Si vous ressentez régulièrement des douleurs dans la hanche, les fesses et les jambes, il peut s’agir du syndrome du piriforme. Ce syndrome survient généralement à partir de 40 ou 50 ans, il est plus fréquent chez les femmes que chez les hommes et résulte le plus souvent d’un macrotraumatisme dans la région fessière, entraînant une inflammation des tissus mous et une compression du nerf. Quels sont les symptômes et les traitements naturels ? Qu’est-ce que le syndrome du piriforme ?Quels sont les risques d’un retard ou d’une absence de diagnostic ?Les symptômesQuels traitements naturels existent ? Qu’est-ce que le syndrome du piriforme ? Le syndrome du piriforme est une maladie neuromusculaire caractérisée par une douleur à la hanche et à la fesse. Cette douleur est causée par une névrite périphérique du nerf sciatique, elle-même due à une affection anormale du muscle piriforme. Le syndrome du piriforme est souvent négligé dans les milieux cliniques car ses symptômes peuvent faire penser à la radiculopathie lombaire ou à la dysfonction sacro-iliaque, à la sacro-ilite, à la sciatique ou encore à la bursite trochantérienne. Les personnes atteintes de lombalgie doivent être particulièrement vigilantes car au moins 6% des patients ayant été diagnostiqués d’une lombalgie ont plus tard su qu’ils étaient atteints du syndrome du piriforme. Quels sont les risques d’un retard ou d’une absence de diagnostic ? Le retard dans le diagnostic du syndrome du piriforme peut conduire à des maladies pathologiques du nerf sciatique, un dysfonctionnement somatique chronique, une douleur, une paresthésie, une hyperesthésie et une faiblesse musculaire. Si le médecin reconnaît les symptômes et les signes du syndrome du piriforme, un traitement approprié en temps opportun sera possible. Voici les symptômes les plus fréquents chez les patients atteints du syndrome du piriforme une douleur accrue après s’être assis pendant plus de 15 à 20 minutes, des spasmes musculaires sur le muscle piriforme, une compression du nerf sciatique, difficulté à marcher, une douleur aux jambes en position assise ou les jambes croisées, des douleurs au niveau de l’aine et du pelvis, une douleur ou une paresthésie dans la région postérieure de la cuisse, une douleur cervicale, thoracique et/ou lombaire, des troubles gastro-intestinaux, des maux de tête. Plus de 79% des patients atteints du syndrome du piriforme constatent une réduction de leurs symptômes suite à l’utilisation de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens AINS et de relaxants musculaires. Quels traitements naturels existent ? Plusieurs remèdes naturels peuvent aider à soulager les douleurs liées au syndrome du piriforme tels que l’application de glace, le repos, l’étirement du muscle piriforme, le renforcement des muscles abducteurs et des adducteurs, les étirements musculaires et des tissus mous, la thérapie myofasciale, les techniques d’énergie musculaire, les médecines douces comme l’acupression, l’acupuncture, l’ostéopathie… L’objectif du traitement du syndrome du piriforme par les médecines douces, pour le patient, consiste à rétablir une meilleure capacité de mouvement et à diminuer la douleur. Source Articles liés 6 exercices efficaces pour des fesses fermes et rebondies Pourquoi les hommes grossissent-ils du ventre ? 5 postures de Pilates pour affiner vos hanches et vos cuisses
Traitementde la méralgie paresthésique. Il convient d’instruire les patients souffrant d’une méralgie paresthésique sur les techniques leur permettant de réduire les symptômes et la douleur associés à ce syndrome canalaire. Le port de pantalons dont la ceinture est serrée à la taille, doit être évité.
28 Nov 2018 Pierre Sallier "Vers une ostéopathie plus mécaniste"Pierre Sallier, Ostéopathe à Valence, vous explique pourquoi? et comment?J'ai parfois des douleurs, à type de décharges, ou de brûlures, dans les régions du périnée, avec des sensations de torsions, voire d'étau dans le vagin. Je ne sais plus quoi faire, ça fait deux ans que ça dure, les médecins ont tout essayé, mais mon problème est toujours là . Voici le récit d'une patiente qui est arrivée dans mon cabinet, après plusieurs séances nous avons réussi à diminuer considérablement sa symptomatologie, par un travail externe, il s'agissait certainement d'une irritation du nerf pudendal ou nerf honteux interne. C'est pour cela que je me suis décidé à écrire cet article. En effet, cette pathologie concerne 3% de la population, les symptômes sont multiples et les patients ont un diagnostic posé souvent tardivement, parfois des mois ou des années...L'anatomie en bref... Issu des racines S2 à S4, le nerf obturateur chemine dans le bassin, en passant à proximité directe des ligaments sacro-épineux et sacro-tubéral, puis dans un étroit canal, le canal pudendal ou Alcock. Il donne enfin naissance à trois branches le nerf dorsal du clitoris ou de la verge, le nerf périnéal et le nerf rectal inférieur. Ce nerf intervient dans - La sensibilité de la marge anal et l'innervation du sphincter externe - L'innervation des téguments du périnée, des bourses ou des grandes lèvres - L'innervation des muscles bulbo-caverneux et ischio-caverneux et le sphincter strié de l'urètre. Le passage de ce nerf dans le petit bassin ainsi que ses rapports anatomiques avec son environnement, le rendent susceptible d'entrer en conflit de voisinage, pouvant être à l'origine d'une irritation ou d'une compression de ce nerf. La névralgie du pudendal se met en place !Des symptômes divers et variés La description des douleurs selon les patients est parfois étonnante et diversifiée, et c'est en ça que l'on peut dire que les symptômes sont multiples. - Localisation des douleurs dans la région périnéale, irradiant dans le scrotum, la verge ou la vulve, pouvant diffuser à la face interne de la cuisse, l'ischion ou la fesse. La douleur est le plus souvent unilatérale. - Type de douleur engourdissement, brûlure, démangeaisons, fourmillements, douleurs musculaires crampe ou hypertonie notamment des muscles fessiers, modifications des sensibilités sexuelles augmentation des douleurs à l'orgasme, à la pénétration, à l'éjaculation, pouvant entraîner parfois des troubles de l'érection. Parfois sensation de corps étranger dans le vagin ou dans le rectum, ou même sensation de s'asseoir sur une balle dure. - Majoration / Diminution des douleurs majoration à la position assise, le patient ne s'assied que sur une fesse ou préfère habituellement rester en position debout, diminution voire disparition des douleurs à la favorisants ou déclenchants Facteurs favorisants- Cyclisme intensif - Profession en position assise prolongée - Certaines particularités anatomiques - Dans 60% des cas femmes, entre 50 et 70 ans - Grossesse, accouchement, efforts de poussée ex défécationFacteurs déclenchants- Sortie longue en vélo ou intensification des sorties - Accouchement difficile - Effort de poussée à la défécation en cas de constipation chronique - Chute violente sur les fesses - Infection localeLes traitements possiblesMédicamenteux Traitement antalgique des douleurs neuropathiques. De plus, des infiltrations peuvent être mises en place localement, ceci correspond à une application d'anesthésie locale, et de neurolyse du nerf pudendal, se fait en dernier recours après avoir essayé les traitements médicaux et les infiltrations, elle consiste en une décompression du nerf. Neuromodulation Il s'agit d'une technique efficace, qui se fait par une implantation d'un système d' de 12 ans d'expérience du métier de kinésithérapeute, je pourrais vous parler amplement de cette prise en charge. En résumé le kinésithérapeute va avoir une action décontracturante et antalgique TENS, il va conjointement proposer une rééducation adaptée afin d'améliorer la symptomatologie, on a généralement grâce à cette rééducation une amélioration progressive des symptômes. Ostéopathie Pourquoi vous orienter vers un Ostéopathe ! Ma façon d'aborder cette pathologie en ostéopathie structurelle est simple dans son concept mais fastidieuse dans sa réalisation. Le but est de redonner de la souplesse et de l'élasticité à des structures tissulaires ou ligamentaires qui en ont perdu. Ainsi, je redonne de la liberté au nerf pudendal permettant une diminution de l'inflammation ou de l'effet compressif. Ce travail est enrichi d'un libération mécanique des zones d'appui de votre corps, permettant d'optimiser votre état d'équilibre et de diminuer vos compensations posturales. Quels moyens sont ils mis en place au cours de la séance ? Une investigation mécanique associée à un traitement structurel est mise en place au cours de la séance. - Investigation articulaire localement bassin dans sa globalité sacro-iliaques, symphyse pubienne, coccyx et à distance dorsales basses, hanche, genou, pied - Investigation ligamentaire ligaments sacro-épineux, sacro-tubéraux, membranes obturatrices, ligaments ilio-lombaires. - Investigation viscérale d'abord globale puis au niveau des régions sus pubienne, ainsi que des fosses iliaques droite et gauche. - Investigation musculaire spécifique piriforme, obturateur interne, plancher pelvien, mais aussi au niveau des adducteurs à la recherche de points trigger pouvant donner des symptomatologies proches de la névralgie du pudendal. Combien faut-il prévoir de séances ? Je ne suis pas un adepte de faire revenir mes patients pour le plaisir, car c'est la meilleure façon de vous faire perdre votre temps et le mien. En revanche, la prise en charge d'une névralgie du pudendal peut être plus longue pouvant aller parfois jusqu'à 3 ou 4 séances. On doit obtenir des résultats entre chaque séance ! Les symptômes doivent diminuer en fréquence ou en intensité, au cours du traitement. Si vous pas n'avez encore fait de séance d'ostéopathie, je vous recommande vivement de venir !"Œuvrons ensemble pour une santé meilleure!" Pierre SALLIER Ostéopathe tel Articles similaires
LASP ne garde d’indication que dans le cadre de l’urgence. 2.3.3 Complications Tableaux subaigus et chroniques (hors cancer) Obstruction intestinale (syndrome de Koenig, douleurs et vomissements chroniques) liée à la sténose inflammatoire et/ou cicatricielle d’un ou plusieurs segments intestinaux
Dernière révision Douleur de la fesse, ou pseudo claquage le syndrome du pyramidal peut handicaper longtemps un joggeur avant l’établissement d’un diagnostic conduisant à une prise en charge adaptée. Une sciatalgie ou névralgie sciatique appelée syndrôme du pyramidal peut être provoquée par compression du nerf sciatique par le muscle pyramidal par stimulation du nerf sciatique passe à travers ce muscle. Tout savoir le pyramidal ! Ce petit muscle part du sacrum, l’os en cône situé à la base de la colonne vertébrale et qui s’encastre dans le bassin. Il rejoint le haut du fémur, l’os de la cuisse. Ainsi, il contribue à stabiliser et à contrôler la position de l’articulation dite sacro-iliaque ». Quand il se contracte, il fait aussi tourner le membre inférieur et le pied vers l’extérieur. Le syndrome du pyramidal est de diagnostic difficile et doit être évoqué quand un sportif et surtout un coureur à pieds présente une sciatique dite tronquée par son trajet ou par sa symptomatologie qui ne guéri pas. Circonstances de survenue Surentraînement et hyper sollicitation surtout sur route. Hyperlordose ou inégalité des membres inférieurs. Absence de gainage abdominal. Claquage cicatriciel. Diagnostic médical Douleur ciblée en comprimant le pyramidal. Manœuvre du pyramidal en ramenant le genou vers la poitrine et en vous opposant à ce geste la douleur s’accentue. Autre possibilité debout pied bien positionnés sur le sol vous tentez de les écarter vers l’extérieur la douleur peut être réveillée du côté piégé ». Échographie pour rechercher une cicatrice fibreuse ou une bursite. IRM pour éliminer une hernie discale. EMG pour visualiser une souffrance de la racine sciatique sous le pyramidal. La prise en charge Modifier son entraînement. Changer de chaussures et voir un podologue. Kiné MTP massage transverse profond Physiothérapie, ondes de chocs. Étirements. Ostéopathie. Si échec infiltration sous contrôle. Conclusion Souvent oublié ce syndrome du pyramidal peut handicaper le coureur pendant de nombreux mois. Y penser c’est souvent guérir. La meilleure des préventions étirement, bon chaussage et éviter les sols durs. © IRBMS - Droits de reproduction ► Recevoir notre Newsletter Partagez cet article Les informations données sur ce site ne peuvent en aucun cas servir de prescription médicale. Ici & ailleurs
Vous avez mal à la fesse ? Vous pensez à une sciatique ? Un muscle fessier ? Une tendinite ? Pas toujours facile de comprendre l'origine de votre mal à la fesse ou fessalgie, et de savoir quoi faire pour la soulager. Une douleur dans la fesse peut avoir plusieurs origines selon ses caractéristiques. Elle peut être la manifestation d’une pathologie traumatique, musculaire, neuropathique ou viscérale fractures, tendinites, névralgies, pathologies rectales. Marie RAYBAUD a effectué des recherches et étudié les pathologies liées à la fesse. Après avoir mis en action toutes ses connaissances auprès de sa patientèle, elle vous dévoile son expérience dans cet vous soulager de votre mal à la fesse, vous pouvez, dès maintenant, sélectionner et prendre rendez-vous avec un de nos ostéopathes qui saura s'adapter à votre premier réflexe pour soulager une douleur à la fesse le rouleau myofascial Un premier conseil pensez à vous étirer et relâcher vos tensions musculaires excessives, souvent à l'origine de douleurs à la fesse telles que contractures, sciatiques ou même tendinites. Ces tensions musculaires peuvent apparaitre à cause de mauvaises postures ou bien d'une activité sportive par exemple. Comment soulager ces tensions et douleurs à la fesse ? Le plus efficace pour relâcher vos tensions de votre côté, ce sont les rouleaux myofasciaux que vous pourrez faire glisser sur la zone douloureuse. Ces rouleaux agissent sur les fascias qui enveloppent les muscles, tendons et capsules articulaires. Bref, idéal pour cette zone fessière. On vous conseille ceux ci-dessous Découvrons maintenant ensemble les 7 explications de votre douleur fessière 1 - Une sciatique à l'origine de ma douleur à la fesse ? La sciatique se définit comme une névralgie douleur liée à un nerf du nerf sciatique. Elle est fréquemment associée à des douleurs lombaires, on peut alors parler de lombosciatique qui est la forme de sciatique la plus commune. La sciatique, c'est la douleur la plus connue de douleur à la fesse. La sciatique nécessite une prise en charge adaptée à votre état et aux causes de son apparition hernie discale, syndrome du piriforme.... Elle est provoquée par la compression et/ou l’inflammation du nerf sciatique, la plupart du temps au niveau de ses racines nerveuses, à proximité de la colonne vertébrale lombaire En effet, le nerf sciatique est formé de plusieurs racines nerveuses qui émergent de la colonne lombaire. Ses racines les plus importantes sont L5 et S1 qui émergent respectivement entre L4 et L5 4e et 5e vertèbres lombaires et L5 et S1 5e vertèbre lombaire et 1e vertèbre sacrée. Une compression ou une inflammation au niveau de ces émergences nerveuses peut entraîner l’apparition d’une sciatique. Symptômes de la sciatique la fameuse douleur électrique derrière la fesse... La névralgie du nerf sciatique se caractérise par une douleur vive à type de décharges électriques qui suit scrupuleusement le trajet du nerf sciatique elle irradie dans la fesse, puis le long de la cuisse et de la jambe jusqu’au genou voire jusqu’au pied. En fonction de la racine nerveuse affectée, le trajet de la douleur est bien spécifique lors d’une atteinte de la racine L5, la douleur dans la fesse se poursuit plutôt sur la face latérale de la cuisse, alors qu’elle longe la face postérieure lors d’une atteinte de la racine S1. La douleur de sciatique est amplifiée dans certaines positions ou lors d’efforts physiques et atténuée par le repos et la position allongée. Elle est particulièrement aggravée par la marche, les mouvements du bas du dos et du bassin, le port de charge ainsi que les positions debout et surtout assise prolongées. Elle peut être accompagnée de troubles de la sensibilité fourmillements, picotements, pertes de sensibilité ou de troubles moteurs faiblesse musculaire, particulièrement au niveau du pied et de la jambe. Dans les cas les plus graves, on peut observer des troubles neurologiques importants syndrome de la queue de cheval, paralysie du membre inférieur…. Quelles sont les causes de la sciatique ? Tout phénomène à l’origine d’une compression ou d’une inflammation du nerf sciatique peut être à l’origine d’une sciatique. La cause principale de la sciatique est la hernie discale 85 % des cas. D’autres affections peuvent cependant être mises en cause, comme l’arthrose, les pathologies inflammatoires et infectieuses du rachis, les tumeurs ou métastases vertébrales ou l’existence d’un rétrécissement du canal lombaire chez les personnes âgées. Le traitement médical de la sciatique Le traitement médical de la sciatique repose sur la prise d’antalgiques et d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens AINS, notamment en cas de crise inflammatoire aiguë,la prise de médicaments de la douleur neuropathique antidépresseurs/antiépileptique en cas de douleurs résistantes et chroniques, des séances de kinésithérapie prescrites dans certains cas,la pratique d’infiltration, notamment nécessaire lorsque les douleurs persistent,la chirurgie, qui intervient dans la prise en charge de la sciatique par hernie discale, selon le cas. Pour en savoir plus, lisez notre dossier complet sur le traitement de la sciatique. 2 - Les douleurs à la fesse d'origine musculaire Le muscle moyen fessier et le muscle pyramidal ou piriforme peuvent provoquer des douleurs à la fesse. Une douleur sur le côté de la fesse pensez à la tendinite du moyen fessier Elle se caractérise par une inflammation du tendon du muscle moyen fessier. Ce muscle s’insère sur la partie postéro-externe de l’os iliaque et son tendon est rattaché au grand trochanter relief palpable situé la face latérale haute de la cuisse, à l’extérieur de la hanche. Il est stabilisateur latéral du bassin, notamment en appui unipodal, il est donc fortement sollicité pour l’équilibre à la marche et encore plus lors de la course. Ainsi, la tendinite du moyen fessier est une pathologie fréquente chez les coureurs. Symptômes de la tendinite du moyen fessier Elle se manifeste par une douleur de la fesse au niveau de sa face externe et postérieure. Cette douleur se déclenche essentiellement dans des positions ou circonstances précises, liées à une mise en tension du tendon. Elle peut apparatre lors de la position debout ou assise prolongée, lors de la position sur le côté pour dormir, lors de la monté et descente des escaliers et lors de la marche notamment la marche prolongée ou la course. Elle est, en général, améliorée par le repos. Une douleur peut également être déclenchée par une palpation ou pression au niveau du grand trochanter lieu d'insertion du tendon du muscle moyen fessier. Une bourse séreuse se positionne entre les tendons des muscles fessiers et le trochanter afin de permettre le glissement des tendons sur l’os en limitant la friction lors des mouvements. Elle peut également subir une inflammation lors de la tendinite du moyen fessier et ainsi augmenter les douleurs. Causes et facteurs favorisant la tendinite du moyen fessier Les principales causes de la tendinite du muscle moyen fessier résultent de facteurs mécaniques liée à une utilisation importante, inhabituelle ou anormale du tendon du muscle moyen fessier une blessure, causée par un traumatisme sur la région de la hanche,des mouvements répétitifs impliquant la hanche, comme marcher et courir,des microtraumatismes répétés au niveau de la hanche lors de la pratique d'un sport de façon intense, les efforts physiques intenses et inhabituels,les antécédents chirurgicaux dans la région de la hanche prothèses de hanche,les troubles de l’équilibre et de la posture, notamment au niveau du bassin,les déséquilibres musculaires en général, les malformations du bassin et des membres inférieurs,les différences de hauteur de jambe. Plus rarement, elle est causée par certaines maladies pouvant être associées à une bursite goutte, arthrite, polyarthrite rhumatoïde. La prise en charge médicale de cette tendinite inclut principalement du repos, la prise d’antalgiques et d’anti-inflammatoires et la pratique d’infiltrations si nécessaire. La chirurgie intervient en dernier recours, si les autres traitements n’ont pas montré d’efficacité et qu’on ne trouve pas d’autre solution au-delà de 6 mois. Une douleur derrière la fesse ? Pensez au syndrome du piriforme ou pyramidal Ce syndrome correspond, en fait, à une sciatique tronquée, c’est-à -dire qu’il provoque une douleur derrière la fesse, similaire à la douleur de type sciatique. En revanche, c’est cette fois-ci la contraction trop importante du muscle piriforme qui est responsable de la douleur car elle entraîne une compression excessive du nerf sciatique au niveau de son passage à travers les fibres musculaires. Ce syndrome est à différencier de la sciatique car il n’existe pas d'atteinte nerveuse mais simplement une irritation mécanique du nerf liée à une contracture musculaire. Les causes de l’apparition du syndrome du piriforme sont globalement les mêmes que pour la tendinite du moyen fessier, c’est-à -dire qu’elles sont principalement d’origine mécanique. Les infiltrations, dans ce cas, peuvent être un atout thérapeutique mais la prise en charge ostéopathique reste la plus adaptée. Pensez également à bien étirer votre muscle piriforme. 3 - Un traumatisme à l'origine de votre douleur à la fesse ? Une douleur au niveau de la région de la fesse peut se manifester suite à un traumatisme important avec possibilité de fracture au niveau du bassin ou des lombaires. Les fractures du bassin et des lombaires surviennent lors de chocs violents, souvent lors d’un grave accident de voiture ou d’une chute sur les fesses ou le bas du dos, d’une certaine hauteur. Chez les personnes âgées, un simple traumatisme banal peut parfois produire une lésion osseuse de ce type fractures tassements de la colonne, fracture isolée du bassin, …. Suite à une chute sur les fesses, la lésion la plus fréquente concerne le coccyx, ce petit os en bas du dos, entre le sacrum et l'anus. Les fractures de coccyx, de sacrum et d’ischion auront tendance à déclencher de vives douleurs au niveau de région de la fesse. Les fractures de la colonne vertébrale lombaire notamment L4 et L5 provoqueront de vives douleurs lombaires et seront également susceptibles d’engendrer une douleur dans la fesse par irritation du nerf sciatique. Un traumatisme important au niveau du bassin ou des lombaires peut également entraîner un hématome, des lésions musculaires, nerveuses atteinte des nerfs périphérique, neurologiques atteinte de la moelle épinière, et viscérales. Dans ce contexte, l’origine traumatique des douleurs et les signes de gravité associés hématome, paralysie, signes généraux, … forment une urgence thérapeutique médicale. Devant tout traumatisme, votre ostéopathe devra donc écarter cette cause là avant d'envisager d'autres pathologies responsables de douleurs à la fesse. Si vous souffrez d'une douleur au coccyx, la position assise est particulièrement compliqué à tenir et provoque des douleurs rapidement insupportables. La bouée est une solution simple permettant de limiter la pression sur le coccyx. Malheureusement, c'est une fausse bonne idée ! En effet, la bouée va congestionner l'ensemble de votre petit bassin et périnée. Utilisez une assise conçue avec une mousse à mémoire de forme, utilisant différentes densités et permettant de décharger plus naturellement votre zone douloureuse. Nous vous conseillons celle ci-dessous 4 - La hernie discale lombaire Bien que la hernie discale puisse toucher n’importe quelle région de la colonne vertébrale, la grande majorité des hernies discales surviennent dans la région lombaire et 80% de ces hernies touchent les disques qui séparent les vertèbres L4-L5 4e et 5e lombaire et L5-S1 5e lombaire et première vertèbre sacrée. La hernie discale, appelée également glissement » ou rupture » discale, est une affection du disque intervertébral. Situés entre chaque vertèbre de la colonne, les disques intervertébraux jouent un rôle d'amortisseur et de soutien. Ils absorbent les chocs et la charge du poids du corps en permanence et sont fortement sollicités lors des mouvements de flexion/extension et torsion de la colonne. Chaque disque intervertébral est composé de deux éléments un noyau central nucleus gélatineux, composé d’un gel qui absorbe les chocs et répartit la pression du poids du corps et un anneau fibreux annulus composé essentiellement de collagène lui conférant une grande solidité. Dès l’âge adulte 25 ans, il existe un vieillissement des structures du disque, en particulier une dégénérescence des fibres de l’anneau qui peuvent se fissurer et laisser s’échapper une portion du nucleus en dehors de son espace habituel c’est ce qu’on appelle la hernie discale. Elle se produit lorsque la pression sur le disque est trop importante et mal répartie, en se baissant pour porter une charge assez lourde, par exemple. Symptômes de la hernie discale Ce débordement discal, le plus souvent postérieur, peut alors entraîner une pression importante au niveau des ligaments de la colonne et provoquer ainsi des douleurs intenses du rachis. Il est également susceptible de comprimer ou irriter la racine nerveuse émergeant à proximité et provoquer ainsi un trajet nerveux douloureux on parle alors de radiculalgie. Les hernies discales L4-L5 et L5-S1 provoquent ainsi des douleurs fessières et lombaires basses intenses, associées à une névralgie du nerf sciatique par compression et inflammation d’une de ses racines nerveuses. Dans ce cas, elles sont susceptibles de provoquer les symptômes de la sciatique que nous avons décrits plus haut douleurs, troubles sensitifs, moteurs…. Rappelons qu’en fonction de la localisation de la hernie et donc de la racine nerveuse touchée L5 ou S1, la douleur respectera un trajet douloureux bien précis. La douleur sciatique de la hernie discale a la particularité d’être, en plus, aggravée par la toux et les éternuements. Dans les cas les plus graves, la hernie peut comprimer la moelle épinière et susciter des troubles neurologiques importants syndrome de la queue de cheval, paralysie des membres inférieurs… Causes de la hernie discale La hernie discale est favorisée par le vieillissement naturel des disques intervertébraux et par une sollicitation intense de ces derniers port de charge, certaines activités physiques, obésité, etc…. Il existe également une prédisposition génétique. Traitement médical Le traitement médical de la hernie discale implique la prescription d’analgésiques et d’anti-inflammatoiresla prise d’antidouleurs plus fort de type narcotique, si nécessairela pratique d’injections au niveau du disque pour les douleurs persistantes Les traitements chirurgicaux sont employés si les douleurs persistent et sont incommodantes, s’il y a une faiblesse musculaire persistante ou en cas de symptômes plus graves troubles neurologiques, par exemple. 5 - La névralgie pudendale une douleur à la fesse et au périnée La névralgie pudendale est une affection neurologique touchant un nerf qui se trouve dans la région profonde du bassin le nerf pudendal. Elle est provoquée par la compression et/ou l’inflammation de ce nerf et entraîne de vives douleurs neuropathiques au niveau du plancher pelvien. La compression ou l’irritation du nerf pudendal peut être causée par une pathologie spécifique tumeur, pathologie inflammatoire. Mais le plus souvent, la compression est causée par une contrainte mécanique musculo-squelettique ou fasciale trop importante au niveau de la région du nerf. Dans ce cas de figure, l'ostéopathie permettra de libérer ces tensions. Pour en savoir plus, lisez notre dossier complet sur le traitement de la névralgie pudendale. Symptômes de la névralgie pudendale Ce sont des douleurs généralement continues à type de brûlure, de serrement en étau, de froid très douloureux ou parfois de douleurs lancinantes. Ce fond douloureux continu et permanent est accompagné de douleurs fulgurantes spontanées telles que des décharges électriques, des coups de couteau ou des douleurs en éclair. La localisation de ces douleurs peut englober la fesse, l’ischion, et toute la zone du périnée, comprenant les organes génitaux et l'anus. La douleur du périnée et de la fesse provoquée par la névralgie pudendale est souvent insoutenable en position assise prolongée. Elle peut également être accompagnée de signes associés sensation de lourdeur pelvienne, dyspareunie profonde chez la femme, dysfonction érectile chez l’homme, sensation de corps étranger intra-rectal, pollakiurie, dysurie, syndrome d'hyperexcitabilité sexuelle spontanée, etc…. A cela, s’ajoute généralement des troubles de la sensibilité comme des fourmillements, des picotements ou des démangeaisons au niveau du plancher pelvien. Du fait de l’origine neuropathique de la douleur, cette pathologie est très invalidante et peut retentir sur le moral du patient dépression, irritabilité…. Causes de la névralgie pudendale Les causes ne sont pas clairement établies mais la névralgie pudendale se déclare surtout entre 30 et 60 ans, notamment chez les cyclistes ou les cavaliers, à cause d’une pression mécanique trop importante de la selle sur le périnée ou chez les femmes en post-partum, à cause de l’élongation du nerf pendant l’accouchement. Un traumatisme ou une chirurgie au niveau de la zone du nerf sont également des facteurs de risques. Le traitement médical de la névralgie pudendale est complexe et pas toujours efficace sur le long terme. Les médicaments communs contre la douleur de type antalgique et anti-inflammatoire étant souvent insuffisants, il est préconisé d’utiliser un traitement contre la douleur neuropathique antidépresseurs et antiépileptiques. En outre, les infiltrations s’avèrent être efficaces et la chirurgie peut être conseillée si les douleurs persistent et sont très invalidantes. Des méthodes naturelles existent. 6 - Les douleurs à la fesse d’origine viscérale Certaines pathologies rectales peuvent provoquer une douleur à la fesse hémorroïdes, abcès, kyste, fissures anales, ulcérations rectales, tumeurs anales ou rectales. Dans ce cas, le diagnostic s’établit grâce a la présence de signes spécifiques associés prurit, brûlure anale, douleurs à la défécation, présence de sang sur le papier ou dans les selles, troubles du transit, signes généraux en cas de cancer. Le traitement dépend de la maladie mise en cause. Les tensions viscérales incluent les viscères abdominaux mais aussi et surtout pelviens une restriction de mobilité des organes du petit bassin vessie, rectum, utérus/ovaires ou prostate peut entraîner des tensions fasciales et entraver la liberté de glissement du nerf sciatique, provoquant ainsi son irritation et l’apparition de douleurs. 7 - Les troubles musculo-squelettiques TMS Les tensions articulaires, musculaires et tissulaires au niveau du bassin et des lombaires basses sont susceptibles de générer un influx douloureux au niveau de la région fessière. Elles peuvent également provoquer une irritation mécanique du nerf sciatique et être responsables de sciatalgie, c’est-à -dire qu’elles déclenchent, dans ce cas, une douleur suivant le trajet du nerf, similaire à la névralgie sciatique mais sans qu’une réelle affection soit à l’origine de la compression d’une racine nerveuse. Pour un traitement adapté de ces Troubles Musculo Squelettiques TMS survenant en milieu professionnel, il sera préconisé en plus d'un bilan ostéopathique, une observation posturale complète ainsi qu'une étude sur l'environnement et les conditions de travail port de charge lourde, travail répétitif, stress, sédentarité, vibrations etc.... Quelques exemples de TMS susceptibles de provoquer une douleur à la fesse - Le syndrome facettaire les facettes articulaires sont de petites articulations placées de part et d’autre de chaque vertèbre. Une mauvaise posture prolongée ou un faux mouvement violent peut entraîner un désalignement des facettes entre les vertèbres L4 et L5 et/ou L5 et S1 et provoquer ainsi une irritation mécanique des racines nerveuses et une douleur de type sciatique. - Les dysfonctions articulaires et ligamentaires du bassin, notamment les tensions ligamentaires au niveau de la pince formée par les ligaments sacro-sciatiques, traversée par le nerf sciatique. - Les tensions musculaires et fasciales de la fesse, plus particulièrement les contractures du muscle piriforme, qui est également capable d’entraîner une compression excessive du nerf sciatique lorsqu’il est contracturé. Traitement d'une douleur à la fesse avec l'ostéopathie La phase de diagnostic est la plus importante votre ostéopathe, grâce à son interrogatoire et son examen clinique incluant des tests médicaux, va chercher l’étiologie responsable de la douleur. Les pathologies d’origine traumatique et viscérale ainsi que les pathologies graves sciatique paralysante, syndrome de la queue de cheval, etc… ne sont pas du ressort de l’ostéopathie dans un premier temps. Si votre ostéopathe suspecte une de ces pathologies, il vous réorientera donc vers votre médecin ou aux urgences si nécessaire. En revanche, il pourra intervenir dans les suites de traitements chirurgicaux et/ou médicaux ou en accompagnement thérapeutique. En cas de tendinites moyen fessier ou piriforme, l'ostéopathie permettra d'agir directement sur les causes de la contracture musculaire et de l’inflammation tendineuse. Elle permet, en effet, de rééquilibrer les chaînes musculaires et de traiter les troubles mécaniques musculo-squelettiques susceptibles d’augmenter la contrainte au niveau du muscle et du tendon. Ainsi, l’ostéopathe travaille sur la mécanique des lombaires, du bassin et des membres inférieurs dans le but d’améliorer la posture et réguler les tensions qui s’exercent sur le moyen fessier ou le muscle piriforme. L’ostéopathie augmente significativement les chances de guérison de la tendiniteet prévient les éventuelles récidives. En cas de sciatique, l’ostéopathe va en déterminer la cause précise grâce à son anamnèse et son examen clinique. Il peut demander des examens complémentaires afin d’affiner le diagnostic, notamment s’il suspecte une pathologie spécifique responsable des douleurs hernie, arthrose, etc…. Si les causes nécessitant un avis médical ont été écartées, l’ostéopathe aura un impact réel positif sur la sciatique ; dans le cas contraire, il réorientera son patient. Le traitement ostéopathique de la douleur sciatique repose essentiellement sur la libération des zones clef du passage du nerf, c’est-à -dire les endroits où il peut être irrité mécaniquement. L’ostéopathe veillera donc à libérer les blocages lombaires, les dysfonctions articulaires et ligamentaires du bassin, les contractures des muscles pelviens notamment le muscle piriforme et les restrictions de mobilité des organes du petit bassin et des structures musculo-squelettiques du membre inférieur. En cas de hernie discale lombaire, l’ostéopathie peut intervenir lorsque la hernie ne nécessite pas de traitement chirurgical et lorsque les tests médicaux ne révèlent pas de contre-indications à la prise en charge ostéopathique. Bien souvent, elle n’est pas suffisante à elle seule pour réduire significativement les douleurs et peut être utilisée en complément des traitements médicaux. L’ostéopathe permet de diminuer les tensions s’exerçant sur le disque intervertébral en travaillant à proximité et à distance, avec beaucoup de précautions au niveau des manipulations. Il va chercher et traiter les déséquilibres mécaniques de la sphère lombo-pelvienne responsables d’une contrainte anormale au niveau du disque, dans le but de diminuer les tensions et les douleurs. Ces déséquilibres au niveau du bassin et des lombaires peuvent être d’origine articulaire, ligamentaire, musculaire, fasciale, ou viscérale. En cas de névralgie pudendale, votre ostéopathe va repérer et relâcher toutes les tensions de la région lombo-pelvienne susceptibles de perturber le nerf, en particulier les éléments en rapport anatomique étroit avec ce dernier ou ses émergences le sacrum, l’os iliaque et le coccyx, le muscle piriforme et l’obturateur interne, les ligaments sacro-sciatiques, le canal d’Alcock et les muscles du plancher pelvien. En cas de douleurs liées à un trouble musculo-squelettique et/ou tissulaire, l’ostéopathie entre en première ligne et s’avère être très efficace. Comme nous l’avons vu, certains TMS provoquent des douleurs au niveau de la fesse, parfois similaires à la sciatique. Dans ce cas, l’ostéopathe a pour rôle de relâcher les tensions à l’origine de la douleur. Il va donc investiguer et libérer dans un premier temps les blocages des articulations lombaires et de la charnière lombo-sacrée, les dysfonctions articulaires et ligamentaires du bassin, particulièrement les ligaments sacro-sciatiques, les contractures musculaires pelviennes importantes, notamment au niveau du muscle piriforme, les tensions viscérales du petit bassin et les TMS du membre inférieur. L’ostéopathie étant une thérapie holistique, elle prend en compte le patient dans sa globalité et considère que tout déséquilibre mécanique à un endroit peut se répercuter sur l’ensemble du corps. Il peut donc y avoir des contraintes mécaniques à distance, qui, par le biais d’un système d’adaptation, auront un impact indirect sur l’état de tension de la sphère lombo-pelvienne. D’où l’intérêt pour votre ostéopathe de réguler tous les déséquilibres du corps qui sont susceptibles de provoquer des contraintes anormales au niveau des lombaires et du bassin. Par exemple, des tensions intenses au niveau du thorax peuvent se répercuter sur l’abdomen et les lombaires des tensions antérieures du thorax peuvent provoquer un enroulement de ce dernier vers l’avant dos courbé, ce qui va entraîner une hyperpression abdominale et pelvienne et des tensions au niveau lombaire. Corriger ces restrictions de mobilité au niveau du thorax permet de diminuer l’influence néfaste de celui-ci sur la sphère lombo-pelvienne. Dans cette perspective, votre ostéopathe va investiguer en plus de la région lombo-pelvienne, les membres inférieurs, l’intégralité de la colonne vertébrale, les cervicales et les membres supérieurs, l’abdomen, le thorax, et enfin le crâne. Il va ainsi libérer les conflits mécaniques qui s’y trouvent afin de redonner une liberté de mouvement à l’ensemble du corps, dans le but d’optimiser la répartition des contraintes au niveau de la région du bassin et des lombaires. Article écrit par Marie RAYBAUD, ostéopathe DO
Demême, quelle est la fréquence du syndrome du tunnel radial ? Syndrome du tunnel radial est une maladie que l’on doit considérer comme se manifestant par des douleurs au coude et à l’avant-bras (34). Il est diagnostiqué avec des douleurs latérales du coude et de l’avant-bras dorsal qui peuvent irradier vers le poignet et le dos
Sciatique en sport et étirement du Pyramidal contre une fessalgie La sciatique en course à pied et en sport en général peut être évitée ou soulagée en suivant un programme d' étirements du pyramidal. Le pyramidal ou piriforme est un muscle pelvi-trochantérien. Il est rotateur externe du fémur et extenseur du rachis. En course ou en position assise, le pyramidal peut comprimer le nerf sciatique au point d'émergence du nerf sous le pyramidal. Cette sciatalgie est connue sous le nom de syndrome du pyramidal mais on parle aussi de fessalgie car il y a douleur dans la fesse. Une fessalgie aigüe dure entre une et deux semaines. Sans étirement et sans repos elle peut devenir chronique et durer toute la vie ! Heureusement nos étirements en particulier la posture du pigeon sont très efficaces pour en venir à bout. Trajet et fonctions du muscle pyramidalLe muscle pyramidal va de la face antérieure du sacrum à la face supérieure du grand trochanter en passant en arrière du col fémoral; il entraîne par sa contraction une rotation externe du fémur et accessoirement une le fémur est fixe il provoque une rotation interne du bassin par contraction unilatérale ou une rétroversion du bassin par contraction bilatérale. Syndrome du pyramidalUne sciatalgie ou névralgie sciatique appelée syndrome du pyramidal peut être provoquée par compression du nerf sciatique par le muscle pyramidal car chez 60 % des individus, le nerf sciatique passe sous le pyramidal lors de leur court trajet commun tandis que pour 40 % le nerf sciatique passe à travers ce muscle, risquant d'être compressé par ce dernier. Une blessure, une exposition au froid et à l'humidité, un entraînement trop poussé en course à pied, peuvent amener spasmes et contractures dans le pyramidal et dans les muscles environnants et, par ricochet, une compression du nerf syndrome du pyramidal mime alors une sciatique tronquée S1 qui se manifeste par une douleur ressentie d'un seul côté du corps, dans une fesse et tout le long de la jambe jusqu'au pied. Une sciatique est aussi dite tronquée, quand la douleur s'arrête le long du trajet en étant éventuellement remplacée par des pyramidal a 2 trajets possibles. Sur la première image, ci-dessous, le nerf sciatique, en violet passe sous le pyramidal; sur l'image suivante il passe à travers ce muscle et risque d'être compressé par celui-ci. Des étirements ciblés peuvent prévenir cette d'étirements du pyramidal contre la sciatiqueEn cas de contracture ou en traitement préventif, notamment pour les coureurs à pied voulant éviter une sciatique, il est possible de pratiquer ces exercices d' étirer le pyramidal ou piriforme en position allongéeEn position allongée on a deux méthodes pour étirer le pyramidal. Pour les deux méthodes le but est de reproduire le chiffre 4 avec ses jambes d'où le nom anglais de l'exercice, le figure four stretch. Pour le premier exercice les pieds n'ont pas d'appuis alors que pour le second le pied de la jambe non étirée est en contact avec le mur. Cet exercice avec pied au mur s'appelle aussi le half lotus on wall. La procédure d'exécution est la sur le dos, jambes pliées, pieds à plat sur le sol. Amener la malléole de la cheville droiet sur le genou gauche. Passer les mains sous le genou gauche et tirer vers la poitrine pour la version sans mur. Poser la plante de pied sur le mur pour former un angle de 90° ou moins si on est souple entre la cuisse et le buste S'étirer une fois de chaque côté en maintenant la position entre 30 secondes et 3 exercice permet d'étirer aussi les muscles de la fesse, le grand fessier en étirer le pyramidal ou piriforme en position quadrupédiqueLa posture du pigeon est recommandée pour étirer le pyramidalPrendre une position à 4 le pied droit devant le genou gauche. Faire lentement glisser la jambe gauche vers l'arrière. Une fois de chaque côté, tenir la posture 20-30 secondes en maintenant le buste vertical pour étirer dans le même temps le psoas. Pour ne solliciter que le pyramidal de manière très intense il faut, soit incliner le buste à l'oblique pour prendre appui sur les coudes, soit allonger le buste à l'horizontale en venant appuyer le ventre sur l'intérieur de la cuisse. Comment étirer le pyramidal ou piriforme en position debout ou assiseSi les exercices précédents sont douloureux, notamment pour maintenir la posture finale avec buste redressé, on pourra exécuter les variantes suivantes en position debout ou complément de ces étirements le pyramidal peut aussi être soulagé, comme pour toute contracture musculaire, avec de la chaleur, un bain chaud ou un sauna par exemple, et des massages musculaires. D'une manière plus générale pour éviter les douloureuses protrusions discales saillie du disque intervertébral en dehors de ses limites anatomiques et, plus généralement le mal de dos, la colonne vertébrale doit être assouplie au moins 3 fois par semaine. Un exercice très simple que l'on peut faire tous les jours est l'exercice appelé Cat-Cow . Il consiste à alterner lentement en position quadrupédique les deux position en dos creux puis dos rond durant seulement 2 sur le GainageAbdominaux Les exercices de musculation des abdominaux augmentent la force et la puissance de la ceinture abdominale en mouvement. Gainage Le gainage-abdos, appellé très justement Core Stability en Anglais littéralement stabilité centrale, permet de renforcer les muscles abdominaux profonds, transverse et obliquesMusculation en gainage pour les dorsaux Le hip-thrust quand il est tenu est un exercice de gainage dorsal permettant le renforcement musculaire et favorisant la tonicité du Sciatique et Pyramidal -> Utiliséà faible doses sur de petites surfaces comme par exemple le front, il provoque la paralysie des muscles qui atténue les rides. Utilisée comme antirides, la toxine botulique est vendue par plusieurs laboratoires sous différents noms comme Botox®, Myobloc®, Neurobloc®, Dysport®, etc.