaskaKilimandjaro5 892Vallée du Grand Rift Comment s’appellent les montagnes de France ? Les chaînes de montagnes en France sont Les Vosges, Le Jura, Les Alpes, Le Massif Central et Les Pyrénées. Quels sont les 10 plus hauts sommets du monde ? Les 10 plus hautes montagnes du monde Annapurna Comment se sont créés les montagnes ? Comment se forment les 4 montagnes ? Des chaînes de montagnes peuvent se former par subduction et donc collision, phénomènes dont on trouve des indices tectoniques et pétrographiques. Les massifs montagneux sont voués à disparaître, comme le massif armoricain issu de l’antique massif hercynien. Comment naissent les chaînes de montagnes ? La tectonique des plaques fournit une explication logique de la formation des chaînes de montagnes. Lorsque ces énormes morceaux de la planète se séparent, les océans s’ouvrent. Lorsque les plaques se rejoignent, les océans se ferment et les montagnes naissent. Comment sont arrivées les montagnes ? Une faille est une ligne où les roches peuvent se déplacer les unes sur les autres. Ce processus se produit lorsque les roches d’un côté d’une faille s’élèvent par rapport à l’autre et que les blocs qui montent deviennent des montagnes, tandis que les blocs saillants sont appelés dépressions. Quand sont apparus les montagnes ? La formation d’une chaîne de montagnes prend des millions d’années, les premières montagnes alpines sont apparues à partir de -30 mA, lorsqu’une grande partie de la croûte européenne a été poussée en profondeur. Quelles sont les origines de la formation des montagnes et des collines ? Les collines de Montérégiane ont été formées par la remontée de magma dans la croûte terrestre au-dessus d’un point chaud. Au fur et à mesure que la plaque nord-américaine se déplaçait vers l’ouest, le résultat était une série de collines alignées d’ouest en est. Comment expliquer la formation des chaînes de montagnes ? Une chaîne de montagnes correspond à une croûte continentale épaisse. Les contraintes qui ont provoqué l’épaississement de la croûte peuvent s’expliquer par la tectonique des plaques. Les ophiolites correspondent à des complexes rocheux présents dans la plupart des massifs montagneux. Comment se forme la montagne ? Des colonnes du manteau terrestre brûlent. Dès qu’une plaque tectonique passe sur l’un de ces points chauds, une chaîne de volcans se forme au fil du temps. On obtient alors des montagnes d’âges différents. Quand sont apparus les montagnes ? La formation d’une chaîne de montagnes prend des millions d’années, les premières montagnes alpines sont apparues à partir de -30 mA, lorsqu’une grande partie de la croûte européenne a été poussée en profondeur. Qu’est-ce qu’une montagne en géographie ? Dans le premier sens, la montagne est la forme du relief caractérisé par une élévation importante, une pente des pentes et une zone étendue. Avec les plaines, les plateaux, les collines, etc., c’est l’une des formes de modelage de la croûte terrestre. Quel est le rôle de la montagne ? La diversité des espèces naturelles de montagne en tant que telles est, pour l’humanité, une source précieuse de produits sauvages » comme le gibier, les oiseaux, les champignons et bien d’autres produits forestiers non ligneux. Mais les montagnes sont aussi des lieux importants pour la diversité des plantes cultivées. Où aller en vacances dans les Alpes du Sud ? Alpes du Sud où partir en vacances ? Vallée de la Clarée "La plus belle vallée des Alpes" Alpes du Sud Haute vallée de la Clarée. …La Grave Paradis de l’alpinisme et du ski Freeride Alpes du Sud…L’Izoard col mythique pour cyclistes Alpes du Sud Où Trouve-t-on les Alpes ? Les Alpes sont le massif montagneux le plus élevé d’Europe centrale il s’étend sur une longueur de 1 200 kilomètres entre Nice au sud-ouest et Vienne Autriche au nord-est, et sur une largeur comprise entre 150 et 250 kilomètres. Quel pays touche les Alpes ? C’est la plus grande des trois zones géographiques de la Suisse. Il s’étend d’ouest en est, du lac Léman à la frontière autrichienne. La Suisse partage les Alpes avec sept autres pays Allemagne, Autriche, France, Italie, Liechtenstein, Monaco, Slovénie. Où se trouve les Alpes sur la carte de France ? Région montagneuse du sud-est de la France, entre la vallée du Rhône, la frontière italienne et la Méditerranée, qui correspond à la partie occidentale des Alpes. Quels sont les départements des Alpes ? Les Alpes françaises sont présentes dans neuf départements Savoie et Haute-Savoie, Isère, Hautes-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, Drôme, Vaucluse, Var et Alpes-Maritimes. Où et le 06 ? Département des Alpes-Maritimes – 06 Le département des Alpes-Maritimes appartient à la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le département des Alpes-Maritimes porte le numéro 06 et est composé de 2 arrondissements, 52 cantons et 163 communes. Sources
LInstitut de Cartographie du Tibet présente 32 cartes du Tibet Central. Découverte de la civilisation du Tibet Un certain nombre de thèmes ont été choisis. Laissez vous guider par le Jours 1 et 2Vols Montréal ✈ KatmandouRendez-vous 3h avant le départ au comptoir de la compagnie aérienne. Vols vers Katmandou avec escales. Nuit envol. Jour 3Katmandou PD/D/SArrivée à l’aéroport de Katmandou en début de nuit et transfert à l’hôtel où vous pourrez vous reposer le reste de la nuit. Petit-déjeuner et matinée libre. La capitale népalaise est encerclée par les montagnes et située à 1 300 m d’altitude au confluent des rivières Bagmati et Bishnumati. Avec ses 390 000 habitants, elle a des allures de petite ville médiévale, ce qui lui donne un charme indéniable. En après-midi, début de la découverte de Katamandou. D’abord, visite du très ancien temple de Swayambhunath, qu’on dit vieux de 2 000 ans. Il est situé sur une colline parsemée de petits stupas ou chaityas, de temples et de pagodes. Son imposant stupa arbore sur ses quatre côtés les yeux du Bouddha, regardant dans toutes les directions. Répertorié comme un site du patrimoine mondial de l’humanité, il s’agit d’un des sites bouddhistes les plus glorieux du Népal. Puis, visite guidée de Katmandou avec la place du Darbâr, où se trouvent plusieurs bâtiments historiques dont Hanuman-Dhoka, l’ancien quartier royal résidentiel, le temple Mahadev et Parvati, MachhenderBahl, un endroit sacré pour les bouddhistes et les hindous, ainsi que le temple-maison de Kumari, la vestale ou déesse vivante. Souper et nuit à 4Katmandou – Patan – Katmandou PD/D/SPetit-déjeuner à l’hôtel. Départ pour Patan, l’une des trois anciennes capitales de la vallée. Surnommée la cité de la beauté » et riche en trésors architecturaux, elle possède de nombreux temples, palais, sanctuaires et monastères bouddhistes. Dîner dans un restaurant local. Visite du temple d’or, une pagode à trois niveaux qui arbore une image de Bouddha, une grande roue de prière et de nombreuses décorations sur les murs, et visite de la pagode de Khumbeshwar et de Bhimsen. Découverte de la place du Darbâr, où se trouvent dont plusieurs monuments de grande valeur architecturale, dont les temples des mille Bouddhas, de Minath et de Machhendranath. Patan est également un important centre artistique riche en talents artisanaux et abrite de nombreux ateliers de fondeurs et d’orfèvres. Tour du marché tibétain où les membres de la communauté tibétaine vendent d’authentiques produits comme des roues de prière en bois, en ivoire ou en argent et des bijoux. Transfert pour Jawhalakhel, un village artisanal de réfugiés tibétains. Retour à Katmandou pour le souper et la 5Katmandou PD/D/SPetit-déjeuner à l’hôtel puis transfert au temple de Pashupatinath, situé à 5 km à l’est de Katmandou, sur la rive de la rivière sacrée Bagmati. Il est célèbre pour sa superbe architecture, notamment son toit doré à deux niveaux. Ce temple, l’un des centres hindouistes les plus sacrés du pays, est le lieu de pèlerinage annuel le jour de Maha Shivaratri. L’accès à l’enceinte du temple est réservé aux hindous, mais les visiteurs peuvent très bien voir l’extérieur du temple et les activités exercées dans le temple depuis la rive orientale de la rivière. Ensuite, découverte de Bodnath ou Bouddhnath, l’un des principaux sanctuaires bouddhistes du pays. Son gigantesque stupa antique, l’un des plus grands au monde, s’élève à 36 mètres et domine les bâtiments environnants. Dîner dans un restaurant local. Départ pour Bhaktapur, la plus belle ville de la vallée qui, avec ses nombreux palais, temples et maisons, a su conserver son aspect médiéval. Elle est réputée pour son artisanat traditionnel poterie et tissage et comme étant un haut lieu de spiritualité. Retour à Katmandou pour le souper et la nuit. Jour 6Katmandou – Pokhara 210 km / 7 h PD/D/SPetit-déjeuner puis départ pour Pokhara. Dîner en route dans un restaurant local. Surnommée la porte de l’Annapurna », Pokhara est le point départ de nombreuses excursions vers ce célèbre massif montagneux. Les montagnes en toile de fond paraissent d’autant plus impressionnantes que la ville n’est qu’à 900 m d’altitude. Les lacs dans lesquels se reflètent les sommets himalayens, dont le lac Phewa, font la réputation de Pokhara et sont à l’origine de son nom Pokhar signifie lac. Arrivée et installation à l’hôtel. En fin de journée, promenade au marché et temps libre pour faire des achats. Souper et nuit à 7Pokkhara – Nayapul 2 h / Randonnée Nayapul – Tikhedhunga environ 4 h, altitude maximale 1 450 m PD/D/SPetit-déjeuner matinal et départ pour Nayapul en empruntant une route sinueuse. Arrivée à Nayapul et début de votre randonnée vers le village de Birethanti en suivant la rivière Modi. Puis, vous remonterez par des villages ruraux et atteindrez à Tikhedhunga. Souper et nuit à Tikhedhunga. Jour 8Randonnée Tikhedhunga – Ghorepani environ 5 h, altitude maximale 2 850 m PD/D/SPetit-déjeuner à l’hôtel. La randonnée commence tôt dans la matinée. Le sentier qui monte de Tikhedhunga au village d’Ulleri comporte des marches de pierre. À partir de là, vous marcherez en montant dans une zone boisée riche en rhododendrons, en pins et en chênes. Au printemps, cet endroit se transforme en un jardin naturel où toute la végétation est en fleurs. La randonnée se poursuit dans une zone boisée jusqu’au village de Ghorepani, dont les habitants sont les Gurungs et les Magars. Exploration du village traditionnel, entouré par les sommets de l’Annapurna et du Dhaulagiri. Souper et nuit à Ghorepani. Jour 9Randonnée Ghorepani – Poon Hill – Tadapani environ 5-6 h, altitude maximale 3 210 m PD/D/SPetit-déjeuner à l’hôtel. À l’aube, vous monterez à Poon Hill, située à 3 210 m d’altitude. C’est l’un des meilleurs endroits pour admirer le lever du soleil sur les montagnes, et également le point culminant de votre randonnée. De là, vous aurez une vue fascinante sur les monts Dhaulagiri, Manaslu, Annapurna, Macchapucchre, Ganesh Himal et Hiunchuli Himal. Vous retournerez ensuite à Ghorepani puis, après une courte pause, vous amorcerez la descente vers Tadapani, à 2 520 m d’altitude, par un sentier qui monte et descend dans la forêt. Le village de Tadapani bénéficie de vues imprenables sur les sommets de massif de l’Annapurna. Souper et nuit à Tadapani. Jour 10Randonnée Tadapani – Jhinu Danda environ 6 h, altitude maximale 1 750 m PD/D/SPetit-déjeuner à l’hôtel et randonnée en descendant vers le village de Jhinu Danda. Le sentier qui y mène est très escarpé et offre de superbes points de vue sur l’Annapurna. Une fois arrivés à Jhinu Danda, vous pourrez vous détendre en prenant un bain relaxant aux sources chaudes naturelles. Temps libre pour explorer le village en fin de journée. Souper et nuit à Jhinu Danda. Jour 11Randonnée Jhinu Danda – Siwai environ 2-3 h, altitude maximale 1 530 m Route Siwai – Pokhara 3 h PD/D/SPetit-déjeuner à l’hôtel. Départ pour la dernière portion de votre randonnée durant laquelle vous descendrez vers Siwai, en passant par des champs en terrasses et des fermes traditionnelles. Ensuite, vous emprunterez la route panoramique en direction de Pokhara. Installation à l’hôtel en arrivant. Souper et nuit à Pokhara. Jour 12Pokhara – Katmandou 210 km / 7 h PD/D/SPetit-déjeuner à l’hôtel. Route vers Katmandou avec arrêt pour dîner dans un restaurant local. Installation à l’hôtel à l’arrivée. Souper et nuit à 13Katmandou PD/D/SPetit-déjeuner à l’hôtel. Excursion dans la petite ville de Dhulikhel, reconnue pour la vue panoramique exceptionnelle dont elle bénéficie sur les montagnes, et du pittoresque village de Panauti, au riche patrimoine culturel et architectural, abritant quelques 40 temples. Dîner dans un restaurant local. Retour à Katmandou pour le souper et la 14Vol Katmandou ✈ Lhassa Tibet PD/D/SPetit-déjeuner à l’hôtel et matinée libre. En après-midi, transfert à l’aéroport pour le vol à destination de Lhassa, au Tibet. Transfert à l’hôtel et installation. Vous pouvez vous reposer et vous habituer à la haute altitude ou commencer votre découverte de la ville. Située sur le plateau du Tibet à 3 650 m, Lhassa est l’une des villes les plus hautes en altitude du monde. Les sommets qui l’entourent peuvent atteindre près de 5 000 m, lui conférant des paysages de démesure. Nuit à 15Lhassa PD/D/SPetit-déjeuner et début de la découverte de Lhassa, la capitale du royaume du Tibet. Visite du palais du Potala, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, qui est aussi le palais d’hiver du dalaï-lama. Ce palais-forteresse dzong est situé à 3 700 mètres d’altitude sur la colline de Marpari, depuis laquelle il domine la ville. Ses bâtiments, de couleur rouge et blanche, incarnent l’union des pouvoirs temporel et spirituel. L’édifice principal comporte 13 étages contenant plus de 1 000 pièces, diverses statues, stupas, peintures murales et objets façonnés. Ensuite, visite du temple de Jokhang, lui aussi classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est un important centre spirituel pour les bouddhistes, le premier à être construit au Tibet. À côté du temple se trouve la rue Bakhor, remplie de pèlerins et de vendeurs d’objets traditionnels tels que des moulins à prière et des bijoux. Nuit à l’hôtel. Jour 16Lhassa PD/D/SPetit-déjeuner. Dans la matinée, visite du monastère de Drépung, fondé en 1416 au pied du mont Gephel. Il est l’une des trois grandes universités monastiques de tradition Guéloug du pays, avec Ganden et Sera, que vous visiterez en après-midi. Dîner puis découverte du monastère de Sera, fondé en 1419. Le clou de la visite de ce monastère est le débat de moines, ayant lieu en après-midi. Nuit à l’hôtel de Lhassa. Jour 17Lhassa – Gyantsé 270 km / 5 h 30 4 000 m PD/D/SPetit-déjeuner puis route vers la petite ville de Gyantsé. En chemin, vous passerez par le col de Gampala, à 4 790 m, d’où vous aurez une vue sur le lac Yamdrok-Tso 4 400 m et sur le mont Nyenchen Khangsar 7 191 m, la plus haute montagne près de Lhassa. Installation à l’hôtel en arrivant et nuit à Gyantsé. Jour 18Gyantsé – Shigatsé 100 km / 2 h 3 900 m PD/D/SPetit-déjeuner. En matinée, visite du célèbre monastère fortifié dzong de Palcho, fondé en 1418 par Rabten Kunsang, important lieu d’enseignement du bouddhisme tibétain. À l’intérieur de son enceinte, le bâtiment le plus imposant est le Kumbum chörten tibétain, le plus grand stupa du pays. Il consiste en une structure en gradins coiffée d’un toit doté et dont la tour arbore les yeux du Bouddha sur ses quatre faces. Il possède 108 chapelles richement décorées réparties sur ses 6 étages. Ensuite, route vers Shigatsé, la deuxième plus grande ville du pays. Découverte du monastère de Tashilhunpo, sis sur une colline au centre de la ville. Il fut érigé en 1447 et est devenu le siège de la deuxième incarnation du Tibet, le panchen-lama. Nuit à l’hôtel de 19Shigatsé – Tingri 250 km / 5 h 4 300 m PD/D/SPetit-déjeuner. Route vers Shelkar où, si le temps le permet, vous pourrez voir le mont Everest. Arrivée à Tingri et installation à l’hôtel. Nuit à 20Tingri – camp de base de l’Everest – Old Tingri 260 km / 8 h 30 4 340 m PD/D/SPetit-déjeuner et départ pour le monastère de Rongbuk. En route, vous franchirez le col de Pang La, l’un des plus hauts cols du Tibet 5 050 m d’altitude, depuis lequel les cinq plus hauts sommets du monde peuvent être observés, dont le pic de l’Everest si la température permet. Visite du monastère de Rongbuk, au pied du glacier de Rongbuk. Par la suite, arrêt au camp de base de l’Everest pour admirer ce paysage unique et prendre des photos. Continuation vers Old Tingri pour la nuit. Jour 21Old Tingri – Kyilong 260 km / 6 h 2 600 m PD/D/SPetit-déjeuner et route vers Kyilong. En chemin, vous pouvez profiter d’une vue imprenable sur le mont Shishapangma et le lac Pekutso. Après avoir passé le Ghungta Na Lhamo 5 236 m, vous arriverez en fin d’après-midi à Kyirong, une petite frontalière. Installation à l’hôtel et nuit sur 22Kyilong – Katmandou 260 km / 6 h 2 600 m PD/D/SPetit-déjeuner. Le matin, transfert à frontière avec le Népal. Vous y changerez de guide et de véhicule, alors qu’un chauffeur népalais vous attendra pour vous conduire à Katmandou. Arrivée à Katmandou et installation à l’ 23Vols Katmandou ✈ Montréal PD/DPetit-déjeuner et matinée libre. En début d’après-midi, transfert à l’aéroport pour prendre le vol de 24Arrivée à MontréalFin de nos services. CombinéYunnan & Tibet. 27 jours - 3 260€/personne. Découvrez au printemps 2021 toute la richesse du Yunnan, étonnant patchwork de paysages, minorités, architectures et spécialités culinaires ! Poursuivez votre voyage vers le Tibet où nous vous ferons découvrir les sites culturels et historiques les plus importants de la région de 10/10 – En France, il existe des terres à l’écart de l’agitation du monde. Entre nature et spiritualité, on s’y rendra bientôt pour se remplir les poumons ou reposer les oreilles. La preuve par bouddhiste de Saint-Léon-sur-Vézère DordogneBouddha et Cro-Magnon se côtoient dans la vallée de la Vézère. Dans les hauteurs de la vallée de l’homme » où furent découvertes les grottes de Lascaux, on découvre avec surprise une stupa, des moulins à prières et des lamas en tunique orange. Le Tibet en pleine Dordogne ! Le temple Dhagpo Kagyuling est le principal centre européen de préservation et de diffusion de la tradition bouddhiste kagyupa, l’une des quatre lignées spirituelles venues du Tibet. Il propose tout au long de l’année un riche programme d’enseignements et de méditation par le biais de retraites guidées, de rencontres avec des maîtres tibétains, de stages d'étude de la philosophie bouddhiste, de séminaires de réflexion sur l'accompagnement des personnes en deuil ou en fin de vie, de stages adolescents ou jeunes adultes... Bouddhiste éveillé » ou simple curieux, tout le monde est le bienvenu pour apprendre l’enseignement du Bouddha et poursuivre son cheminement intérieur. Le Dhagpo propose aussi des sessions liées aux questions actuelles de la société moderne comment réduire son stress, vivre en harmonie avec soi-même et avec les autres, accepter ses erreurs, etc. De quoi méditer et se créer un bon Kagyu Ling. 24290 Saint Léon sur Vézère. Tél. 05 53 50 70 75 ; cabanes tchanquées, bassin d’Arcachon GirondeÀ marée basse, les cabanes tchanquées haut perchées sur le bassin d’Arcachon sent l’huître iodée et le sable – celui de la dune du Pilat 105 mètres de haut, record d’Europe battu, du banc d’Arguin ou des plages du cap Ferret. On s’y promène en pinasse élégante embarcation typique du littoral gascon, généralement jusqu’à l’île aux Oiseaux. Là, deux cabanes tchanquées de chanca, échasses » en gascon dominent les flots. Juchées sur leurs pilotis, elles évoquent deux échassiers landais gardant leur troupeau. On y surveillait autrefois les parcs à huîtres. On les approche désormais en kayak ou en bateau, rêvant de jouer à Robinson Crusoé sur ces maisons en lévitation entre ciel et mer. À marée basse, les voici haut perchées sur le sable, gardiennes d’un désert de sable mouillé. Refuge pour les migrateurs, l’île aux Oiseaux compte d’autres baraques d’ostréiculteurs en bois, plus simples ni eau courante, ni électricité. À marée haute, l’île sauvage perd les neuf dixièmes de sa surface. Et l’on se prend à rêver d’un village miniature sur pilotis. Une Venise girondine…Tillole électrique. Cette petite pinasse électrique de 8 mètres de long permet de découvrir l’île aux Oiseaux et le bassin d’Arcachon sans émettre aucun bruit, ni aucune pollution. Location à la journée. triangle noir du Quercy LotÀ la nuit tombée, installés dans l’herbe du causse du triangle noir du 2002, on sait que le ciel le plus pur de France à basse altitude se situe dans un petit triangle situé dans le Quercy, entre Labastide-Murat, Livernon et Sauliac-sur-Célé. La pollution lumineuse y est si faible que l’éclat des astres n’est quasiment pas troublé par le halo lumineux des éclairages publics. C’est donc ici qu’il faut se poster pour admirer Andromède, Pégase, Cassiopée et les autres constellations de la Voie lactée. À Limogne-en-Quercy, Reilhac et Carlucet, des tables d’observation astronomique permettent de mieux se repérer. Mais tandis que l’œil scrute la voûte céleste, l’esprit s’envole et se perd dans l’encre noire de la galaxie. Sous l’étoile du berger, au son des hululements d’une chouette hulotte, on assiste au lever de lune puis, installé dans l’herbe rase du causse, on s’endort dans son sac de couchage… À la belle étoile, CreuseForteresse de Crozant vue sur la ne faut pas confondre la presqu’île de Crozon avec celle de Crozant. L’éperon rocheux qui nous intéresse n’est pas battu par les flots marins, mais par ceux de la Creuse et de la Sédelle, qui se rejoignent sous l’œil du château de Crozant. Parlons plutôt de ruines, et quelles ruines ! Perchées sur leur promontoire, elles font face à un petit cirque de falaises boisées que le peintre Armand Guillaumin voyait rose, mauve et bleu-vert tout à la fois. Le site est si pictural, et ses environs invitent tant à prendre le pinceau, qu’un mouvement de peinture, l’école de Crozant », a vu le jour ici. Bien avant les peintres, George Sand visita Crozant en compagnie de son Chopin. On ne sait donc qui a été plus hardi et plus tragiquement inspiré, en ce lieu, de la nature ou des hommes… », écrivait-elle. À chacun de donner sa réponse en se promenant sur les rochers de la Fileuse, qui font face aux vestiges romantiques du Canal de Garonne Tarn-et-GaronneDe Moissac à Montech, le canal de Garonne aligne ses platanes et ses ponts en arc… Moissac à Montech, le canal de Garonne aligne ses platanes et ses ponts en arc avec la même application que son célèbre frère du sud de Toulouse, le canal du Midi. Loin des caprices de la Garonne, le canal se prête à la sieste, à la rêverie et à la balade à vélo. C’est aux heures chaudes de l’été que l’on goûte le mieux à ses délices minuscules que chanta Philippe Delerm dans A Garonne le chuchotement et les nuances vertes de l’eau, l’apaisante symétrie des berges, le rituel des passages d’écluses… Le pont-canal du Cacor, qui enjambe le Tarn de ses arcades en pierre et briques, crée la surprise deux cours d’eau se croisent sans se toucher. Depuis Montech, on rejoint Montauban, la belle cité d’Ingres, par un autre canal, plus sauvage. Le soir, le soleil dore les eaux dormantes comme dans un conte de fées. Dans ce Sud-Ouest canalisé, n’y a pas d’heure pour le âne dans les Cévennes LozèreUn sentier, le GR70, permet de marcher 252 km à travers la Haute-Loire, l’Ardèche, la Lozère et le 1878, Robert Louis Stevenson partit traverser les Cévennes en compagnie d’une ânesse nommée Modestine. L’animal donnera bien du fil à retordre à l’écrivain écossais, qui n’avait pas encore écrit L’Île au trésor. Stevenson venait voir le pays des Camisards, dont il avait lu jusqu’à plus soif les hauts faits d’armes. Il voulait aussi oublier un chagrin d’amour. Dans les étroites vallées cévenoles, à travers les solitudes du Velay, du Gévaudan et de la Haute-Lozère, il trouva un sens à son périple. La marche comme exercice de l’âme. Son journal de bord, Voyage avec un âne à travers les Cévennes, est devenu le livre de chevet de tous les bourlingueurs. Un sentier, le GR70, permet de marcher dans les pas et les sabots de Stevenson et de son ânesse 252 km à travers la Haute-Loire, l’Ardèche, la Lozère et le Gard. On peut, comme Stevenson, louer un âne bâté, traverser les hameaux de pierre et coucher à la belle étoile, enivré par l’odeur de la callune, des genêts et des pins de Salzmann. Éloge de la lenteur et de la patience... Avis aux parents, le sentier de Stevenson se pratique volontiers en famille, l’âne faisant un bon compagnon de voyage pour les skite Sainte-Foy LozèreSkite Sainte-Foy à Saint-Julien-des-PointsSainte-Foy / Photo presseUn monastère orthodoxe au sud des Cévennes le silence sacré du Mont Athos entre Gard et Lozère… C’est en 1996 que le frère Jean a fondé ce skite, qui dépend de l'archevêché russe en Europe occidentale. Il reçoit, en compagnie du frère Joseph un spécialiste du chant slavon, les hôtes de passage qui lui en font la demande. Dans cet ermitage surplombant la vallée du Gardon, on peut assister aux offices du matin et du soir si on le souhaite. Mais nul besoin d’être croyant pour s’imprégner de l’atmosphère spirituelle et hautement ressourçant des lieux. La litanie des prières orthodoxes, le jeu des flammes sur les icônes dorées de la chapelle, la lumière du soir à travers les vitraux… Dehors, le jardin en terrasses offre une vue à 360° sur la vallée. Le gîte et le couvert sont fournis, et par chance, la table est excellente. C’est que nos deux barbes blanches en robe noire prennent grand soin d’entretenir leur potager, conseillés en cela par de grands chefs venus souffler un peu loin des pressions du monde. Présences bienveillantes, les Laurel et Hardy de l’orthodoxie » ce sont eux qui le disent participent à faire de toute retraite un moment de paix et un voyage hors du Sainte-Foy 48160 Saint-Julien-des-Points ; tél. 04 66 45 42 93. Visite et séjour sur rendez-vous. Trois chambres, simples mais confortables, réservées aux hôtes. Participation libre aux frais du corniche basque, Hendaye Pyrénées AtlantiquesLes falaises de Socoa, Pays basque. vouvraysan - les merveilles d’Euskadi, la corniche basque est celle qui invite le plus au lâcher prise. Ce sentier du littoral trace son chemin sur huit kilomètres entre les vents océaniques vivifiants et la silhouette découpée des Pyrénées. Au départ du sémaphore de Socoa, on longe des falaises verdoyantes battues par les flots, bordées de bruyère. En hiver, les jours de forte houle, l’océan se gonfle et la vague géante de Belharra apparaît alors, Graal des surfeurs locaux. La baie de Loya fait une ravissante échancrure dans ce littoral ombragé de tamaris, d’arbousiers et d’ajoncs. Bercé par le roulement des galets, les montagnes espagnoles en mire, on salue les tours néogothiques du château observatoire Abbadia. Puis on rejoint la superbe plage d’Hendaye, la plus grande de la côte basque trois kilomètres de sable fin sous la garde des Jumeaux, deux rochers que l’érosion a affranchis de leur falaise. Au terme des 2h30 à 3h de promenade, ceux qui en ont plein les Basques en auront au moins eu plein les mirettes. À faire de préférence dans la clarté d’une matinée de juin ou de septembre, dans le sens nord-sud pour profiter de la vue sur les grand canyon d’Ordesa EspagneLe grand canyon d’Ordesa. Elmundodepeapa -Situé dans les Pyrénées espagnoles, ce spectaculaire canyon est le pendant de notre cirque de Gavarnie, dont il est séparé par le mont Perdu, le troisième plus haut sommet des Pyrénées. De vertigineuses murailles minérales, que les ajoncs en fleurs tapissent de jaune, tombent abruptement jusque dans le fond de la vallée glaciaire d’Ordesa. Tout au fond, le rio Azaras fait ce qu’il peut pour se sortir de cette immense tenaille. Depuis le cirque de Soaso, qui ferme le canyon, il se presse en une série de superbes ressauts les grados » et cascades, qui font mousser son eau avant de lui rendre son bleu glacier. Dans les hauteurs, des fajas », sortes de miradors panoramiques, permettent d’apprécier la beauté à couper le souffle de ce paysage XXL. Au loin, on aperçoit au loin la Brèche de Roland. Pour un peu, on planerait avec les vautours chauves et les gypaètes barbus au-dessus de ce Colarado Road Trip Tourisme Hautes-Pyrénées a créé un circuit contemplatif en voiture pour découvrir les merveilles du massif des Pyrénées des deux côtés de la frontière Grand canyon d’Ordesa, Pic du Midi, cirque de Gavarnie, etc.. et la côte catalane EspagneCadaqués et la côte catalane. Kalamurza photographerÀ 30 minutes au sud de la frontière franco-espagnole, le cap de Creus forme un ergot rocheux sur la côte catalane. Nichée dans le creux d’une splendide baie, Cadaqués évoque une perle de nacre au fond de sa coquille. Avec ses maisons blanchies à la chaux, ses ruelles labyrinthiques fleuries de bougainvilliers et son église baroque, c’est une merveille de village méditerranéen. Au large, un rocher triangulaire qu’il faut nommer en roucoulant Es Cucurucuc. Une nuée d’artistes s’est amourachée de ce village de pêcheurs que l’on atteint après bien des lacets Picasso, puis Salvador Dali qui, aux côtés de Gala, y invita René Magritte, Paul Eluard, Luis Buñuel… Il fait bon se perdre dans les venelles pavées du village et admirer la splendide baie depuis l’église. On est en Catalogne et l’on pourrait tout aussi bien être sur une lointaine île grecque. Les lève-tôt s’offriront un lever de soleil au phare du cap de Creus. La géologie fantasque des lieux inspira fortement Dali. Un nombril du monde possible… YVi7tkj.
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