Lestermes "vin de paille" et "vin paillé" renvoient à des méthodes de vinification différentes. Pour le vin de paille, le passerillage (action de faire vieillir le raisin traditionnellement sur lies de paille) dure au moins 6 semaines et le vin est élevé en fût de chêne pendant trois années. Alors que pour le vin paillé, le passerillage dure au minimum quatre semaines et le
Les vins blancs secs de la région de SauternesDepuis longtemps, au côté de l’élaboration traditionnelle des vins liquoreux, certaines propriétés avaient l’habitude de produire un peu de vin blanc sec. Certes, la législation n’y est guère favorable, car leur appellation, Bordeaux blanc sec, tombe au plus bas de l’échelle bordelaise. Ainsi sont apparus G de Guiraud, R de Rieussec, S de Suduiraut et Y d’Yquem, pas tout à fait sec qui existe depuis la tendance de fond du marché n’est guère orientée vers les vins liquoreux traditionnels, le mouvement s’amplifie et pratiquement toutes les propriétés ont maintenant leurs vins secs, aiguillonnées par un nouvel entrant comme le Clos des Lunes d’Olivier Bernard qui a pris comme stratégie exclusive de créer un vin sec à problème du nom reste en suspens. Faut-il s’orienter vers la dénomination Sauternes sec comme il existe un Jurançon sec ou un Vouvray sec ? L’appellation Maury sec tente l’aventure au côté du vin doux naturel Maury, mettant un doute terrible dans l’esprit du consommateur. Ou bien faut-il créer de toute pièce une nouvelle appellation comme Pacherenc de Vic-Bihl blanc au côté de Madiran rouge ou encore Banyuls en vin doux naturel au côté de Collioure blanc sec et rouge, les deux appellations se partageant la même aire ?Pour le moment, les vins existent, certains en pur sémillon, d’autres en pur sauvignon, d’autres encore en assemblage. Et ils sont de plus en plus passionnants comme Asphodèle de Climens, Opalie de Coutet entre autres. Reste à leur trouver un vendanges des vins secs 2019 ont débuté dès le 26 août pour le sauvignon et les jeunes vignes de sémillon pour réserver leur fraîcheur. Les grands sémillons ont été ramassés à la mi-septembre et jusqu’au 23 septembre, avant la vague pluvieuse qui a déclenché le botrytis. Beaucoup de ces vins sont aujourd’hui en bouteille et leur qualité étonne, souvent dans un style qui leur est propre et qui ne singe pas les grands vins de Graves. Ils ont clairement leur propre notes de dégustation sont issues des dégustations dites en primeurs qui ont traditionnellement lieu fin mars, début avril. Le Covid a perturbé cette tradition, mais plutôt que de faire la course à l’information avec des échantillons expédiés avec plus ou moins de bonheur et des dégustations improbables, nous avons patienté jusqu’à la levée des interdictions de déplacement pour déguster les vins sur place dans des conditions idéales, le plus souvent à l’aveugle et nous ne sommes pas nombreux, ce qui explique ce retard de publication. Les raisins ont été récoltés à l’automne 2019, ils ont été vinifiés et les vins sont en début d’élevage et loin d’être mis en bouteilles. Elles ne sont qu’une indication totalement dépendante de l’échantillon présenté. Nous les dégusterons à nouveau et en bouteille en 2022, puis encore en 2023 pour un avis plus Bastor-Lamontagne, B du château, Bordeaux blanc 2019Château célèbre pour son liquoreux, Bastor-Lamontagne élabore aussi un vin blanc sec en pur sauvignon. La robe est pâle avec des arômes très intenses de buis et de menthol avec des nuances légèrement boisées. Le vin est droit et fin, pas très dense, mais longiligne et d’une grande pureté. L’élevage léger de deux à trois mois en barriques de 300 litres dont 40 % de bois neuf se perçoivent à peine, sauf en fin de bouche pour les plus vigilants. À déguster sur sa 88-89Château Bastor-Lamontagne, Confidence, Bordeaux blanc 2019Le château élabore deux cuvées de blanc sec, l’une en pur sauvignon appelée le B , l’autre avec un encépagement plus complexe, Confidence. Confidence 2019 se présente avec une robe très pâle et les arômes du sauvignon avec le buis, mais aussi le genêt et aussi de la vanille. Le vin est ample, il possède du coffre avec des notes boisées et un toucher de bouche plus rond, des arômes de mangue, la finale est pleine. Ce vin de haute gastronomie a été élaboré avec 60 % sauvignon blanc, 35 % de sauvignon gris et 5 % 90-91Asphodèle de Climens 2019, Bordeaux Blanc 2019Le premier millésime d’Asphodèle date de 2018 et il est élaboré exclusivement avec du sémillon ce qui est rare de nos jours. Toujours en pur sémillon, le 2019 a été vendangé en deux fois, du 26 août au 3 septembre avec des raisins plus frais à un degré relativement plus faible, puis du 18 au 20 septembre avec des raisins plus mûrs et plus pleins, mais avec moins d’acidité, le tout avec un rendement de 52 hl/ha qui contraste avec les très petites récoltes de liquoreux. Le 2019 est un assemblage de ces deux parties complémentaires avec un vin à la fois ample, sémillon oblige, mais sans aucune lourdeur. Le vin est tenu par une très belle acidité, il est ciselé, tendu et l’ensemble ne manque pas de classe. Une grande pureté. Un grand vin de terroir très singulier. Une nouvelle page s’ouvre dans la riche histoire de Climens. Il titre 12°, ce qui est très raisonnable avec un pH de 3,4. Rappelons que l’asphodèle est une sorte de lys des champs qui pousse sur les terroirs calcaires et que l’espèce est protégée, sa cueillette est interdite. Mais sa dégustation en bouteille est un délice. Note 95-97Château ClimensChâteau Doisy-Daëne, Bordeaux Blanc 2019La robe est pâle avec des arômes très originaux de bouillon blanc. Le vin joue délibérément la fraîcheur avec une belle intensité et de la concentration, belle finale d’agrumes et de pêche blanche. Il est élaboré, comme toujours, en pur sauvignon blanc et il est fermenté en barriques avec 20 % de barriques 92-93G de Guiraud, Bordeaux Blanc 2019Enfin une récolte normale pour le blanc sec de Guiraud ! La robe est très pâle avec des notes un peu végétales au nez qui est d’une bonne complexité. Le vin est construit sur la fraîcheur avec une belle densité et de jolies notes d’agrume et une finale de sauvignon vert. Vendanges du 4 septembre au 24 septembre. Assemblage de 50 % sémillon et 50 % sauvignon. Élevage de sept mois en barriques de second vin de Guiraud. Le château est certifié bio depuis 92-93Château Lafaurie-Peyraguey, Bordeaux Blanc 2019Près de cinq hectares sont dédiés au vin blanc sec. De robe très pâle, les arômes sont intenses, très miel, puis pamplemousse et citron. Le vin est d’une belle densité avec le volume d’un beau sauvignon, de la matière et une belle finale de fruits exotiques. Le vin est élaboré avec 62 % sauvignon blanc et 38 % sémillon. Il est élevé en barriques de 500 litres dont 15 % de neuves. Très belle 94-95Sémillante de Sigalas Rabaud, Bordeaux Blanc 2019Produite en pur sémillon et vinifiée partiellement en barrique, la robe de la Sémillante est très pâle avec d’originaux arômes fumés. Le vin est élégant, la touche fumée s’associe avec bonheur avec la rondeur du sémillon. Le vin possède de la densité et de l’ampleur, ce qui lui assure un bel 92-93Opalie de château Coutet, Bordeaux Blanc 2019Le premier millésime d’Opalie date de 2010. Avec le 2019, la vitesse de croisière est atteinte avec un vin splendide à la robe très pâle et surtout des arômes d’une belle complexité où dominent des notes d’ananas et de gingembre. En bouche, le vin est frais grâce à la belle acidité d’un grand terroir calcaire, beau milieu de bouche très plein et très concentré, la finale est un peu caramel pour le moment, mais d’une race évidente à peine tempérée par une petite sucrosité. Un grand vin de terroir avec une forte personnalité. Le vin a été élaboré avec une forte proportion de sémillon, 75 % accompagnée de 23 % sauvignon et 2 % 95-96Blanc sec de Suduiraut, Bordeaux Blanc 2019La robe est très pâle avec des arômes intenses, un peu réduits au début, puis marqués par le buis du sauvignon. Le vin est souple avec une petite impression sucrosité, le vin possède de la fraîcheur, il n’est pas encore entièrement harmonisé, le caractère apparemment non sec peut surprendre. Il est élaboré avec 52 % sémillon et 48 % sauvignon. Élevage en cuve pour les trois quarts, en barrique pour le restant avec 23 % de 92-93Le sec de Rayne-Vigneau, Bordeaux Blanc 2019La robe est très pâle avec des arômes intenses d’une grande pureté. Le vin est droit et strict avec une belle longueur, du volume, de l’ampleur. Un joli vin de sauvignon dans un style frais et 92-93Duo de la Tour Blanche, Bordeaux Blanc 2019La robe est pâle avec des arômes d’une belle complexité. L’attaque est ample avec un très beau milieu de bouche, l’ensemble possède une vraie personnalité. Le vin est élaboré avec deux tiers de sémillon vinifiés en barriques d’un vin du château La Tour blanche et un tiers de sauvignon élevé en cuve inox. Le résultat est splendide. Une vraie 94-95Les liquoreux de Barsac et SauternesDécidément, la qualité des vins liquoreux de Bordeaux défie toujours l’analyse rationnelle. Cette année encore, les conditions climatiques n’étaient pas à l’optimum. La floraison passe de justesse tout début juin entre un mois de mai frais et un mois de juin guère mieux. L’été est exceptionnellement chaud, mais ponctué à Sauternes d’une pluviométrie plus importante qu’ailleurs, ce qui a fragilisé les baies. La pernicieuse pourriture acide a fait son apparition et il a fallu procéder à de sérieuses tries de vraie pourriture noble s’est fait désirer avant d’apparaître d’une manière fulgurante vers le 10 octobre. Le meilleur a été ramassé entre le 10 et le 14 octobre, mais les vendanges se sont étirées jusqu’au 23 octobre. Entre la pourriture aigre et la vraie, il a fallu trier jusqu’au cœur de la grappe en perdant une part non négligeable de la récolte. Mais c’est là le point fort de toutes ces propriétés barsacaises et sauternaises un savoir-faire inégalable pour distinguer et préserver le meilleur du pire. Cela requiert du courage et de l’abnégation. Félicitations !À l’arrivée, et malgré toutes les affres du millésime, il y a de quoi être ébahi par la qualité des vins. Certes, nous ne sommes pas en présence de vins riches et puissants, ni de vins lourds et gras, mais au contraire, la fraîcheur et la pureté sont au rendez-vous. Cela n’était pas gagné d’avance. Et surtout la qualité du botrytis est de tout premier ordre et d’une grande homogénéité avec des vins tout en dentelle qui mériteront de figurer sur toutes les tables. Seule ombre au tableau, les quantités sont réduites, les rendements ne dépassent guère les 8 hl/ha. Mais les vins sont de tout premier ordre, peut-être pas au niveau des géniaux 2017, mais tellement purs et digestes qu’il ne faut surtout pas s’en notes de dégustation sont issues des dégustations dites en primeurs qui ont traditionnellement lieu fin mars, début avril. Le Covid a perturbé cette tradition, mais plutôt que de faire la course à l’information avec des échantillons expédiés avec plus ou moins de bonheur et des dégustations improbables, nous avons patienté jusqu’à la levée des interdictions de déplacement pour déguster les vins sur place dans des conditions idéales, le plus souvent à l’aveugle et nous ne sommes pas nombreux, ce qui explique ce retard de publication. Les raisins ont été récoltés à l’automne 2019, ils ont été vinifiés et les vins sont en début d’élevage et loin d’être mis en bouteilles. Elles ne sont qu’une indication totalement dépendante de l’échantillon présenté. Nous les dégusterons à nouveau et en bouteille en 2022, puis encore en 2023 pour un avis plus Broustet, cru classé, Barsac 2019La robe est dorée avec des arômes d’abricots confits. Le vin est riche avec de la matière et du volume, de la puissance aussi et une belle liqueur. Belle Climens, 1er cru classé, BarsacComme d’habitude, château Climens n’est pas assemblé. Tout au plus, quelques préassemblages ont été effectués. Les vendanges se sont déroulées entre le 7 et le 15 octobre, plutôt jusqu’au 13, car le gros orage du 14 n’a pas permis de trier les dernières parcelles le 15. Tout au long, il a fallu se battre contre la pourriture aigre souvent cachée derrière la pourriture noble avec des pertes énormes, souvent 80 % de la grappe. Pourtant, à la dégustation des divers lots, pas la moindre trace de pourriture aigre n’est apparue. Son style est pêche blanche et gingembre avec une belle ligne fraîche qui tient une liqueur fine de toute beauté. À l’arrivée, il affiche 14,1° avec 132 g/l de sucres résiduels et un pH de 3,8. Nul doute que nous avons affaire à un grand Climens comme Bérénice Lurton sait les 96-98Château Coutet, 1er cru classé, Barsac 2019Le premier nez est marqué par le foin coupé avant de se développer plus classiquement vers l’ananas et la poire et des notes de gingembre. Le vin se présente en attaque avec une belle matière ample et du volume, il est un rien plus souple que d’habitude ce qui lui donne du charme, mais l’ensemble est tenu par une belle acidité fine, la finale est éblouissante avec une complexité sans égale. Quelle élégance ! Son assemblage comprend 75 % sémillon, 23 % sauvignon et 2 % muscadelle et il est élevé en barriques dont 50 % sont neuves. Vendanges du 3 au 23 96-98Château de Myrat, cru classé, BarsacLa robe est paille avec un premier nez discret, avant de développer son exubérance naturelle. L’attaque est très moelleuse comme à son habitude avec une belle pourriture noble, l’ensemble est d’une grande pureté avec nettement moins de puissance qu’autrefois, mais il est très harmonieux avec une vraie liqueur. Il est élaboré avec 90 % sémillon, 6 % sémillon et 4 % muscadelle avec un élevage en barriques dont 40 % sont neuves. Vendanges du 30 septembre au 17 92-93Château Doisy Daëne, cru classé, Barsac 2019La robe est jaune pâle avec des arômes à la fois boisés et aussi d’une grande pureté. Le vin est ample avec du gras, très riche, un peu souple avec de la sucrosité, mais sous-tendu par une belle acidité fine qui lui donne beaucoup d’éclat, d’autant que la pureté est exemplaire. Il est élaboré en pur sémillon et élevé avec ¼ de barriques 93-95L’extravagant du château Doisy-Daëne, Barsac 2019Cette cuvée spéciale est un ovni élaboré en pur sauvignon. Le nez est intense, riche et plein avec des notes de poire. Le vin est ample avec une liqueur impressionnante, il possède 202 g de sucres résiduels, mais avec une belle acidité, la finale est de grande 95-96Château Doisy-Dubroca, cru classé, Barsac 2019Le domaine a été racheté par Denis Dubourdieu en 2014 et il renaît avec le millésime 2019 qui a été élaboré avec un hectare de jeunes vignes de sémillon plantées en 2015. De robe pâle, le vin débute avec une grosse réduction avant de développer des arômes de citron confit. Le vin est ample et soyeux, un rien court, mais c’est normal avec des jeunes vignes, le vin possède du volume avec une jolie finale de pêche. 2400 bouteilles seulement. Bienvenu au club !Note 92-93Château Doisy-Védrines, cru classé Barsac 2019Le premier nez est discret avant de faire apparaître ses arômes de résine. Le vin est frais, très citronnelle, de longueur moyenne, mais bien équilibré avec une belle liqueur fine. Il est élaboré avec 80 % sémillon, 18 % sauvignon et 2 % muscadelle. Il titre 13,5° avec 132 g/l de sucres résiduels et 5,4 g d’ 92-94Château Suau, cru classé Barsac 2019Le vin se présente avec des arômes très réduits, puis d’abricots. Le vin est ample, un peu sirupeux et court, mais avec de belles notes d’ananas Il faudra le 88-89SauternesChâteau Bastor-Lamontagne, Sauternes 2019Situé à Preignac sur 56 ha d’un seul tenant, le château a longtemps appartenu aux domaines royaux. Dans l’histoire récente, il est certifié en Agriculture biologique depuis 2016 et il a été acheté par la famille Helfrich en 2018. Il est situé sur des sols silico-graveleux sur argiles et le 2019 assemble 77 % sémillon et 23 % sauvignon blanc. Les arômes d’agrumes et surtout d’ananas sont splendides. Le vin est charmeur et facile d’accès, pas très liquoreux, mais très équilibré avec la fraîcheur apportée par le sauvignon. Fidèle à son style, il est destiné aux amateurs de Sauternes pas trop riches et plus faciles d’accès. Il n’est pas utile de patienter pendant des 91-92Clos Haut-Peyraguey, 1er cru classé, Sauternes 2019La robe est paille avec de beaux arômes de pêche blanche. Le vin possède du fond avec une belle liqueur et une vraie complexité, splendide finale d’orange confite. Il est élaboré avec 95 % sémillon et 5 % 94-95Château d’Arche, cru classé, sauternesLe premier nez est discret, puis il évolue vers les fruits tropicaux. Le vin est de corpulence moyenne, très harmonieux avec des notes de citron confit et une bonne 93-94Château de Malle, cru classé, SauternesDe robe pâle, le nez est très intense, très citron confit. Le vin est harmonieux avec de la fraîcheur et une belle longueur, belle finale complexe de miel d’acacia. Il est élaboré avec 90 % sémillon, 6 % muscadelle et 4 % 92-94Château Filhot, cru classé, SauternesLe premier nez est, comme toujours, terriblement réduit. Mais derrière se cache un vin d’une rare élégance avec des notes de citron confit, une belle fraîcheur et une seyante forme de légèreté. Son vieillissement est légendaire. Il est élaboré avec 50 % sémillon, 40 % sauvignon et 10 % 94-95Château Guiraud, 1er cru classé, Sauternes 2019La robe est paille avec des arômes inhabituels de citronnelle. Le vin est d’une grande fraîcheur, un peu acidulé même et aussi un peu boisé, il est beaucoup plus élégant que d’habitude, moins massif, plus équilibré. Une belle réussite ! Le vin est élaboré avec deux tiers sémillon et un tiers 94-95Château Haut-Bergeron, Sauternes 2019La robe est paille avec un nez sur sa réserve, mais très élégant. En bouche en revanche, le vin est d’une incroyable intensité, il est très élégant, plus Barsac que Sauternes, d’une grande classe. Les arômes de mirabelle qui signent souvent le cru sont d’une incroyable 93-94Château La Tour Blanche, 1er cru classé, Sauternes 2019La robe est paille avec un premier nez intense de foin coupé allant vers les agrumes confits et la bergamote. En bouche, le vin est dense avec une liqueur moins apparente que d’habitude, mais l’ensemble est harmonieux avec du fond, une belle acidité et une jolie finale citronnée. Le vin est élaboré avec 90 % sémillon, 9,5 % sauvignon et seulement de 0,5 % de muscadelle. Vendanges très larges entre le 18 septembre et le 21 octobre en trois passages avec un rendement très faible de moins de 7 hl/ 93-95Château Lafaurie-Peyraguey, 1er cru classé, Sauternes 2019La robe est paille avec des arômes d’agrumes confits. Le vin est gras, riche et plein avec une belle longueur, la finale s’effectue en puissance avec une pointe de fraîcheur. Le vin est élaboré avec 93 % sémillon et 7 % sauvignon avec un élevage de douze mois en barriques renouvelées par tiers, puis six mois en cuve. Vendanges très concentrées du 11 au 14 94-95Château Lamothe-Guignard, cru classé, SauternesLes arômes sont un peu brouillés pour le moment, puis à l’aération, ils se tournent vers l’abricot et la pêche. Le vin est souple en attaque, relativement frais avec une petite sucrosité, légèrement asséchant pour le moment, le tout est tenu par une bonne structure. Il faut toujours un peu de temps pour que Lamothe-Guignard se mette en place, mais il donnera une belle bouteille, un peu moins riche que d’habitude et un peu plus frais. Il est élaboré avec 90 % sémillon 5 % sauvignon et 5 % 90-91Château Liot, SauternesLa robe est paille avec des arômes intenses d’ananas. L’attaque est très élégante avec un bel équilibre en milieu de bouche, jolie finale pure dans un équilibre pas trop riche. Belle 91-92Château Raymond-Lafon, Sauternes 2019La robe est paille avec des arômes discrets, puis d’une grande subtilité. En bouche, le vin impose sa puissance avec du gras et un très joli botrytis, la matière est au rendez-vous avec un Raymond-Lafon certes moins monumental, mais plus subtil que d’ 93-94Château Rayne-Vigneau, 1er grand cru classé de Sauternes 2019De robe paille, le nez est très intense entre ananas et foin coupé, pour aller vers l’orange confite. L’attaque en bouche est d’une grande séduction, le milieu de bouche est marqué par une pourriture de premier ordre, la densité est exceptionnelle sans la moindre lourdeur, la finale est d’une grande complexité avec une persistance exceptionnelle. Enfin le grand Rayne-Vigneau que l’on attendait, dans un millésime inattendu. Bravo ! L’assemblage comprend 76 % sémillon, 24 % sauvignon et une pincée de muscadelle. Élevage avec 1/3 de bois 95-96Château Rieussec, 1er cru classé, Sauternes 2019Loin est le temps où Château Rieussec présentait un vin généreux et gras à la robe dorée, tout en puissance. Le 2019 est très élégant, raffiné, d’une belle longueur, très proche du 2018, avec les mêmes notes d’oranges confites qui sont sa signature. Le vin a été élaboré avec 89 % sémillon, 9 % sauvignon et 2 % muscadelle, ce qui est proche de l’encépagement du 93-95Château Romer du Hayot, cru classé, SauternesCe cru classé de neuf hectares est situé dans le secteur de Fargues. Sa robe est pâle avec un premier nez discret, puis d’une grande délicatesse. Le vin joue sans fard la fraîcheur et la finesse dans un style de corpulence moyenne avec une belle acidité pure et longue, la finale est encore sur sa réserve. Un beau Sauternes sans lourdeur destiné à un apéritif chic et qui vous sortira des sentiers 92-93Château Sigalas Rabaud, 1er cru classé, Sauternes 2019De robe paille, les arômes sont cristallins avec des notes d’agrumes confits et de tilleul. Le vin est d’une grande pureté avec une belle vivacité, l’ensemble est rigoureux, mais tempéré par une liqueur toute en finesse ce qui peut surprendre. Ce vin, de belle longueur a une classe folle. Il est élaboré avec 95 % sémillon et 5 % 95-96Château Suduiraut, 1er cru classé, SauternesLa robe est paille avec de beaux arômes précis de cire d’abeille et d’agrumes confits. Le vin est ample, très fruits confits, avec une puissance peu commune grâce à un génial botrytis remarquablement trié et une splendide finale confite. Son étonnante puissance doit encore s’affiner, car sa belle structure est encore masquée. Une bouteille remarquable. Il est élaboré avec 94 % sémillon et 6 % sauvignon. Élevage avec 50 % de barriques neuves et 50 % de barriques d’un 95-96LoupiacChâteau du Cros, Loupiac 2019De robe paille, le nez est marqué par des notes d’ananas. Le vin est relativement frais, mais avec une belle sucrosité en milieu de bouche, l’ensemble est pur, belle finale d’ananas. Belle réussite aux égards des difficultés du 89-90
Lescinq cuvées coups de cœur de Stéphane de Groodt : «J’adore me proposer un verre à moi-même». Chaque semaine, une personnalité des vins, des spiritueux ou de la gastronomie dévoile aux lecteurs du Figaro ses cuvées coups de cœur du moment. Aujourd'hui, Stéphane de Groodt, comédien, auteur, et grand amateur de vin.
olif Cancoillotte Addict Messages 2749 Enregistré le lun. 09 févr. 2004, 1347 Localisation Sous un sapin, dans le Haut-Doubs Contact Vin de paille Ce sont effectivement les plus beaux raisins qui sont cueillis en premier, avant la vendange, pour la réalisation du vin de paille. Et je dirais même plus, ils se concentrent en sucre sur la paille, lors de la phase de dessication, l'alcoolisation" ne vient qu'après, lors de la fermentation alcoolique. Ils sont de plus en plus rares, ceux qui utilisent de la véritable paille, et c'est un bonheur que de se rendre dans le grenier de Stéphane Tissot pour croquer à quelques grains confits à même la paille! Et dire que son "Vin de Paille" n'a pas droit à l'appellation pour cause de degré alcoolique insuffisant! Je pense que l'article de ce professeur de géo à la Sorbonne était destiné à des néophytes en vins du Jura, ce qui n'excuse pas forcément toutes les erreurs commises du point de vue purement oenologique. J'espère que tous ces commentaires lui seront profitables! Olif *** Message édité par olif le 24/04/2007 1250 *** *** Message édité par Mitch le 24/04/2007 1919 *** "- A Chaux, il n'y a que des murets! - Des murets agricoles? - Des murets agricoles!" Ben elle est Redde, celle-là ! "Alesia jacta est" Trout39 Un pot par jour Messages 304 Enregistré le jeu. 12 oct. 2006, 2220 Message par Trout39 » mar. 24 avr. 2007, 1537 Puis-je me permettre de te reprendre, Olif? enfin tout du moins exprimer ma vision des fameux vins issus de vendanges passerillées de Steph. Tissot et des autres. Je ne crois pas qu'il faille communiquer sur ce vin en disant que c'est un vin de paille sans appélation. OK le mode d'élaboration est bien sensiblement le même. Mais s'il n'a pas l'agrément c'est bien par choix de l'élaborateur. Comment font les autres pour avoir des vins de paille presque tous les millésimes? Tout simplement en veillant à mettre toutes les chances de leur coté. Grossomodo, le point clé est le choix de la date de pressurage pour avoir suffisament de sucre pour l'équilibre Sucre/alcool et pas trop pour que la fermentation alcoolique arrive aux 14,5% vol. réglementaire. Maintenant certains domaines, souhaites faire des vins beaucoup plus liquoreux et de ce fait moins alcooleux, c'est un choix qui entraine dans la plupard des cas un non-agréments de ces vins. Je ne critique absolument pas ces produits au contraire je trouve qu'organoleptiquement ils ont un intéret mais il faut pas jouer sur l'amalgamme avec les pailles. Thierry39 Cancoillotte Addict Messages 10702 Enregistré le jeu. 13 juil. 2006, 1400 Localisation Belfort, TdB Contact Message par Thierry39 » mar. 24 avr. 2007, 1632 Je me demandais si le fait de réaliser la phase de dessication sur un lit de paille apporte beaucoup au produit final par rapport aux cagettes, en dehors de l'aspect "respect de la tradition" qui a aussi son importance. Je sais qu'on parle aussi de suspendre les grappes de raisins au plafond cette pratique est-elle courante ? Enfin, le problème de la paille est qu'il a plusieurs dizaines d'années, les exploitations viticoles/vinicoles étaient en même temps des fermes de polyculture-élevage, donc la paille était présente directement sur l'exploitation, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Ensuite je me demande si il est facile de se procurer de la paille sans produit chimique, car pour faire du vin de paille sur un lit de paille il faut être sûr de la qualité sanitaire de la paille, ce n'est pas comme pour de la litière des bovins. Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là -d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir ! lionel Cancoillotte Addict Messages 23820 Enregistré le ven. 08 déc. 2006, 1409 Localisation A l'ouest, toujours plus à l'ouest... Message par lionel » mar. 24 avr. 2007, 1637 Message original Thierry39 car pour faire du vin de paille sur un lit de paille il faut être sûr de la qualité sanitaire de la paille, ce n'est pas comme pour de la litière des bovins. En plus, il faut éviter d'y rester, sur la paille ! Je suis déjà sorti. A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto. Trout39 Un pot par jour Messages 304 Enregistré le jeu. 12 oct. 2006, 2220 Message par Trout39 » mar. 24 avr. 2007, 1655 Pour répondre à toutes tes questions, Thierry, Le séchage sur paille est quasiment abandonné pour une seule raison qui est technique. En effet la paille ne permet pas une bonne ventilation par le bas, de plus elle retient plus longtemps l'humidité donc plus de risque de pourriture et moisissure. AU niveau qualité du vin fini je ne suis pas certains qu'il y ait un intérêt organoleptique. Sinon les produits chimiques sur la paille je ne suis pas certains que ce soit quelque chose de gênant. Il y en a certainement beaucoup plus sur la pellicule du raisin que sur la paille et cependant ça ne gêne pas l'élaboration du vin de paille. Quant au mode de séchage par suspension des grappes c'est de loin la méthode la plus efficace, mais aussi la plus fastidieuse. Mais elle reste encore monnaie courante. Thierry39 Cancoillotte Addict Messages 10702 Enregistré le jeu. 13 juil. 2006, 1400 Localisation Belfort, TdB Contact Message par Thierry39 » mar. 24 avr. 2007, 1722 Merci de ces précisions, Trout. Puisqu'on y est, j'ai encore une question sur les vins de paille Un Vin de Paille qui respecte les décrets d'AOC est soit un Arbois, soit un Côte du Jura, soit un Etoile. Existe-t-il des différences oenologiques entre ces appellations pour le vin de paille comme il y en a pour les vins blancs ou jaunes ? ou bien la technique d'élaboration et le choix des cépages est-elle le facteur déterminant plus que la zone géographique d'AOC ? Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là -d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir ! Trout39 Un pot par jour Messages 304 Enregistré le jeu. 12 oct. 2006, 2220 Message par Trout39 » mar. 24 avr. 2007, 1728 Tu veux vraiment des précisions très...précises. Pour les 3 AOC où l'on peut revendiquer le terme vin de paille, les critères technique sont identiques. D'autre part, on ne peut différencier ces 3 AOC comme on pourrait à la rigueur c'est pourtant pas simple le faire pour les autres vins. Ne dit-on pas qu'il y a autant de vins de paille différents que de vignerons? Je te confirme que cela est toujours d'actualité et que ce n'est pas prêt de changer! En effet, c'est plus les choix techniques du praticien proportion des cépages, sechage, date de pressurage, conduite de la fermentation alcoolique, type d'élevage,... qui vont primer sur la zone géographique. *** Message édité par Trout39 le 24/04/2007 1732 *** Thierry39 Cancoillotte Addict Messages 10702 Enregistré le jeu. 13 juil. 2006, 1400 Localisation Belfort, TdB Contact Message par Thierry39 » mar. 24 avr. 2007, 1746 Encore merci pour ces précisions très précises. PS aux administrateurs/modérateurs peut-être que cette discussion sur le vin de paille peut aller dans la rubrique "vin de paille" qui existe mais qui ne compte qu'un seul message posté en 2004. Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là -d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir ! olif Cancoillotte Addict Messages 2749 Enregistré le lun. 09 févr. 2004, 1347 Localisation Sous un sapin, dans le Haut-Doubs Contact Message par olif » mar. 24 avr. 2007, 1908 Message original Trout39 Puis-je me permettre de te reprendre, Olif? enfin tout du moins exprimer ma vision des fameux vins issus de vendanges passerillées de Steph. Tissot et des autres. Je ne crois pas qu'il faille communiquer sur ce vin en disant que c'est un vin de paille sans appélation. OK le mode d'élaboration est bien sensiblement le même. Mais s'il n'a pas l'agrément c'est bien par choix de l'élaborateur. Comment font les autres pour avoir des vins de paille presque tous les millésimes? Tout simplement en veillant à mettre toutes les chances de leur coté. Grossomodo, le point clé est le choix de la date de pressurage pour avoir suffisament de sucre pour l'équilibre Sucre/alcool et pas trop pour que la fermentation alcoolique arrive aux 14,5% vol. réglementaire. Maintenant certains domaines, souhaites faire des vins beaucoup plus liquoreux et de ce fait moins alcooleux, c'est un choix qui entraine dans la plupard des cas un non-agréments de ces vins. Je ne critique absolument pas ces produits au contraire je trouve qu'organoleptiquement ils ont un intéret mais il faut pas jouer sur l'amalgamme avec les pailles. Tu peux te permettre, Trout, tu peux te permettre! Personnellement, j'aime bien pointer les incohérences d'un système que je ne trouve pas bon. Qu'un excellent c'est mon opinion, même si on est en droit de le trouver atypique par rapport au reste de la production! vin liquoreux issus de raisins véritablement passerillés sur de la paille n'ait pas droit à l'appellation vin de paille contrairement à d'infâmes vins acides qui n'en ont jamais vu la couleur est une totale aberration. Le principe de fabrication est le même, si ce n'est que, par choix qualitatif, l'un va choisir de concentrer et pressurer ses raisins à l'extrême, perdant en alcool ce qu'il gagne en sucre et en complexité. Alors, oui, pour moi, il y a licitement amalgame! Mais je ne suis pas législateur et ce n'est que mon avis personnel, qui reflète aussi mes goûts. La barre aux 14,5° alcooliques pour un paille est une aberration, à l'heure où tout le monde plaide pour une désalcoolisation des vins. Je crois qu'elle devrait être baissée à 14° prochainement, mais cela sera probablement insuffisant. Tout le monde sait bien que les meilleurs Pailles, parmi ceux qui revendiquent 14,5°, les font vraiment tout juste!Puisqu'on y est, j'ai encore une question sur les vins de paille Un Vin de Paille qui respecte les décrets d'AOC est soit un Arbois, soit un Côte du Jura, soit un Etoile. Existe-t-il des différences oenologiques entre ces appellations pour le vin de paille comme il y en a pour les vins blancs ou jaunes ? ou bien la technique d'élaboration et le choix des cépages est-elle le facteur déterminant plus que la zone géographique d'AOC ? Pour émettre un avis sur les interrogations de Thierry, je ne pense pas que l'on puisse évoquer un éventuel effet terroir sur les Pailles, ce qui permettrait de distinguer les différentes appellations. L'effet "vinification" est à mon avis prépondérant dans l'élaboration de ce vin. Olif "- A Chaux, il n'y a que des murets! - Des murets agricoles? - Des murets agricoles!" Ben elle est Redde, celle-là ! "Alesia jacta est" Mitch Cancoillotte Addict Messages 7143 Enregistré le lun. 10 nov. 2003, 951 Contact Message par Mitch » mar. 24 avr. 2007, 1921 Message original Thierry39 Encore merci pour ces précisions très précises. PS aux administrateurs/modérateurs peut-être que cette discussion sur le vin de paille peut aller dans la rubrique "vin de paille" qui existe mais qui ne compte qu'un seul message posté en 2004. J'ai simplement créé un nouveau post. Je ne suis pas sûr de pouvoir le rattacher à un ancien, mais ça devrait suffire ? olif Cancoillotte Addict Messages 2749 Enregistré le lun. 09 févr. 2004, 1347 Localisation Sous un sapin, dans le Haut-Doubs Contact Arbois 2003 cuvée des Amoureuses, Michel Gahier Message par olif » mar. 24 avr. 2007, 2113 Juste comme ça, pour corroborer mes dires, j'ai ouvert ce soir un Arbois 2003 cuvée des Amoureuses de Michel Gahier. Pas un vrai vin de paille, il ne titre que 12,5°, pas élevé suffisamment longtemps, car mis en bouteilles 1/2 Jura, à l'ancienne, depuis quelque temps, 100% chardonnay, et c'est une pure merveille! Je ne rentre pas dans le détail de la dégustation analytique c'est prévu pour vendredi sur mon blog, mais si tous les vins de Paille devaient ressembler à ça, on ne se poserait plus la question de la garantie de la qualité dans l'AOC! Et pourtant, il n'a pas le droit de la revendiquer! A méditer, non? Olif "- A Chaux, il n'y a que des murets! - Des murets agricoles? - Des murets agricoles!" Ben elle est Redde, celle-là ! "Alesia jacta est" lionel Cancoillotte Addict Messages 23820 Enregistré le ven. 08 déc. 2006, 1409 Localisation A l'ouest, toujours plus à l'ouest... Message par lionel » mar. 24 avr. 2007, 2314 D'après la modeste expérience que j'ai, en particulier dans le Midi Désolé, une AOC c'est une garantie de respect de normes, en aucun cas une garantie de qualité. A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto. Trout39 Un pot par jour Messages 304 Enregistré le jeu. 12 oct. 2006, 2220 Message par Trout39 » mer. 25 avr. 2007, 752 Tout à fait d'accord avec toi Lionel. Ces règles ont bien été réfléchies et mis en placent par les professionnels, qui ont depuis 1936-37 date des AOC eut l'occasion à mainte reprise de les modifiées. Ils ont estimé que ces critères sont primordiaux pour relater la typicité d'un vin de paille. En effet le degré minimum risque de passer à 14%vol. C'est à mon avis, une petite baisse qui va permettre l'agrément d'un plus grand nombre de paille. En pratique, les fermentations sur vin de paille s'arrêtent fréquemment entre 14 et 15%.vol. D'un autre coté la proposition permettrait une tolérance plus forte sur l'acidité volatile. Ce qui à mon sens n'est pas justifié. Et là c'est un autre problème.
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difference entre vin jaune et vin de paille